Madame Claude est décédée
par Pascal Schmuck - De son vrai nom Fernande Grudet, elle était une des plus célèbres proxénètes de l'après-guerre en France. Elle est décédée lundi à l'âge de 92 ans.
Madame Claude est décédée lundi à Nice dans le Sud de la France, selon des informations rapportées par le journal Le Point. Fernande Grudet de son vrai nom avait 92 ans.
Elle avait notamment créé un système de relations entre prostituées et clients aisés par téléphone, qui est entré dans le vocabulaire sous l'appellation de Call-Girls.
Elle avait surtout défrayé la chronique dans les années 60 et 70 grâce à un carnet d'adresses bien rempli qui lui assurait une certaine impunité. Ce qui n'a pas empêché le gouvernement français de démanteler son réseau dans le cadre d'un procès retentissant en 1976.
Une proxénète pas comme les autres
D'autres procès et condamnations suivront, avec son incarcération en 1992 à la Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Elle mettra ensuite un terme à sa carrière pour vivre recluse dans le sud de la France.
Au-delà des fantasmes de protection politique dont elle semblait bénéficier grâce aux confidences sur l'oreiller, Madame Claude s'était fait une spécialité de ne jamais forcer les femmes de son réseau. Ou de les garder captives. Certaines ont ainsi pu quitter la profession pour épouser leur client. Voire devenir actrice, selon certaines rumeurs du milieu.
20 minutes
par Pascal Schmuck - De son vrai nom Fernande Grudet, elle était une des plus célèbres proxénètes de l'après-guerre en France. Elle est décédée lundi à l'âge de 92 ans.
Madame Claude est décédée lundi à Nice dans le Sud de la France, selon des informations rapportées par le journal Le Point. Fernande Grudet de son vrai nom avait 92 ans.
Elle avait notamment créé un système de relations entre prostituées et clients aisés par téléphone, qui est entré dans le vocabulaire sous l'appellation de Call-Girls.
Elle avait surtout défrayé la chronique dans les années 60 et 70 grâce à un carnet d'adresses bien rempli qui lui assurait une certaine impunité. Ce qui n'a pas empêché le gouvernement français de démanteler son réseau dans le cadre d'un procès retentissant en 1976.
Une proxénète pas comme les autres
D'autres procès et condamnations suivront, avec son incarcération en 1992 à la Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Elle mettra ensuite un terme à sa carrière pour vivre recluse dans le sud de la France.
Au-delà des fantasmes de protection politique dont elle semblait bénéficier grâce aux confidences sur l'oreiller, Madame Claude s'était fait une spécialité de ne jamais forcer les femmes de son réseau. Ou de les garder captives. Certaines ont ainsi pu quitter la profession pour épouser leur client. Voire devenir actrice, selon certaines rumeurs du milieu.
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