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EDITORIAL
Figure du mouvement national, dirigeant de la guerre de Libération, militant de la démocratie, Hocine Aït Ahmed nous quitte. Le pays perd en sa personne un homme politique d’une très grande valeur qui sait, dans les conjonctures les plus troubles et les plus difficiles, grâce à sa longue expérience et à sa lucidité patriotique, distinguer l’essentiel de l’accessoire et prendre toujours parti pour la nation et sa cohésion.
En éclaireur, il comptait parmi l’élite militante du parti le plus déterminé à arracher l’indépendance du pays. Ce choix stratégique, il l’assume pleinement, aux côtés de ses frères, durant la guerre de Libération. Après l’indépendance, ses convictions sont toujours aussi fortes et il n’hésite pas à prendre le chemin ardu de l’opposition politique en jetant les bases d’une formation à la tête de laquelle il insufflera, soixante-dix ans durant, le sens de la collégialité dans la direction et les valeurs démocratiques dans la conduite de ses militants auprès desquels il a été toujours aussi proche dans la réflexion et l’action.
Assurément, l’Algérie pleure aujourd’hui un militant au long cours et un semeur d’espoir infatigable. Parce que Da L’Hocine, se situant dans le sens de l’histoire, a toujours cru que son pays devrait apporter sa contribution active aux grandes questions qui agitent les sociétés contemporaines, la Révolution hier et la démocratie aujourd’hui.
EL MOUDJAHID
Figure du mouvement national, dirigeant de la guerre de Libération, militant de la démocratie, Hocine Aït Ahmed nous quitte. Le pays perd en sa personne un homme politique d’une très grande valeur qui sait, dans les conjonctures les plus troubles et les plus difficiles, grâce à sa longue expérience et à sa lucidité patriotique, distinguer l’essentiel de l’accessoire et prendre toujours parti pour la nation et sa cohésion.
En éclaireur, il comptait parmi l’élite militante du parti le plus déterminé à arracher l’indépendance du pays. Ce choix stratégique, il l’assume pleinement, aux côtés de ses frères, durant la guerre de Libération. Après l’indépendance, ses convictions sont toujours aussi fortes et il n’hésite pas à prendre le chemin ardu de l’opposition politique en jetant les bases d’une formation à la tête de laquelle il insufflera, soixante-dix ans durant, le sens de la collégialité dans la direction et les valeurs démocratiques dans la conduite de ses militants auprès desquels il a été toujours aussi proche dans la réflexion et l’action.
Assurément, l’Algérie pleure aujourd’hui un militant au long cours et un semeur d’espoir infatigable. Parce que Da L’Hocine, se situant dans le sens de l’histoire, a toujours cru que son pays devrait apporter sa contribution active aux grandes questions qui agitent les sociétés contemporaines, la Révolution hier et la démocratie aujourd’hui.
EL MOUDJAHID