Abdelmalek Sellal a inauguré, mercredi, la Foire de la production nationale. C’est un discours très enthousiaste qu’il a tenu devant les producteurs locaux. La réalité est tout autre lorsque ces derniers dénoncent certaines anomalies.
Jamais la promotion du produit national n’aura été aussi présente en Algérie qu’en cette période de crise pétrolière. Mercredi dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, inaugurait la Foire de la production algérienne qui est entrée dans sa 24e édition. Déjà, en avril dernier, le ministère du Commerce lançait une campagne sous le slogan «Consommons algérien», tandis qu’en novembre le Forum des chefs d’entreprises lançait, lui, le label «Origine Algérie Garantie», baptisé «Bassma Djazaïria», un outil d’identification du produit algérien sur un marché inondé par les importations.
Le Forum avait déjà été à l’origine d’une campagne dénommée «Mentoudj bladi» il y a plus d’une décade. Si on ajoute à ces initiatives la loi sur la préférence nationale (qui profiterait à moins de 20% des PME) qui donne la priorité aux entreprises algériennes dans les marchés publics, ainsi que la relance prévue d’un crédit à la consommation destiné exclusivement aux produits fabriqués localement, il est aisé de constater que ce ne sont pas les initiatives qui manquent. Pourtant, dans les faits le produit fabriqué en Algérie n’a jamais cédé autant de terrain face aux importations dont la facture a dépassé ces dernières années les 50 milliards de dollars.
Selon l’économiste Abderrahmane Mebtoul, 70% des besoins des ménages et des entreprises sont importés. Dans le secteur des médicaments, l’Algérie importe les 2/3 de sa consommation. Ses besoins alimentaires sont couverts par les importations à hauteur de 30 à 40%. L’Algérie importe aussi 60% de sa consommation en céréales et en poudre de lait. Dans le domaine du textile, seuls 5% du marché sont couverts par la production nationale, selon Amar Takjout, porte-parole de la fédération des textiles.
Globalement, le taux d’intégration de la majorité des entreprises algériennes ne dépasse pas les 20%. Un handicap majeur quand il a fallu définir ce qu’est réellement un produit national pouvant être éligible au crédit à la consommation. Aujourd’hui, avec l’amenuisement des ressources du pays, nul doute que le gouvernement devra trouver autre chose qu’une foire ou une campagne de sensibilisation pour faire du produit algérien un substitut aux importations.
Jamais la promotion du produit national n’aura été aussi présente en Algérie qu’en cette période de crise pétrolière. Mercredi dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, inaugurait la Foire de la production algérienne qui est entrée dans sa 24e édition. Déjà, en avril dernier, le ministère du Commerce lançait une campagne sous le slogan «Consommons algérien», tandis qu’en novembre le Forum des chefs d’entreprises lançait, lui, le label «Origine Algérie Garantie», baptisé «Bassma Djazaïria», un outil d’identification du produit algérien sur un marché inondé par les importations.
Le Forum avait déjà été à l’origine d’une campagne dénommée «Mentoudj bladi» il y a plus d’une décade. Si on ajoute à ces initiatives la loi sur la préférence nationale (qui profiterait à moins de 20% des PME) qui donne la priorité aux entreprises algériennes dans les marchés publics, ainsi que la relance prévue d’un crédit à la consommation destiné exclusivement aux produits fabriqués localement, il est aisé de constater que ce ne sont pas les initiatives qui manquent. Pourtant, dans les faits le produit fabriqué en Algérie n’a jamais cédé autant de terrain face aux importations dont la facture a dépassé ces dernières années les 50 milliards de dollars.
Selon l’économiste Abderrahmane Mebtoul, 70% des besoins des ménages et des entreprises sont importés. Dans le secteur des médicaments, l’Algérie importe les 2/3 de sa consommation. Ses besoins alimentaires sont couverts par les importations à hauteur de 30 à 40%. L’Algérie importe aussi 60% de sa consommation en céréales et en poudre de lait. Dans le domaine du textile, seuls 5% du marché sont couverts par la production nationale, selon Amar Takjout, porte-parole de la fédération des textiles.
Globalement, le taux d’intégration de la majorité des entreprises algériennes ne dépasse pas les 20%. Un handicap majeur quand il a fallu définir ce qu’est réellement un produit national pouvant être éligible au crédit à la consommation. Aujourd’hui, avec l’amenuisement des ressources du pays, nul doute que le gouvernement devra trouver autre chose qu’une foire ou une campagne de sensibilisation pour faire du produit algérien un substitut aux importations.
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