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MANQUE DE PLUIE : Y a-t-il risque de sécheresse ?

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  • MANQUE DE PLUIE : Y a-t-il risque de sécheresse ?

    Après plusieurs mois d’absence de la pluie, les agriculteurs appréhendent une éventuelle sécheresse. Pourtant cette situation ne semble pas inquiéter le ministère des Ressources en eau ni les spécialistes de la météorologie.

    Le déficit pluviométrique et les douces températures qui ont marqué les trois derniers mois inquiètent plus d’un. Une situation qui a d’ailleurs engendré de nombreux problèmes de travaux agricoles notamment l’assèchement des sols en surface. Les agriculteurs sont ainsi les premiers à souffrir de cette situation problématique. Le labour devient très difficile et les nouvelles cultures peinent à pousser et à se développer.
    Une inquiétude qui a d’ailleurs poussé le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs à appeler les imams à la prière de la pluie «Salat Al Istisqa». Cette prière a été ainsi accomplie le vendredi 18 décembre dernier, dans toutes les mosquées d’Algérie. Et depuis, les Algériens guettent la moindre goutte de pluie mais rien en perspective. Y a-t-il risque de sécheresse cette année ou pas ?
    L'absence de pluies significatives durant l’automne et le début de l’hiver semble pourtant ne pas inquiéter le ministère des Ressources en eau. Selon le ministre, il est «prématuré» de parler de sécheresse et d’un plan d'urgence pour sauver la saison agricole. S’exprimant récemment, Abdelouahab Nouri affirme que «certes, il y a un manque de précipitations durant les mois de novembre et de décembre mais il y en a eu durant les mois de septembre et octobre derniers».
    Se voulant rassurant, le ministre précise toutefois que le taux de remplissage des barrages est «satisfaisant» et il est appelé à «augmenter durant les prochains mois». Il rappelle que l’évaluation du niveau de remplissage des barrages s’effectue à partir du mois de janvier.
    Mêmes assurances du côté du directeur général de l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), Arezki Barraki, qui précise que le taux de remplissage des barrages a dépassé 66%, soit «le même niveau enregistré l'année dernière à la même période». Un taux qui selon lui a permis à l’Algérie de «passer une année confortable en matière d'approvisionnement en eau potable». Une sérénité que partage le spécialiste des questions météorologiques et environnementales, Cheikh Ferhat. «Nous sommes encore loin de la sécheresse car les mois d’octobre et de novembre derniers ont été assez arrosés», explique-t-il.
    Seulement ajoute-t-il, «le manque de pluviométrie enregistré notamment durant le mois de décembre dernier est une calamité naturelle».
    Le spécialiste assure que la situation actuelle va se «débloquer» dans les prochains jours précisant qu’une perturbation provenant de l’Atlantique pourra pénétrer le nord du pays et toucher notamment les wilayas de l’est et du centre à partir de samedi en fin de journée. «Une autre perturbation est attendue pour mardi prochain où tout rentrera dans l’ordre grâce aux chutes de pluie et aux baisses de températures», dit-il encore.


    Rym Nasri - Alger (Le Soir)
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    pas la peine de se voiler la face.

    il y a sécheresse et stress hydrique dans notre pays.
    et ca se confirme d'années en années. c'est un fait.

    et ce n'est pas avec les quelques pluies qui tombent, et les quelques usines de dessalement en eau potable qu'on dira que c'est réglé.

    il faut définir une vraie stratégie pour récupérer le maximum des eaux pluviales, pour sauver, puis développer notre agriculture. et par conséquent, notre sécurité alimentaire.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

    Commentaire


    • #3
      il faut définir une vraie stratégie pour récupérer le maximum des eaux pluviales, pour sauver, puis développer notre agriculture. et par conséquent, notre sécurité alimentaire.
      Trop compliquée ton histoire. Le gouvernement Algérien à travers son illustre ministre des habbous a trouvé la solution: LA SALAT!! plus de mosquées pour la salat de la pluie est la solution.
      Les prouesses d'Allah.

      Commentaire

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