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L'heure des choix douloureux

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  • L'heure des choix douloureux

    Avec cette descente aux enfers, l'Algérie qui voit s'effilocher son matelas financier, son Fonds de régulation des recettes (FRR) s'éroder et qui, surtout, perd plus de 50% de ses revenus pétroliers, sera dans l'obligation d'adopter des mesures budgétaires draconiennes.
    C'est en escadrille que les mauvaises nouvelles arrivent. Hier, le pétrole a atteint la barre fatidique de 36 dollars, son plus bas niveau depuis 11 ans. Durant la même journée, les statistiques des douanes nous assomment en annonçant que le déficit commercial s'aggrave avec une forte chute des exportations. La balance commerciale de l'Algérie, expliquent les douanes, a enregistré un déficit de 12,626 milliards de dollars sur les 11 premiers mois de l'année 2015.
    Après avoir absorbé le choc du retour de l'Iran sur le marché pétrolier, l'espoir d'un redressement des prix tant caressé par les plus optimistes des observateurs a été douché par une sortie fracassante des Américains. Les Etats-Unis ont décidé, il y a trois jours, de lever l'interdiction pesant depuis 40 ans sur les exportations de pétrole américain, une conséquence logique de l'augmentation spectaculaire d'une production nationale en mal de débouchés. Cette mesure pourrait, espèrent ses promoteurs, tout à la fois soulager les stocks surabondants, assurer un débouché à la production américaine et permettre une petite baisse du prix de l'essence à la pompe.
    Autre argument invoqué par Heidi Heitkamp, sénatrice démocrate de l'Etat du Dakota du Nord saisi par la fièvre du pétrole de schiste: «En ouvrant le brut américain au reste du monde, nous fournirions à nos alliés un partenaire commercial plus stable, et réduirions le pouvoir de pays comme la Russie, le Venezuela et des régions volatiles du Moyen-Orient qui utilisent leur domination (sur le marché de) l'énergie pour influencer notre pays et nos alliés.» Dans l'affaire, c'est l'Algérie qui trinque. Avec cette descente aux enfers, l'Algérie qui voit s'effilocher son matelas financier, son Fonds de régulation des recettes (FRR) s'éroder et qui, surtout, perd plus de 50% de ses revenus pétroliers, sera dans l'obligation d'adopter des mesures budgétaires draconiennes. N'en déplaise aux éléments du langage destinés à faire avaler la pilule, comme parler de rigueur budgétaire au lieu d'austérité, l'heure des choix douloureux a bien sonné. Les transferts sociaux sont la première niche fiscale à viser.
    Fini donc la générosité de l'Etat. Les subventions touchent les produits de première nécessité comme le pain, le lait, le sucre, l'huile alimentaire, les carburants, le gaz, l'électricité et l'eau. Une facture globale évaluée à 40 milliards de dollars, soit presque autant que le déficit budgétaire de 42 milliards de dollars. Comment défaire tout ce système fragile sans toucher à la stabilité sociale? Il sera très difficile de manier le gouvernail dans une société qui venait de réapprendre à vivre après dix années de guerre civile, à redécouvrir les douceurs de la vie. Le pays a mis deux décennies pour s'extirper de la précédente crise pétrolière ayant débouché sur les douloureux événements d'Octobre 1988 et l'amère potion de l'ajustement structurel du FMI.
    C'est un grand pari pour le gouvernement dont les ministres susurrent de probables pistes. On propose par exemple de réserver ses subventions aux plus démunis. Mais qui est démuni et qui ne l'est pas? Comment définir cette catégorie, avec quels critères et sur quelle base? Le gouvernement a lancé l'opération de la bancarisation de l'argent de l'informel, une sorte d'amnistie fiscale pour attirer dans les banques les liquidités en circulation sur le marché informel et évaluées à près de 10 milliards de dollars. L'opération semble s'enliser en raison d'un manque de médiatisation, de vulgarisation et d'assurances pour les prétendants.
    Depuis le début de cette année 2015, on a rationalisé les dépenses en annulant certains projets d'infrastructures et d'équipements qui n'ont pas été lancés. Le gouvernement tente également de réaliser des économies sur l'onéreuse facture des importations en appelant à consommer local. Mais pour le moment, les nouvelles du front ne sont pas bonnes face à ces escadrilles.

    l'expression
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    on peut s'en sortir il y a des pistes .

    1/on arrete toutes les importations -on ferme les frontieres-on exporte rien donc aucune mesure de retorsion possible-on epargne les pays qui achetent notre gaz ou petrole .

    2/on taxe le foncier agricole pour le liberer aux investisseurs dans l'agriculture -on exonere ceux qui bossent.

    3/on crée un impot urbain -pour inverser le flux de l'exode vers le rural .

    4/on privatise toutes les entreprises non strategiques.

    5/ on supprime les subventions pour tous et on cible les demunis par une redistribution des richesses.

    6/on crée un billet a 100€ sur air algerie pour les ressortissants etrangers et on liberalise le tourisme -n'importe qui peut recevoir-louer -heberger selon ses moyens des touristes.Suppression des visas. il y a 500000 touristes qui vont en egypte et qui n'y vont plus -il y a 4 millions de russes qui se rendent en turquie et qui n'y vont plus - il faut recuperer tout ça.

    7/ on taxe les barons par un impot sur la fortune a partir de 1.000.000 de dinars et non 30.000.000 de dinars comme aujourd'hui .

    8/on taxe l'immobilier.

    9/ on laisse les investisseurs etrangers rentré et on supprime la bureaucratie par decret -ouverture d'une societe en 24h.

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    • #3
      Le chirurgien qui ne sait pas opérer ne peut réparer ses erreurs, on fait appel à un autre spécialiste.
      Boutef, Sellal et son gouvernement doivent dégager ... il est minuit moins 5.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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