Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Hausse de 10% à 473 milliards de dirhams de la dette intérieure du Trésor

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Hausse de 10% à 473 milliards de dirhams de la dette intérieure du Trésor

    Le recours du Trésor uniquement au marché intérieur pour financer son déficit budgétaire a creusé le niveau de l’encours de la dette intérieure. Les charges de la dette ont augmenté de 14,3% à 25,70 milliards de dirhams.
    Alors que la croissance du PIB ne devrait pas dépasser la barre des 4,5% en 2015, et ce malgré une très bonne année agricole, l’endettement intérieur continue de se creuser à un rythme très soutenu. En effet, au terme des 11 premiers mois de l’année en cours, l’encours de la dette intérieure affiche une progression de 10,65% pour atteindre 472,9 milliards de dirhams.

    Une forte hausse qui s’explique par plusieurs facteurs. D’abord, la persistance du déficit budgétaire qui s’est établi à 41,6 milliards de dirhams à fin novembre 2015, en diminution certes par rapport à son niveau de la même période de l’exercice précédent (-50,60 milliards de dirhams).

    Un déficit que le Trésor a comblé en recourant exclusivement à l’endettement intérieur via le marché des adjudications. Sur ce marché, les souscriptions du Trésor ont atteint 142,3 milliards de dirhams pour des remboursements ressortant à 97,4 milliards de dirhams, soit des levées nettes d’un montant de 45 milliards de dirhams qui ont augmenté sensiblement l’encours de la dette intérieure.

    Ensuite, non seulement le Trésor n’a pas eu recours au marché international de la dette, il a continué à se désendetter sur celui-ci en s’acquittant des charges d’intérêt de la dette se chiffrant à 3 milliards de dirhams au titre des 11 premiers mois de l’année.

    Par ailleurs, la hausse de l’endettement s’explique aussi par la chute des dons des pays du Golfe tombés à seulement 1,975 milliard de dirhams à fin novembre 2015 contre 10,713 milliards de dirhams à la même période de l’année dernière réduisant ainsi les ressources du Trésor et accentuant le niveau du déficit budgétaire et donc le recours à l’endettement intérieur.

    Conséquence, les charges en intérêt de la dette ne cessent de croître. Pour les 11 premiers mois de l’année en cours, celles-ci ont progressé de 14,3% pour atteindre 25,70 milliards de dirhams dont 22,72 milliards de dirham (+14,9%) au titre de la charge de la dette intérieure et 3 milliards relatifs à la charge de la dette extérieure (+9,9%).
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

  • #2
    La mise en gras est volontaire de ma part , afin de tirer au claire cette histoire de dons et leur influence sur le budget de l'état.

    Ce n'est pas une critique, chacun fait avec les moyens du bord.




    .
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

    Commentaire


    • #3
      L'explication est simple Azouz :


      Donc lorsqu'il n'y a pas (ou peu) de dons, c'est par l'endettement que le déficit est comblé.

      Commentaire


      • #4
        La mise en gras est volontaire de ma part , afin de tirer au claire cette histoire de dons et leur influence sur le budget de l'état.
        Salut azouz,
        Il s'agit en fait du même don de 5 milliards de $ (non renouvelable, accorder une seul fois) espacé sur 5 ans et dont on parle depuis plusieurs années...si les prix du pétrole restent bas...en réalité, le Maroc pourra baisser son déficit publique à 3% du PIB (ce qui est acceptable)...en revanche si le prix de l’énergie augmente alors il faudra dans ce cas élargir l'assiette fiscale (c'est possible, mais il faudra du courage politique)

        Commentaire


        • #5
          il faudra dans ce cas élargir l'assiette fiscale
          En augmentant les impôts ? Pas une bonne idée. Les entreprises sont en difficulté en guettées par la faillite, l'endettement et les difficultés de trésorerie.

          Le contribuable ? Faut pas réveiller la bête. Reste donc l'intégration de l'informel dans la sphère formelle : oui mais c'est pas gagné !

          Commentaire


          • #6
            En augmentant les impôts ? Pas une bonne idée. Les entreprises sont en difficulté en guettées par la faillite, l'endettement et les difficultés de trésorerie.
            j'ai pensé plutôt à ceux qui paient pas (ou peu) d’impôt, comme les gros propriétaires terriens + un impôt sur la fortune (qui soit raisonnable bien sur...1 ou 2% maximum)
            Le contribuable ? Faut pas réveiller la bête. Reste donc l'intégration de l'informel dans la sphère formelle : oui mais c'est pas gagné !
            oui, tout à fait.

            Commentaire


            • #7
              Celui sur la fortune est envisageable. La levée de l'exonération fiscale pour les propriétaires terriens le sera en 2016.

              Maintenant qu'est ce que ça rapporte ? Faudra voir.

              Commentaire


              • #8
                Celui sur la fortune est envisageable.
                Ah bon , et le prmier concerné serait d'accord ?




                .
                .


                Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                Commentaire


                • #9
                  Avec une dette publique qui caracole à 81% du PIB, les solutions de bricolage ne serviront à rien.

                  Commentaire


                  • #10
                    Avec une dette publique qui caracole à 81% du PIB, les solutions de bricolage ne serviront à rien.
                    Rassurez-vous mon cher ami. Nous maitrisons la situation. oeilfermé

                    Avec un baril à 36,73 dollars, l'avenir s'annonce rose !

                    Il est évident que si le Maroc était un producteur d'hydrocarbures, nous aurions eu de sérieuses raisons pour nous inquiéter et pour paniquer.

                    Commentaire


                    • #11
                      Rassurez-vous mon cher ami. Nous maitrisons la situation.
                      A 81% de PIB et un déficit dont le colmatage dépend des dons du CCG, vous ne maitrisez que dalle.
                      Il est évident que si le Maroc était un producteur d'hydrocarbures,
                      Ya3ti liman yacha'a. En faiseur de pluie artificielle serait plus bénéfique

                      Commentaire


                      • #12
                        A 81% de PIB et un déficit dont le colmatage dépend des dons du CCG, vous ne maitrisez que dalle.
                        Vous donnez de l'importance à des bricoles qui n'en ont aucune.

                        La dette publique du Japon est supérieure à 220% du PIB. Et est supérieure à 100% depuis la fin des années 90 !

                        C'est la cas aussi pour la majorité des états de l'UE !

                        Donc, pas de panique ! L'avenir s'annonce prometteur pour le Maroc. oeilfermé


                        Je ne serais aussi optimiste si le Maroc était un producteur d'Hydrocarbures.

                        Commentaire


                        • #13
                          Commence ne pas te comparer au Japon, ni au 100 premiers du classement IDH.


                          A 5% de déficit budgétaire et en l'absence des dons du CCG (qui ont eux aussi leur difficultés), c'est autant de point qui iront à l'endettement. Les calculs sont vite fait.

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X