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ENIE, Industrie électronique : Au service du développement

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  • ENIE, Industrie électronique : Au service du développement

    Haute technologie de pointe, la filière de l’électronique s’est en fait introduite il y a déjà quelque temps dans le pays pour évoluer à une vitesse vertigineuse au gré des investissements opérés dans le cadre d’un choix politique reposant sur la mise en place d’une industrie industrialisante et maintenir une cadence de manière à être en prise avec ses progrès et les découvertes en la matière et s’adapter à ses exigences.


    Par A. Bellaha

    Haute technologie de pointe, la filière de l’électronique s’est en fait introduite il y a déjà quelque temps dans le pays pour évoluer à une vitesse vertigineuse au gré des investissements opérés dans le cadre d’un choix politique reposant sur la mise en place d’une industrie industrialisante et maintenir une cadence de manière à être en prise avec ses progrès et les découvertes en la matière et s’adapter à ses exigences.

    L’ENIE a été le fondement de cette option où le fer de lance de cette filière plus que jamais au centre des priorités également dans le programme pédagogique de l’université pour permettre cette familiarisation, cette maîtrise et cette connaissance de son processus à mettre à la disposition du développement national et de la modernisation du pays. Et il ne faut pas se focaliser sur la fabrication de produits grand public ou domestiques face à l’immensité des champs d’action et de recherche de cette filière à exploiter dans tous les secteurs d’activité. Bref, une variété d’opportunités technologiques s’offre pour la perfection de tout système de fonctionnement et de gestion. L’ouverture du marché national et sa libéralisation furent aussi une occasion pour conforter les assises de cette plate-forme électronique, participer à la promotion d’une gamme de nouveaux produits et susciter une concurrence. La part de contribution du privé a été d’un grand apport pour l’inondation du marché et la création de richesses. Cependant, force est de constater qu’une certaine dualité était sournoisement livrée sans pour autant se soucier de ces notions de complémentarité et d’efficacité, des paramètres essentiels dans une économie se voulant florissante et performante. Le cliché — public et privé — se collait à la peau pour empêcher toute tentative de rapprochement et œuvrer ensemble dans le sens de l’intérêt national. C’est là d’ailleurs où réside la justesse de cette nouvelle stratégie du gouvernement qui a eu le mérite de briser le tabou, de lever l’amalgame et de remettre le pendules à l’heure. Public et privé doivent désormais se confondre dans cette nouvelle dynamique pour se redéployer et activer en concertation et pourquoi pas en partenariat dans la perspective de promouvoir une production nationale, répondre aux besoins des populations et générer des richesses. Un véritable défi est à relever en ces temps de crise. Un défi à la mesure des capacités et du capital expérience de cet outil de production désormais national dont la rentabilité est de nature à avoir des répercussions économiques certaines sur le pays. Sidi Bel-Abbès et Bordj Bou-Arréridj, ces zones des hauts plateaux qui constituent les deux pôles de l’electronique, sont immanquablement en mesure de servir de locomotive pour mener à destination cette filière et la rendre utile, au-delà de la satisfaction d’un besoin, dans le perfectionnement d’un système de fonctionnement, l’efficacité d’un mode de gestion et la rentabilité d’une production industrielle
    A. B.

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    ENIE : la remise à niveau


