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Mort de Hocine Aït Ahmed : les réactions

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  • Mort de Hocine Aït Ahmed : les réactions

    Seddik Chiheb, porte-parole du RND à TSA : « Nous avons appris avec une profonde tristesse la nouvelle du décès du moudjahid Hocine Aït Ahmed. Cette immense personnalité est un symbole du combat national pour l’indépendance depuis sa direction de l’organisation secrète (OS) jusqu’à ce qu’il occupe une place prestigieuse au sein de la direction collective de la glorieuse Révolution de Novembre. Hocine Aït Ahmed est un symbole de l’attachement des Algérien à la liberté et la dignité et c’est cette position qui l’a mené à fonder le premier parti d’opposition en Algérie qui est le FFS. Hocine Aït Ahmed distinguait entre l’opposition au système et l’amour de l’Algérie qu’il avait placée au dessus de toutes les considérations. En cette douloureuse occasion, la famille du RND présente ses condoléances à la famille du défunt et à celle du FFS ».

    Me. Ali Yahia Abdenour à TSA : « Aït Ahmed et moi sommes issus du même village de Ain Hammam et nous étions à la même école (…). Aït Ahmed était un démocrate qui était pour un État de droit, pour la souveraineté du peuple et pour la citoyenneté. Cela veut dire qu’il était pour que le peuple, par des élections libres et transparentes, désigne ses représentants à toutes les institutions élues de l’État depuis le maire jusqu’au président de la République. Cela ne s’est jamais réalisé en Algérie depuis l’indépendance. Jusqu’à présent, le peuple n’a jamais été libre pour voter, et l’Algérienne et l’Algérien sont encore des sujets et non des citoyens. Je présente mes condoléances à sa famille. Il faut qu’il y ait des militants qui prendront la relève pour que l’Algérie, avec toutes les péripéties qu’elles traversent graves ou pas, mauvaises ou bonnes, devienne demain une démocratie et un État de droit. Je souhaite ajouter un dernier mot, c’est la liberté. Il a lutté pour la liberté ».

    Saïd Sadi sur sa page Facebook : « La vie de Hocine Aït Ahmed se confond avec le destin du peuple algérien. Il faisait partie des rares dirigeants qui voulait conjuguer l’action et la réflexion. Il avait eu une autre préoccupation : transmettre à la jeunesse des témoignages utiles pour la compréhension des séquences troubles ou complexes du mouvement national. Ces messages ont été importants pour l’émancipation de notre génération qui évoluait dans un environnement dominé par la censure et le renoncement. Avec sa disparition se tourne une des pages les plus éclairantes de la Révolution algérienne ».

    Karim Younes, ancien président de l’APN, sur son compte facebook : « HOCINE AIT AHMED rejoint aujourd’hui son créateur. Paix à son âme. Respect et considération à l’homme, au patriote, au militant authentique pour une Algérie fraternelle, solidaire en phase avec le temps, celui du millénaire en cours. Condoléances à sa famille, l’ALGÉRIE ».
    Kamel Daoud, écrivain, sur sa page Facebook : « Hocine Aït Ahmed. L’un des vrais pères de cette Nation s’est éteint. Allah yerh’mou. Un long rêve de liberté et de démocratie n’est plus. Qu’il se repose de ce qui nous tue chaque jour : l’indignité et l’indignation et l’indifférence ».

    Mouloud Hamrouche, ancien chef du gouvernement à TSA : « Il est extrêmement affligeant d’appendre la nouvelle du décès d’un homme comme Aït Ahmed dont le nom et le parcours se confondent avec la renaissance de l’Algérie ». Très ému, il ajoute : Aït Ahmed « est le modèle de la ténacité de la sincérité et du militantisme ».

    Réda Malek dans une déclaration à TSA : « Aït Ahmed est une grande figure de la révolution qui vient de s’éteindre. Tout ceux qui l’ont connu dont même-même devons reconnaitre son attachement à l’idéal de cette révolution qu’il a incarné avant le déclenchement du 1ernovembre 1954 et qu’il a continué à incarner jusqu’à son dernier souffle. Même en exil, Hocine Aït Ahmed a continué à défendre de façon exemplaire cette idée qu’il avait et qu’il voulait voir s’appliquer et devenir effective. L’idée d’une Algérie républicaine, démocratique et de progrès. Tout cela faisait partie de sa personnalité. On lui a reproché parfois sa trop grande fierté personnelle. En réalité, c’est une fierté qui l’avait pour l’Algérie elle-même ».

