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Le Turkménistan perd son autocrate, Saparmourat Niazov

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  • Le Turkménistan perd son autocrate, Saparmourat Niazov

    On le croyait immortel,helas ce n'est pas le cas,le père des turcs est mort,laissant les turkmènes orphelins,je me demande si on enterrera avec lui toute ses statues en or a la manière des pharaons.

    J'ai pris connaissance de l'existence de ce personnage de romans avec une émissions sur arte ,les firmes françaises font l'essentiel des affaires dans ce pays très riche en gaz avec des marges historiques, je parie que niazov n'est pas même au courant qu'il est mort parceque personne na ose lui dire ça vu la peur bleue qu'il fait régner.

    Le président à vie du Turkménistan Saparmourat Niazov est décédé jeudi d'une crise cardiaque après avoir dirigé ce pays d'Asie centrale d'une main de fer pendant 21 ans.

    Agé de 66 ans, cet ancien leader communiste avait conservé son pouvoir après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991. Il s'était alors proclamé président à vie et avait muselé l'opposition en faisant emprisonner journalistes et dissidents.

    Se faisant appeler "Turkmenbachi" (père des Turkmènes), il a rebaptisé le mois de janvier de son propre nom et le mois d'avril de celui de sa mère. Des rues, des fermes, des élevages de chevaux, une ville, des enfants, une montagne et même une constellation et un cratère sur la lune portent également son nom.

    Des portraits du dirigeant turkmène trônent sur les murs de tous les bâtiments publics et dans la capitale Achgabat, une statue à son effigie faite d'or tournait sur elle-même en permanence pour être toujours face au soleil.

    La date de ses funérailles a été fixée au 24 décembre.

    Le gouvernement s'est réuni dans la journée et a assuré que les politique intérieure et extérieure du pays resteraient inchangées et que "le pays demeurerait uni et inébranlable".

    Le vice-Premier ministre Kourbangouli Berdimoukhamedov, qui selon des sources proches de l'opposition serait un parent de Niazov, a été nommé président par intérim et a également été désigné président de la commission chargée d'organiser les obsèques.

    Du temps de l'URSS, les responsables des obsèques de leaders décédés succédaient souvent à ceux-ci. On ignore si cette tradition sera respectée cette fois-ci. Les dirigeants du régime doivent se réunir lundi pour désigner le successeur de Niazov.

    INTERROGATIONS SUR LA SUCCESSION

    L'autocrate, qui cumulait tous les pouvoirs: président, Premier ministre, chef des armées et leader du Parti démocratique, l'unique formation politique existant officiellement dans le pays, n'a désigné aucun successeur de son vivant.

    Sa mort brutale suscite donc des interrogations sur la façon dont va se dérouler la transition dans cet Etat désertique de cinq millions d'habitants, qui détient les cinquièmes plus grandes réserves de gaz naturel au monde.

    Un journaliste de Reuters présent à Achgabat, la capitale turkmène, a rapporté que la situation était calme jeudi. Des ouvriers s'employaient à démonter des décorations qui avaient été mises en place dans les rues pour les fêtes du Nouvel an et les drapeaux ont été mis en berne.

    Certains craignent toutefois des troubles et une lutte fratricide pour la succession de Niazov.

    "J'ai peur qu'une lutte pour le pouvoir ne commence. J'espère seulement qu'il n'y aura pas de guerre civile", expliquait Rumina, une enseignante de 40 ans.

    D'autres habitants se montraient beaucoup plus optimistes. "J'espère que tout va aller mieux, que les jeunes pourront étudier ce qu'ils souhaitent. Je pense que la liste noire des personnes qui n'ont pas le droit d'aller à l'étranger va être supprimée", a déclaré Artik, un Turkmène de 25 ans.

    Des opposants turkmènes exilés en Suède ont d'ores et déjà annoncé qu'ils comptaient revenir dans leur pays.

    "Notre premier devoir est de revenir au Turkménistan dans les heures qui viennent. (...). Au Turkménistan, il n'y a pas d'opposition, ils sont tous en prison ou sous résidence surveillée. Mais à l'extérieur du pays, il y a une opposition et elle va revenir", a dit à Reuters un opposant, Parakhad Iklimov, qui vit en Suède.


    http://www.lexpress.fr/info/infojour...?id=33811&1204
    Dernière modification par Ismail2005, 21 décembre 2006, 14h09.
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