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le ministre marocain de l’Industrie :Nous sommes en pole position pour accueillir des délocalisations »

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  • le ministre marocain de l’Industrie :Nous sommes en pole position pour accueillir des délocalisations »

    Pour le ministre marocain de l'Industrie, le royaume chérifien dispose de tous les atouts pour attirer les investissements industriels chinois. Qui pourraient générer quelque 850 000 emplois.**

    Premier sommet Business to Business (B2B) entre le continent et la Chine, le Sino-African Entrepreneurs Summit, organisé les 26 et 27 novembre à Marrakech, a été l’occasion de présenter le Maroc aux entreprises chinoises, et vice versa. Une rencontre qui a donné lieu à « plus d’une trentaine d’investissements lourds dans différents secteurs », selon Moulay Hafid Elalamy, le ministre marocain de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique.

    Jeune Afrique : Quel objectif s’est fixé le Maroc en matière d’investissements chinois ?

    Moulay Hafid Elalamy: Des changements structurels s’opèrent actuellement en Chine. Il y a un recentrage stratégique sur la consommation domestique, à l’origine d’une hausse continue des salaires depuis 2010. Une partie de la production industrielle chinoise sera relocalisée à l’intérieur même du pays et, forcément, chez ses voisins, mais aussi dans des pays plus lointains, en particulier en Afrique. À cet égard, le Maroc est en pole position pour accueillir des investissements industriels chinois. Nous avons conduit une démarche qui a permis d’identifier précisément quels pouvaient être les secteurs les plus propices à l’accueil d’IDE [investissements directs étrangers] émanant de la Chine, et il existe un fort potentiel de création d’emplois à moyen terme dans ces secteurs. L’objectif aujourd’hui est d’activer tous les leviers identifiés pour capter le plein potentiel d’investissement et maximiser les créations d’emplois.

    Est-il réaliste de dire que les délocalisations chinoises pourraient permettre de créer 850 000 emplois au Maroc ?

    Le potentiel d’emplois chinois délocalisables pourrait atteindre 85 millions, selon les estimations de la Banque mondiale, et, d’après son ancien économiste en chef, Justin Lin, près de 10 % de ces emplois pourraient revenir à l’Afrique. Il me semble donc réaliste de penser que le Maroc peut en capter une part non négligeable. La question qui importe le plus est celle de l’horizon de temps. Ces emplois ne se délocaliseront pas du jour au lendemain et nécessiteront, de la part des États qui souhaitent en bénéficier, la mise en place de mesures adéquates.

    Le Maroc a fait le choix d’une économie ouverte et libérale et tous les investisseurs étrangers y sont les bienvenus
    En s’installant dans le pays, les sociétés chinoises ne risquent-elles pas de mettre en difficulté les entreprises marocaines ?

    C’est une vision complètement dépassée. Le Maroc a fait le choix d’une économie ouverte et libérale et tous les investisseurs étrangers y sont les bienvenus. Si des entreprises chinoises s’installent au Maroc, elles deviennent de fait des entreprises marocaines qui contribuent à la valeur ajoutée nationale. À mon sens, la concurrence est saine car elle permet aux opérateurs de réviser leur positionnement, d’améliorer leur compétitivité et d’innover. Il ne ressort que du positif de la compétition. Par ailleurs, nous avons très tôt fait le choix de l’ouverture et nos entreprises subissent en l’occurrence une concurrence internationale. Je préfère que les entreprises chinoises s’installent au Maroc plutôt que nous ayons à subir leur concurrence depuis la Chine.

    Qu’apporte le Maroc à la relation Chine-Afrique ?

    Grâce à l’inclination africaine du Maroc portée par le roi Mohammed VI, le gouvernement et les opérateurs marocains ont développé d’excellentes relations avec de nombreux pays africains. Le royaume connaît et comprend l’Afrique, et les entreprises marocaines sont aujourd’hui « rodées » à leur continent. Or, si la Chine souhaite poursuivre de manière efficace son développement en Afrique, elle devra compter sur des partenaires africains solides. De surcroît, le royaume est une plateforme d’échanges fortement connectée à l’Europe, et il pourrait donc apporter cette ouverture supplémentaire au partenariat sino-africain. Dans cette relation tripartite, le Maroc a un rôle prépondérant à jouer.

    jeune Afrique

  • #2
    Est-il réaliste de dire que les délocalisations chinoises pourraient permettre de créer 850 000 emplois au Maroc ?

    Il a parlé au conditionnel ,il est optimiste comme il est le président fondateur du Groupe Saham, acteur marocain de référence dans des métiers de service à forte valeur ajoutée : assurance, assistance, offshoring, santé et immobilier.
    il est présent dans plus 20 pays africains

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    • #3
      c'est la banque mondiale qui a avancé le chiffre des 85 millions d'emplois que la chine va delocaliser dans le monde.
      en plus pour contrer le ralentissement de sa croissance, la chine devra investir 100 mds $ d'ici 2020 (forum chine afrique),
      en plus la chine prepare avec les europeens un fond d'investissement de 300 mds $ destiné à l'europe,
      sans oublier l'abrogation de la politique du fils unique.....

      les objectif de alamy ne sont pas si irréalistes que ça, c'est faisable mais il va falloir bousculer les préférences de la chine pour les pays de l'afrique de l'est
      "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
      Johann Wolfgang von Goethe

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      • #4
        trouves tu le discours de ce pseudo ministre, qui est sensé être dans l'action (l'exécutif) sur le court et moyen terme, digne de sa fonction?