    Zohra Drif Bitat, Moudjahida et sénatrice : « C’est une grande figure du mouvement nationaliste qui s’est éteinte aujourd’hui et l’un des pionniers de la Révolution algérienne. Il a voué sa vie au combat pour la libération des peuples. Aït Ahmed est décédé loin de son pays ».

    Sid Ahmed Ghozali, ancien chef du gouvernement, à TSA : « Pour les Algériens et surtout pour ma génération, c’est le dernier chef historique qui disparaît. Ça fait quelque chose. Personnellement, je l’ai connu quand j’étais étudiant. On nous avait autorisés à lui rendre visite alors qu’il était en détention. C’était un personnage national. Mais à l’exception de tous les autres personnalités, Aït Ahmed avait renoncé à priori à un destin national ».

    Abdelaziz Belkhadem, ex-secrétaire général du FLN et ancien chef du gouvernement, dans une déclaration à TSA : « L’Algérie vient de perdre aujourd’hui un grand nationaliste. Une personnalité qui s’été totalement dévouée à servir l’Algérie et la démocratie. L’homme a milité pour l’indépendance du pays. Il a poursuivi son combat pour la démocratie après l’indépendance. Aït Ahmed est le pionnier de la réconciliation nationale, du dialogue. Vivant, il avait milité contre l’exclusion. L’Algérie vient de perdre un grand homme »

    Mohcine Belabbas, président du RCD : « C’était un militant de l’indépendance, de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme. Il fait partie des personnalités historiques les plus emblématiques de l’Algérie. Il a payé cher ses positions après l’indépendance. Il reste un repère pour beaucoup d’Algériens »

    FFS : « Nous apprenons avec une immense douleur le décès, ce matin à l’hôpital de Lausanne, de M. Hocine Aït Ahmed, historique du mouvement national et de la révolution algérienne, fondateur et Président du Front des Forces Socialistes, à la suite d’une longue maladie. À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. »

    Ali Benflis : « J’ai pris connaissance avec beaucoup de peine la nouvelle du rappel à Allah du dernier des géants de la grande épopée de la libération nationale qu’a été Hocine Aït Ahmed. Je m’incline avec émotion à sa mémoire (…)

    Hocine Aït Ahmed aura été d’une rare constance, d’une rectitude exemplaire et d’une noblesse d’âme admirable dans la défense de ses idéaux.

    L’Histoire de notre pays l’a déjà distingué comme l’un des plus grands parmi les héros de la glorieuse Révolution de Novembre. L’indépendance de notre pays fut le premier grand combat de sa vie. Et dans ce combat, il s’est livré sans calcul et sans concession avec la fougue de sa jeunesse, la solidité de ses convictions et avec la certitude que dans un tel combat la vérité et la justice étaient du côté de toutes ces femmes et de tous ces hommes qui avaient fait leur une cause qui transcendait leurs destins personnels.

    L’indépendance de notre pays acquise et sa souveraineté recouvrée Hocine Aït Ahmed est monté sur un piédestal d’où il n’est jamais descendu : celui des libertés et des droits pour ses concitoyens et de la démocratie pour son peuple et pour son pays. Et de fait, les droits de l’Homme et la démocratie ont représenté la seconde cause de sa vie (…)

    Hocine Aït Ahmed était fait de cette matière dont sont pétris les grands hommes : il a dédié sa vie à une cause à sa mesure, la cause de la liberté, plutôt qu’à la quête dérisoire des honneurs et des reconnaissances (…)

    Hocine Aït Ahmed s’en va sans avoir été le témoin du triomphe de la seconde cause de sa vie. Les droits de l’Homme et la démocratie qu’il n’a pu voir naître en Algérie forment aujourd’hui son legs et son testament pour ceux qui se reconnaissent dans la rectitude et la justesse de la cause qu’il s’est choisie (…)

    Hocine Aït Ahmed s’en est allé, mais son combat continue pour la gloire et le renouveau de son pays qu’il a tant aimé et qui n’a jamais déserté ses pensées et ses rêves.
    tsa
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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