L'opposant Hocine Aït-Ahmed, décédé à Lausanne, le 23 décembre, a reçu des funérailles nationales, vendredi, dans son pays.
La dépouille de l'opposant Hocine Aït-Ahmed, l'un des pères de l'indépendance de l'Algérie, décédé le 23 décembre à Lausanne, a été rapatriée jeudi à Alger. Des funérailles dignes d'un chef d'Etat ont commencé sur ordre du président Abdelaziz Bouteflika.
L'opposant, qui vivait depuis 1966 dans la capitale vaudoise, devait être inhumé vendredi dans son village natal de Kabylie Aït-Ahmed, situé à 160 km au sud-est d'Alger.
Le cercueil enveloppé du drapeau national a été transporté par un avion d'Air Algérie, en provenance de Genève, à bord duquel se trouvaient l'épouse, les deux fils et la fille de l'illustre dirigeant politique.
Dernier hommage
Sur le tarmac de l'aéroport d'Alger, un détachement de la Garde républicaine a rendu hommage au «moujahid» (combattant, en arabe), décédé à l'âge de 89 ans au CHUV, des suites d'une longue maladie. Le cercueil a ensuite été exposé au milieu du salon d'honneur de l'aéroport où étaient diffusés des versets du Coran.
Le gouvernement, à sa tête le Premier ministre Abdelmalek Sellal, les présidents des deux chambres du Parlement et d'autres hauts responsables se sont recueillis en sa mémoire.
La dépouille a ensuite été acheminée vers le siège du Front des forces socialistes (FFS), le parti qu'il avait fondé en 1963, où des centaines de personnes se sont massées dès les premières heures de la matinée pour rendre un dernier hommage à l'opposant historique.
Des personnalités algériennes et étrangères, parmi lesquelles le leader du parti islamiste tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi, ont défilé devant le cercueil.
Deuil national
A la suite de son décès, le président Bouteflika, qui avait rendu hommage à ce «grand homme» ayant «accompli avec abnégation et dévouement son devoir de militant et de moudjahid», avait décrété un deuil national de huit jours.
Plusieurs chefs d'Etats ont également rendu hommage à Hocine Aït-Ahmed. Le président français François Hollande a notamment salué «l'une des grandes figures historiques (de l'Algérie), artisan de premier plan de son indépendance, et acteur engagé de la vie politique, dans un message à Abdelaziz Bouteflika, diffusé jeudi par l'agence de presse APS.
Hocine Aït-Ahmed était le dernier survivant des neuf «fils de la Toussaint», les chefs qui ont déclenché la guerre d'Algérie contre la puissance coloniale française le 1er novembre 1954. Dès l'indépendance du pays en 1962, il avait rompu avec ses frères d'armes, devenant un opposant intransigeant au régime qui avait pris le pouvoir.
tribune de genéve
La dépouille de l'opposant Hocine Aït-Ahmed, l'un des pères de l'indépendance de l'Algérie, décédé le 23 décembre à Lausanne, a été rapatriée jeudi à Alger. Des funérailles dignes d'un chef d'Etat ont commencé sur ordre du président Abdelaziz Bouteflika.
L'opposant, qui vivait depuis 1966 dans la capitale vaudoise, devait être inhumé vendredi dans son village natal de Kabylie Aït-Ahmed, situé à 160 km au sud-est d'Alger.
Le cercueil enveloppé du drapeau national a été transporté par un avion d'Air Algérie, en provenance de Genève, à bord duquel se trouvaient l'épouse, les deux fils et la fille de l'illustre dirigeant politique.
Dernier hommage
Sur le tarmac de l'aéroport d'Alger, un détachement de la Garde républicaine a rendu hommage au «moujahid» (combattant, en arabe), décédé à l'âge de 89 ans au CHUV, des suites d'une longue maladie. Le cercueil a ensuite été exposé au milieu du salon d'honneur de l'aéroport où étaient diffusés des versets du Coran.
Le gouvernement, à sa tête le Premier ministre Abdelmalek Sellal, les présidents des deux chambres du Parlement et d'autres hauts responsables se sont recueillis en sa mémoire.
La dépouille a ensuite été acheminée vers le siège du Front des forces socialistes (FFS), le parti qu'il avait fondé en 1963, où des centaines de personnes se sont massées dès les premières heures de la matinée pour rendre un dernier hommage à l'opposant historique.
Des personnalités algériennes et étrangères, parmi lesquelles le leader du parti islamiste tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi, ont défilé devant le cercueil.
Deuil national
A la suite de son décès, le président Bouteflika, qui avait rendu hommage à ce «grand homme» ayant «accompli avec abnégation et dévouement son devoir de militant et de moudjahid», avait décrété un deuil national de huit jours.
Plusieurs chefs d'Etats ont également rendu hommage à Hocine Aït-Ahmed. Le président français François Hollande a notamment salué «l'une des grandes figures historiques (de l'Algérie), artisan de premier plan de son indépendance, et acteur engagé de la vie politique, dans un message à Abdelaziz Bouteflika, diffusé jeudi par l'agence de presse APS.
Hocine Aït-Ahmed était le dernier survivant des neuf «fils de la Toussaint», les chefs qui ont déclenché la guerre d'Algérie contre la puissance coloniale française le 1er novembre 1954. Dès l'indépendance du pays en 1962, il avait rompu avec ses frères d'armes, devenant un opposant intransigeant au régime qui avait pris le pouvoir.
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