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La salle du Palais des Congrès à Tunis était archicomble en cet après-midi du dimanche 20 décembre 2015 à l’occasion de la présentation par Moncef Marzouki de son nouveau parti, « Le Mouvement de la Tunisie de la Volonté » (MTV) en arabe "Harak Tounes Al Irada". Tous les hauts cadres du CPR ainsi que des figures des anciens gouvernements de la troïka étaient présents à ce rassemblement où des slogans du genre « Marzouki, le peuple est avec toi », ou encore « Fidèles, fidèles, ni RCD, ni Nidaa » ont été scandés après avoir entonné l'hymne national et récité la fatiha à la mémoire des martyrs de la Tunisie.
Dans le discours prononcé, M. Marzouki a indiqué que la Tunisie d'aujourd'hui n'a pas encore achevé sa transition démocratique. Au contraire, le pays souffre dune crise morale au vu de l’accumulation des déceptions, a t-il ajouté. « Nous vaincrons ceux qui ont le pognon … Vous avez constaté, par vous-mêmes, les promesses mensongères du parti qui prétendait avoir de quoi composer quatre gouvernements… Nous avons fait preuve de responsabilité depuis l'arrivée de nos adversaires au pouvoir, mais nous avons été surpris par un rendement politique médiocre et trop loin des attentes », a-t-il tenu à clamer en substance.
Et d’expliciter : « ils ont promis 90 mille emplois, des milliards de dinars pour les caisses de l'État, mais nous n’en avons rien vu. Ils veulent nous faire croire qu’on devrait pardonner aux corrompus pour relancer l'économie en allusion claire à la loi de la réconciliation qui représente une menace pour la paix civile dans la mesure où la majorité des Tunisiens rejettent l'idée de normaliser avec la corruption… ».
Moncef Marzouki a appelé, par ailleurs, à accélérer le processus de justice transitionnelle, seule capable de faire instaurer une vraie justice
Abordant, ensuite, les grandes lignes du programme de son nouveau part, M. Marzouki indique que la lutte contre la pauvreté sera le premier sujet de préoccupation. La transparence dans le secteur pétrolier sera, également, de mise.
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Dans le discours prononcé, M. Marzouki a indiqué que la Tunisie d'aujourd'hui n'a pas encore achevé sa transition démocratique. Au contraire, le pays souffre dune crise morale au vu de l’accumulation des déceptions, a t-il ajouté. « Nous vaincrons ceux qui ont le pognon … Vous avez constaté, par vous-mêmes, les promesses mensongères du parti qui prétendait avoir de quoi composer quatre gouvernements… Nous avons fait preuve de responsabilité depuis l'arrivée de nos adversaires au pouvoir, mais nous avons été surpris par un rendement politique médiocre et trop loin des attentes », a-t-il tenu à clamer en substance.
Et d’expliciter : « ils ont promis 90 mille emplois, des milliards de dinars pour les caisses de l'État, mais nous n’en avons rien vu. Ils veulent nous faire croire qu’on devrait pardonner aux corrompus pour relancer l'économie en allusion claire à la loi de la réconciliation qui représente une menace pour la paix civile dans la mesure où la majorité des Tunisiens rejettent l'idée de normaliser avec la corruption… ».
Moncef Marzouki a appelé, par ailleurs, à accélérer le processus de justice transitionnelle, seule capable de faire instaurer une vraie justice
Abordant, ensuite, les grandes lignes du programme de son nouveau part, M. Marzouki indique que la lutte contre la pauvreté sera le premier sujet de préoccupation. La transparence dans le secteur pétrolier sera, également, de mise.
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