Après Renault en 2014, Peugeot va implanter une usine de fabrication de voitures en Algérie.
Le groupe français a conclu un accord avec trois partenaires algériens pour la création d’une usine à Oued Tlelat près d’Oran.
Il s’agit du groupe privé Condor (électroménager, construction, électronique), de PMO (Production machines-outils) de Constantine et Propharmal, un producteur privé de médicaments basé à Rouiba près d’Alger.
Le groupe PSA (Peugeot-Citroën) n’a pas choisi au hasard ses partenaires.
Pour les sélectionner, il a fait appel à la banque de financement et d’investissement (BFI), une branche du groupe bancaire français Société Générale. « J’ai été contacté par Société Générale il y a cinq ou six mois.
Un responsable de cette banque est venu me voir pour me proposer d’investir dans le projet de l’usine Peugeot.
J’ai accepté immédiatement », raconte un des partenaires algériens.
Peugeot a établi une liste de plusieurs prétendants pour entrer dans le capital de son usine algérienne.
Parmi les critères retenus pour la sélection des partenaires figurent « la transparence dans la gestion, l’historique dans la conduite des projets d’investissement, ne pas avoir d’intérêt dans la distribution automobile et ne pas être très proche du pouvoir politique et militaire », révèle notre source.
Plusieurs candidats ont été auditionnés à plusieurs reprises. « Au bout de cinq mois, et après plusieurs réunions et négociations, à Alger, Peugeot m’a envoyé un mail pour m’annoncer que ma candidature avait été retenue.
Société Générale a audité les comptes de mon entreprise pour vérifier la transparence et la solvabilité.
J’ai su après que même l’Ambassade de France à Alger a enquêté sur mon entreprise », explique la même source.
Si Peugeot a choisi les partenaires privés, Condor et Propharmal (médicaments), PMO a été proposée par le ministère de l’Industrie, comme partenaire publique, selon la même source.
Créée dans le cadre de la règle 49/51, l’usine algérienne de la marque au lion sera gérée par Peugeot.
« Peugeot a demandé et obtenu le contrôle total de l’usine. Elle désignera le Directeur général, le président du Conseil d’administration et le directeur des finances. Peugeot sera majoritaire dans le Conseil d’administration avec quatre voix contre trois pour ses partenaires locaux », ajoute notre interlocuteur.
En contrepartie du contrôle total de l’usine, Peugeot s’est engagé à faire venir des équipementiers automobiles dont Faurecia pour fabriquer localement la pièce de rechange. « En tant que partenaires locaux, nous avons demandé à Peugeot de fabriquer sur place une partie des pièces de rechange avec l’objectif d’atteindre rapidement un taux d’intégration de 40%. Au départ, nous allons faire du montage en SKD, pour ensuite commencer à fabriquer sur place quelques pièces de rechange. Nous voulons doter notre pays d’une industrie mécanique. Les Marocains l’ont fait, nous avons les moyens de le faire aussi », explique notre interlocuteur.
Le démarrage de l’usine est prévu pour fin 2018-début 2019. L’investissement est initial est de 100 millions d’euros.
TSA
Le groupe français a conclu un accord avec trois partenaires algériens pour la création d’une usine à Oued Tlelat près d’Oran.
Il s’agit du groupe privé Condor (électroménager, construction, électronique), de PMO (Production machines-outils) de Constantine et Propharmal, un producteur privé de médicaments basé à Rouiba près d’Alger.
Le groupe PSA (Peugeot-Citroën) n’a pas choisi au hasard ses partenaires.
Pour les sélectionner, il a fait appel à la banque de financement et d’investissement (BFI), une branche du groupe bancaire français Société Générale. « J’ai été contacté par Société Générale il y a cinq ou six mois.
Un responsable de cette banque est venu me voir pour me proposer d’investir dans le projet de l’usine Peugeot.
J’ai accepté immédiatement », raconte un des partenaires algériens.
Peugeot a établi une liste de plusieurs prétendants pour entrer dans le capital de son usine algérienne.
Parmi les critères retenus pour la sélection des partenaires figurent « la transparence dans la gestion, l’historique dans la conduite des projets d’investissement, ne pas avoir d’intérêt dans la distribution automobile et ne pas être très proche du pouvoir politique et militaire », révèle notre source.
Plusieurs candidats ont été auditionnés à plusieurs reprises. « Au bout de cinq mois, et après plusieurs réunions et négociations, à Alger, Peugeot m’a envoyé un mail pour m’annoncer que ma candidature avait été retenue.
Société Générale a audité les comptes de mon entreprise pour vérifier la transparence et la solvabilité.
J’ai su après que même l’Ambassade de France à Alger a enquêté sur mon entreprise », explique la même source.
Si Peugeot a choisi les partenaires privés, Condor et Propharmal (médicaments), PMO a été proposée par le ministère de l’Industrie, comme partenaire publique, selon la même source.
Créée dans le cadre de la règle 49/51, l’usine algérienne de la marque au lion sera gérée par Peugeot.
« Peugeot a demandé et obtenu le contrôle total de l’usine. Elle désignera le Directeur général, le président du Conseil d’administration et le directeur des finances. Peugeot sera majoritaire dans le Conseil d’administration avec quatre voix contre trois pour ses partenaires locaux », ajoute notre interlocuteur.
En contrepartie du contrôle total de l’usine, Peugeot s’est engagé à faire venir des équipementiers automobiles dont Faurecia pour fabriquer localement la pièce de rechange. « En tant que partenaires locaux, nous avons demandé à Peugeot de fabriquer sur place une partie des pièces de rechange avec l’objectif d’atteindre rapidement un taux d’intégration de 40%. Au départ, nous allons faire du montage en SKD, pour ensuite commencer à fabriquer sur place quelques pièces de rechange. Nous voulons doter notre pays d’une industrie mécanique. Les Marocains l’ont fait, nous avons les moyens de le faire aussi », explique notre interlocuteur.
Le démarrage de l’usine est prévu pour fin 2018-début 2019. L’investissement est initial est de 100 millions d’euros.
TSA
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