        La question qui importe le plus est celle de l’horizon de temps. Ces emplois ne se délocaliseront pas du jour au lendemain et nécessiteront, de la part des États qui souhaitent en bénéficier, la mise en place de mesures adéquates.
        il veut créer 850 000 emplois mais il ne sait pas en combien de temps, il y a des limites à l'incompétence ..

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        • #5
          Un ministre compétent ne fait pas que gérer le pays au jour le jour , il a aussi pour rôle de projeter son secteur sur le long terme , dans 20 ou 30 ans
          C'est certe un art plus difficile que de prévoir la rosée du matin mais tout les grands pays planifient sur une échelle aussi longue

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          • #6
            Un ministre compétent ne fait pas que gérer le pays au jour le jour , il a aussi pour rôle de projeter son secteur sur le long terme , dans 20 ou 30 ans
            parce que les chinois vont l'attendre et créeront leur 85 millions d'emplois en 30 ans?

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            • #7
              Le manque de flexibilité algérien versus le buffet gratuit marocain basé sur la bonasserie excessive et l’infra-humanisme.
              Un point positif, l'Algérie construit son économie quitte à se l'acheter et se l'approprier.
              Le Maroc ne possède pas ses leviers économiques, ni ses décisions politiques d'ailleurs.
              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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              • #8
                Il aurait été plus appréciable que ce ministre annonce des projets marocains ou en joint-venture avec des chinois (ou autres). On en est toujours à "on fait le terrassement dans quelques zones et nous attendons d'éventuels investisseurs (qui emploient mais qui rapportent peu)".

                Dans un prochain entretien, peut être !

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                • #9
                  Tout les pays du monde use d'une compétition féroce pour attiré les investisseurs étrangers, de l Suisse, la Belgique en passant par le Canada, les USA, le Mexique et j'en passe mais les caporaux bac moins 10 sont plus intelligent que tout ceux beaux monde

                  Commentaire


                  • #10
                    Le manque de flexibilité algérien versus le buffet gratuit marocain basé sur la bonasserie excessive et l’infra-humanisme.
                    Un point positif, l'Algérie construit son économie quitte à se l'acheter et se l'approprier.
                    Le Maroc ne possède pas ses leviers économiques, ni ses décisions politiques d'ailleurs.
                    Pourtant pour Renault, l'Algérie a fait du gratuit et elle s'est même engagée à acheter les invendus, pour avoir quoi une atelier de montage SKD !

                    La technologie ne s’achète pas, concernant la stratégie marocaine elle est simplement réaliste et prend part à l'organisation mondiale du travail.

                    Il aurait été plus appréciable que ce ministre annonce des projets marocains ou en joint-venture avec des chinois (ou autres). On en est toujours à "on fait le terrassement dans quelques zones et nous attendons d'éventuels investisseurs (qui emploient mais qui rapportent peu)".

                    Dans un prochain entretien, peut être !
                    Jawzia, si c'est tellement facile explique nous pourquoi l'Algérie ne réussit pas dans ce domaine ? Pourquoi ne ramasse-t-elle que les projets mineurs sans intérêts économique pour le pays ?
                    Dernière modification par iridium, 29 décembre 2015, 01h12.

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                    • #11
                      Il aurait été plus appréciable que ce ministre annonce des projets marocains ou en joint-venture avec des chinois (ou autres). On en est toujours à "on fait le terrassement dans quelques zones et nous attendons d'éventuels investisseurs (qui emploient mais qui rapportent peu)".

                      Dans un prochain entretien, peut être !

                      Jawzia


                      T'es sérieux là où bien c'est encore l'aigreur qui te fait parler ?!!

                      Tu ne parlerais pas de ton pays qui passe son temps à faire des effets d'annonce sans lendemain et quand bien même il réalise quelque chose c'est pour copier le Maroc et de façon ridicule (cas de l'Usine Renault).

                      Le Maroc, deuxième pays africain le plus attractif pour les IDE.


                      Selon un rapport de la Banque africaine de développement, les économies africaines progressent d'une manière plus rapide que les autres continents, notamment après l'essoufflement des économies asiatiques. A cet égard, sur les 54 pays africains, 26 ont désormais atteint le statut de pays à revenu intermédiaire.

