J'ai achevé hier la lecture d'une nouvelle de Stefan Zweig "L'amour d'Erika Ewald". Cette nouvelle nous raconte l'amour de cette héroine à l'égard d'un jeune musicien qui la courtise. J'ai vraiment apprécié cette lecture ! L'auteur nous décrit cette intrigue vu de la jeune femme en nous faisant partager tout ce qu'elle endure dans son for intérieur, c'est à dire toutes les émotions et les sentiments qui se succédent en elles dans sa quête amoureuse et qui sont fait d'un mystérieux mélange d'attirance passionnelle et de répulsion pour son prétendant. Au final, la jeune femme se résigne et se résout au fait qu'elle ne pourra jamais connaitre l'amour.
Un passage du livre a tiré mon attention par la puissance de ce qui est dit et m'est venu l'idée d'ouvrir cette discussion. Il s'agit de celui-ci :
"...Il y a des êtres qui ne sont pas nés pour l'amour, qui ne connaissent que les frissons sacrés de l'attente, trop faibles qu'ils sont pour supporter les félicités douloureuses de l'accomplissement.
Erika méditait sur sa vie. Elle savait maintenant que l'amour ne viendrait pas à elle et qu'elle ne pourrait pas aller au devant de lui; pour la dernière fois, elle allait connaître l'amertume de la reconciation..."
Alors, mes questions sont les suivantes, en vrac, elle sont lourdes mais elles permettent d'avoir plusieurs angles de vues sur la question...
Pensez vous que l'on peut être "condamné" à ne pas connaitre l'amour dans ses joies et ses contraintes existentielles ? A l'inverse, peut on se condamner à ne pas être amoureux ?
Pouvons-nous nous résigner et à rester, de gré ou de force, toute une vie sans connaitre l'amour ? Bref, sommes nous voués à un obscur destin qui nous gouvernerait et qui nous interdirait à connaitre l'amour ?
Merci pour vos impressions.
Un passage du livre a tiré mon attention par la puissance de ce qui est dit et m'est venu l'idée d'ouvrir cette discussion. Il s'agit de celui-ci :
"...Il y a des êtres qui ne sont pas nés pour l'amour, qui ne connaissent que les frissons sacrés de l'attente, trop faibles qu'ils sont pour supporter les félicités douloureuses de l'accomplissement.
Erika méditait sur sa vie. Elle savait maintenant que l'amour ne viendrait pas à elle et qu'elle ne pourrait pas aller au devant de lui; pour la dernière fois, elle allait connaître l'amertume de la reconciation..."
Alors, mes questions sont les suivantes, en vrac, elle sont lourdes mais elles permettent d'avoir plusieurs angles de vues sur la question...
Pensez vous que l'on peut être "condamné" à ne pas connaitre l'amour dans ses joies et ses contraintes existentielles ? A l'inverse, peut on se condamner à ne pas être amoureux ?
Pouvons-nous nous résigner et à rester, de gré ou de force, toute une vie sans connaitre l'amour ? Bref, sommes nous voués à un obscur destin qui nous gouvernerait et qui nous interdirait à connaitre l'amour ?
Merci pour vos impressions.
Commentaire