    Le cauchemar a été vécu avec une grande tristesse et une profonde amertume par les gestionnaires de l’entreprise à la suite de l’incendie qui a provoqué des dommages importants à la nouvelle unité d’intégration électronique, notamment et fraichement mise en œuvre pour la promotion de la filière et sa mise à la disposition du secteur industriel. Des contrats furent signés avec la Sonatrach, les télécommunications et l’éducation pour la fabrication de cartes de mémoire et la modernisation d’un système de fonctionnement de ces organismes et etablissements. Un concertation a été même engagée avec les dirigeants de l’usine Renault d’Oran dans la perspective d’assurer une certaine intégration dans le montage des véhicules. En clair, une nouvelle approche a été mise en œuvre pour la relance de cette imposante société, fleuron de l’industrie électronique après des phases consacrées à l’effacement de sa dette et la mobilisation de fonds pour son redéploiement et la modernisation de ses équipements. Aussi dur et éprouvant soit-il, ce cauchemar n’est qu’un souvenir au vu de cette mobilisation relevée au sein du collectif et du soutien de l’Etat manifesté par le déplacement sur les lieu du ministre de l’Industrie, Abdesleme Bouchouareb, et couronné par la mise en place de crédits destinés à une construction d’une nouvelle unité.
    « La production doit reprendre impérativement dans les plus brefs délais et le gouvernement s’engagera pour la remise à niveau de cette unité … », devait-il lancer à l’adresse du collectif et des élus des régions comme pour exprimer une détermination à aller au bout de l’effort pour redorer le blason de ce pôle électronique et lui permettre d’assurer efficacement ses missions qui s’articulent autour de la fabrication de produits électroniques grand public et profesionnels. Une fabrication avec également des activités annexes et diverses dans l’électronique grand public, les composants electroniques, les circuits imprimés, les composants métallo-plastic, l’électronique professionnelle, et les prestations de service et de formation. En d’autres termes, une entreprise qui se veut conformément à la stratégie nationale, ce noyau moteur de la plate-forme électronique grand public professionnelle s’appropriant les technologies de la filière pour le bénéfice du plus grand nombre d’opérateurs du pays. Sur ce registre, le plan de redéploiement et de développement a pour objectif d’asseoir une plate-forme électronique qui se présente sous la forme de plusieurs entités disposées en grappes, chacune dans un segment d’activités bien distinctes, mais complémentaires pour l’ensemble de la filière. « Il y a une redéfinition conformément à une stratégie nationale et à la suite de l’adoption du plan de développement. Il s’agit de reconquérir les parts des marchés de l’électronique grand public en adaptant notre produit par la généralisation du TV LED, l’abandon du conventionnel et le lancement de produits Smart dans le domaine de l’audio-visuel.
    Par ailleurs, nous œuvrerons pour le développement de nouvelles activités à forte valeur ajoutée telles que la promotion de produits des produits professionnels et sous-ensembles (cartes, modems, monitors, régulateurs et les solutions énergétiques à base de photovoltaïque. Enfin se positionner en EMS (electronic manufacturing service), c’est-à-dire produire pour le compte de partenaires avec ce souci d’apposer la marque de notre entreprise… », note le directeur général, Bekkara Djamel, qui relève le pragmatisme et la force de cette reconfiguration.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2

    Un repère de la cité


    Créée dans les années 1970, juste âpres la promotion de la ville de Sidi Bel-Abbès au rang de chef-lieu de wilaya à la faveur d’un découpage administratif, l’ENIE a constitué depuis un des repères de cette cité pour que sa population vive au rythme des mouvements de son collectif et reste à l’écoute de ses innovations. Un lien au caractère d’indéfectibilité si établi, s’est tissé au fil des années pour développer une complicité et se confondre dans un décor local. Autrefois Sonelec avant sa restructuration et l’implantation de sa direction générale au niveau de son site, cette boîte avec ses 4.000 travailleurs a influé sur l’évolution de la wilaya pour constituer un paramètre d’évaluation ou un argument de taille dans la programmation des équipements collectifs. Même dans l’émancipation de la femme belabbesienne jusque là confinée dans son espace et guidée par les traditions si conservatrices, elle fut par le recrutement de plus de 2.000 ouvrières et cadres à la suite d’une formation d’un grand apport pour briser tous les tabous et imposer une présence féminine. Et la perception d’un tel jugement est ressenti vivement au niveau de ces zones rurales ou des hauts plateaux lorsqu’elle se redéploie pour créer deux unités respectivement à Telagh et à Ras El Ma spécialisées dans l’audio et les antennes. Fleuron de l’industrie électronique grand public, elle a favorisé une familiarisation avec cette haute technologie de pointe pour permettre à la jeunesse locale de se spécialiser en la matière et de développer un créneau de sous-traitance en support à l’activité de fabrication et de montage. C’est au milieu des années 1980 qu’un essor assez singulier devait être signalé à la suite d’une parfaite maîtrise du processus de production et l’extension des activités, notamment dans le domaine médical. Des unités étaient créées un peu partout à travers le territoire national de la dimension de cette imposante entreprise aux énormes potentialités humaines et matérielles. Elle s’est même permise de se lancer dans la photovoltaïque avec la mise au point des premiers panneaux solaires en 1986. L’unité des semi-conducteurs évoque encore des souvenirs pour ces anciens cadres et professeurs de l’université qui ont créé une cellule de recherche en micro-électronique et conçu un certain nombre de projets de développement de la filière et de la promotion industrielle. Cette étroite collaboration pesait sur l’action des pouvoirs publics et les amener constamment à s’y référer à l’approche de ces techniciens et enseignants. Des traditions de consultation, d’échanges et de dialogue étaient instaurées pour conditionner cet environnement local si sensible aux actes de recherche accomplis par cette cellule. Des actes encore portés à la connaissance des étudiants des filières technologiques pour la perfection de leur formation et de l’opinion en général grâce à une communication des dirigeants de cette entreprise. C’est au niveau du volet social que les répercussions demeuraient davantage concrètes au vu de la métamorphose de cette cité jadis se contentant de l’existence de quelques administrations publiques qui assuraient des prestations. L’implantation de cette entreprise a effectivement a eu des effets considérables sur la vie de la population locale et l’augmentation de son pouvoir d’achat. « Le développement de cette wilaya transite systématiquement par la promotion et le devenir de cette boîte », nous confiait à l’époque son gestionnaire. Et autant d’équipements collectifs ont été réalisés à l’indicatif de cette entreprise pour conforter les assises de cette wilaya et reconfigurer dans une certaine mesure le tissu urbain de son chef-lieu. Faut-il préciser que la première société de médecine de travail a été créée au niveau du site résidentiel de cette entreprise pour aborder les différentes maladies provoquées par les nuisances et les contamination des équipements industriels et concevoir une approche de prévention. Une cadence soutenue était observée au niveau des unités de cette entreprise et de son centre de recherche dominant souvent une actualité nationale de par des innovations technologiques et de la mise au point continu de nouveaux produits. Naturellement, elle ne pouvait échapper à ces turbulences constatées depuis 1991 et de l’instabilité des cadres-dirigeants pour connaître des perturbations et sombrer dans l’anonymat. La restructuration a davantage anticipé une chute limitant le champ d’action de cette boîte qui a axé son action sur le montage et balayant de facto un esprit de recherche et d’intégration. Elle a failli fermer ses portes d’ailleurs sans le concours de l’Etat sous le regard impuissant de ces centaines de travailleurs pour la plupart au chômage technique. De dures épreuves subies par finalement toute une ville dont le repère a été perdu. Une telle situation a été souvent l’objet ou le thème développé par une classe politique lors des différentes campagnes électorales pour accrocher une masse ouvrière et gagner sa sympathie. Au gré d’une nouvelle ère, de grandes décisions ont été prises permettant à cette entreprise de renouer avec ses marques et ses traditions. Effacement de la dette, mobilisation d’un fonds pour la modernisation de ses équipements et un plan de redéploiement, une nouvelle stratégie est dégagée pour réhabiliter cet outil de production électronique et se mettre au service de l’économie nationale.
    A. B.