                      D'après la dernière édition de la revue du groupe Financial Times, FDI Intelligence, le Maroc devient le 2ème pays le plus attractif en termes d'investissements directs étrangers (IDE) sur le continent africain, après l'Afrique du Sud et devant l'Egypte. FDI intelligence a analysé, dans un rapport intitulé "African Countries of the Future 2013/14" (Pays africains du futur 2013/14), plusieurs facteurs dont le potentiel économique, l'environnement de travail et les conditions salariales, la compétitivité, les infrastructures ou les facilités business.
                      Le Maroc se classe également deuxième dans la catégorie Infrastructure et quatrième en "convivialité" dans le travail. En 2013, le Nigeria et le Botswana font leur entrée dans le top 10. L'Afrique du Sud attire près d'un cinquième des investissements directs étrangers de tout le continent. En 2012, les IDE dans le pays se sont élevés à 4,6 milliards de dollars et ont permis la création de 14 000 emplois. En dépit d'une baisse de 17% de ses investissements directs étrangers, le Maroc s'est tout de même octroyé en 2012, 8,3% de la part du gâteau du continent. Il a drainé 2,84 milliards de dollars d'investissements directs étrangers et retrouve son niveau d'avant la crise mondiale. Le Maroc, à lui seul, a accaparé 25% des IDE destinés aux cinq pays de l'Afrique du Nord.
                      Première destination des IDE en Afrique du Nord en 2012
                      Première destination en Afrique du Nord pour l'année 2012 pour les IDE entrants et premier investisseur en Afrique francophone, le Maroc dispose de plusieurs atouts pour être le moteur-clé d'une dynamique régionale. Selon les données du ministère marocain de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies, le Maroc a pu, en 2012, drainer 32 milliards de dirhams (1 dollar équivaut à 8 dirhams) d'IDE, dont 26% a été captés par l'industrie.
                      Pour Ahmed Fassi Fihri, président de l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI), le Maroc attire des investisseurs "qui viennent pour gagner des points de compétitivité, en produisant au Maroc et en réexportant à partir du Maroc". M. Fassi Fihri a noté que les recettes des IDE entrants, au titre de la période 2010-2012, se sont chiffrées à 30 milliards de dirhams, ce qui représente un "saut quantitatif important depuis l'année 2000". En 2012, ce sont 70 projets marocains qui ont attiré les capitaux étrangers, ce qui permet au pays d'afficher une croissance des IDE de 10% par rapport à 2011.
                      Les secteurs les plus attractifs
                      Certaines niches au Maroc continuent plus que d'autres d'attirer autant les investisseurs. Premier pôle à s'illustrer, celui de la banque/finance qui s'est taillé la plus grande part au niveau des flux de capitaux étrangers. Le secteur a en effet capté pas moins de 932 millions d'euros bruts d'IDE, dynamisé par des arrivées massives d'investissements opérées par plusieurs groupes français, et qui ont intégré à bras-le-corps le secteur bancaire marocain. L'autre secteur qui a également continué à bénéficier de l'arrivée massive d'IDE est celui du tourisme. Les cours élevés du pétrole ont aussi poussé de nombreux opérateurs étrangers à venir tenter leurs chances dans le désert marocain. De nouvelles licences d'exploration pétrolière ont ainsi été délivrées. Mais c'est dans le domaine des énergies propres que les investisseurs sont les plus attendus.
                      En effet, pour réduire sa dépendance vis-à-vis de l'extérieur (le pays importe plus de 90% de ses besoins énergétiques), le gouvernement marocain a décidé de réagir via une nouvelle stratégie. Près de 20% de la production électrique nationale devrait donc provenir de sources d'énergie alternatives, à commencer par le solaire et l'éolien.


                      maghrebemergent

                      Décidément tu es capable de tout !!

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                      • #12
                        iridium, t'as encore envie de voir les vidéo du hangar dit Daimler ou de Hisense, oups pardon condor... ou de la fonderie qui ressemble à un atelier d'artisanat (fer forgé)... etc etc etc

                        Pourtant pour Renault, l'Algérie a fait du gratuit et elle s'est même engagée à acheter les invendus, pour avoir quoi une atelier de montage SKD !
                        ce n'est plus de l'aplaventrisme... dkhoul w dir ma bghit f ddar...

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                        • #13
                          Soyez indulgents mes frères marocains et compréhensifs.

                          L'Algérie s'engage aujourd'hui sur une voie que le Maroc a emprunté il y a plus d'un demi siècle !

                          Ce sera dur pour l'Algérie comme ça l'a été pour le Maroc mais avec de la persévérance, du sérieux et surtout de la patience, l'Algérie pourra elle aussi, un jour, devenir autre chose qu'un pays qui vit de sa rente pétrolière.

                          Des centaines de milliards de dollars ont été malheureusement gaspillés par Bouteflika et sa clique mais, comme disait Confucius, il n'est jamais trop tard pour bien faire !

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                          • #14
                            et dire qu'il y on a ici qui traite ce ministre d'incompetent alors qu'il a construit un empire africain d'assurance, alors qu'eux ils passent leurs journées derrière un écran a chercher les mauvaises nouvelles du voisin.... comme disait l'autre allah y3tina wjehkoum nbi3ou bih maticha f ramadan

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                            • #15
                              iridium, t'as encore envie de voir les vidéo du hangar dit Daimler ou de Hisense, oups pardon condor... ou de la fonderie qui ressemble à un atelier d'artisanat (fer forgé)... etc etc etc
                              Le moindre hangar passe pour une usine ultra moderne, même quand la video ou l'article disent le contraire...

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