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De retour d’Alger où il s’est rendu pour présenter ses condoléances à la direction du FFS après le décès de Hocine Aït Ahmed, les bagages de l’ancien Premier ministre ont été soumis à une fouille humiliante et très déplacée. Abderrahman Youssoufi envisagerait de porter plainte.
Abderrahman Youssoufi s’est rendu en Algérie pour présenter ses condoléances à la direction du Front des forces socialistes (FFS) suite au décès, le 22 décembre en Suisse, du leader historique Hocine Aït Ahmed. Le devoir d’un grand militant vis-à-vis d’un ancien compagnon de route accompli, l’ancien Premier ministre marocain a pris la direction de l’aéroport d’Alger pour quitter le pays voisin.
A l’aéroport Houari Boumediene, les douaniers algériens ont fouillé les bagages de Youssoufi comme s’ils avaient affaire au pire des terroristes. Les usages diplomatiques et les égards dus à un ancien fervent défenseur de la libération de l’Algérie et les sacrifices consentis pour défendre, en tant qu’avocat, les leaders du FLN, ont été mis de côté.
En arrivant à destination, Youssoufi découvre ses affaires sens dessus-dessous. «Ce désordre indescriptible, y compris dans ses effets les plus intimes, a considérablement affecté Ssi Youssoufi qui l’a ressenti comme une humiliation», nous confie notre source.
Qu’espéraient trouver les douanes algériennes dans les bagages d’un homme d’Etat marocain qui jouit du respect de tout le monde là où il met les pieds ? A moins que cette fouille ne soit un indice supplémentaire de l’état d’extrême agitation dans lequel se trouvent les autorités algériennes.
Après cette inacceptable humiliation, Abderrahman Youssoufi envisagerait, d’après nos informations, de porter plainte.
Cependant, reste une grande question à valeur d’énigme. Que va faire l’ambassade du Maroc en Algérie après cet affront subi par un ancien premier ministre ? Va-t-elle réagir ou regarder ailleurs comme si de rien n’était ?
La dépouille de Hocine Aït Ahmed, célèbre opposant algérien, sera rapatriée en Algérie le 31 de ce mois pour être inhumée dans son village près de Tizi Ouzou en Kabylie.
En traitant de la sorte l’un des amis intimes de Hocine Aït Ahmed, les autorités algériennes auraient-elles voulu se venger, à titre posthume, d’un homme qui a toujours dérangé ? Et avec cette «circonstance aggravante» qu’il avait des attaches familiales avec le Maroc…
Mohammed Boudarham
Abderrahman Youssoufi s’est rendu en Algérie pour présenter ses condoléances à la direction du Front des forces socialistes (FFS) suite au décès, le 22 décembre en Suisse, du leader historique Hocine Aït Ahmed. Le devoir d’un grand militant vis-à-vis d’un ancien compagnon de route accompli, l’ancien Premier ministre marocain a pris la direction de l’aéroport d’Alger pour quitter le pays voisin.
A l’aéroport Houari Boumediene, les douaniers algériens ont fouillé les bagages de Youssoufi comme s’ils avaient affaire au pire des terroristes. Les usages diplomatiques et les égards dus à un ancien fervent défenseur de la libération de l’Algérie et les sacrifices consentis pour défendre, en tant qu’avocat, les leaders du FLN, ont été mis de côté.
En arrivant à destination, Youssoufi découvre ses affaires sens dessus-dessous. «Ce désordre indescriptible, y compris dans ses effets les plus intimes, a considérablement affecté Ssi Youssoufi qui l’a ressenti comme une humiliation», nous confie notre source.
Qu’espéraient trouver les douanes algériennes dans les bagages d’un homme d’Etat marocain qui jouit du respect de tout le monde là où il met les pieds ? A moins que cette fouille ne soit un indice supplémentaire de l’état d’extrême agitation dans lequel se trouvent les autorités algériennes.
Après cette inacceptable humiliation, Abderrahman Youssoufi envisagerait, d’après nos informations, de porter plainte.
Cependant, reste une grande question à valeur d’énigme. Que va faire l’ambassade du Maroc en Algérie après cet affront subi par un ancien premier ministre ? Va-t-elle réagir ou regarder ailleurs comme si de rien n’était ?
La dépouille de Hocine Aït Ahmed, célèbre opposant algérien, sera rapatriée en Algérie le 31 de ce mois pour être inhumée dans son village près de Tizi Ouzou en Kabylie.
En traitant de la sorte l’un des amis intimes de Hocine Aït Ahmed, les autorités algériennes auraient-elles voulu se venger, à titre posthume, d’un homme qui a toujours dérangé ? Et avec cette «circonstance aggravante» qu’il avait des attaches familiales avec le Maroc…
Mohammed Boudarham
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