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    Les épreuves d’une entreprise

    L’incendie qui a causé des dommages considérables à la nouvelle unité de l’intégration électronique durant le mois d’octobre constitue une énième épreuve pour l’ENIE qui tente de la surmonter. Soutenus dans leur acte de réhabilitation de cette unité par l’Etat qui par la voix du ministre de l’Industrie, Bouchouareb Abdeslem a affiché sa disponibilité pour la modernisation d’un processus de production, les cadres-dirigeants se sont mobilisés pour relever le défi. Une reprise d’abord de l’activité dans des locaux fraichement aménagés et un début de travaux de réalisation d’une nouvelle unité dont la réception est prévue en juillet prochain, le pari semble être gagné. En fait, l’ENIE n’est pas à ce premier obstacle puisque par le passé elle a dû faire face à des situations davantage problématiques. On citera entres autres l’incendie de l’unité Audio de Telagh lors de cette conjoncture éprouvante d’une étape sombre de l’histoire du pays et l’assassinat de son directeur, la fermeture d’autres ateliers de fabrication, l’absence d’un plan de charge, le manque de moyens financiers pour payer le personnel. Autant d’épreuves subies ayant remis en cause parfois son existence. Par la foi et l’engagement de son collectif rajeuni en la circonstance, elle a tenu et résisté pour s’inscrire dans le temps et l’espace et se mettre au même diapason d’une vision de promotion d’une production nationale et de rentabilisation d’un secteur industriel. Une vision devant assurer une croissance et générer une richesse pour ne point dépendre des ressources au caractère éphémère des hydrocarbures.
    A. B.

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    Un futur pôle technologique


    Un complexe de machinisme agricole en partenariat avec les Finlandais, une faculté des sciences électroniques, une école supérieure de l’informatique et bientôt une usine de télécommunications au compte de l’ANP, Sidi Bel-Abbès est appelée à devenir un grand pôle technologique pour rayonner, guider l’action des opérateurs et accompagner la modernisation du secteur industriel en général. À la faveur d’un élan d’équipement et d’industrialisation de l’Etat, elle a connu une grande mutation valorisant ainsi sa position géographique. Même les voies de communications ont été davantage aménagées et multipliées surtout pour promouvoir une circulation aujourd’hui fluide des biens et des personnes. Un passage de l’autoroute Est/Ouest sur une distance de 71 km, une extension du réseau de chemin de fer pour mener jusqu’au sud du pays et autres jonctions, Cette wilaya dispose de tous les atouts pour influer sur le cours des événements et se singulariser par l’exploitation de l’ensemble de ces énormes potentialités.
    A. B.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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