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Le moudjahid René Vautier est mort: un immense artiste, un homme de grande conviction

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  • Le moudjahid René Vautier est mort: un immense artiste, un homme de grande conviction

    L'immense cinéaste et moudjahid René Vautier est décédé ce dimanche matin à l'âge de 86 ans. Homme de forte conviction, ce grand militant des causes justes s'est totalement investi dans le combat des Algériens pour l'indépendance et dans le combat anticolonial en Algérie.

    Il aura été l'auteur du premier film anticolonialiste français et des premières images filmées sur le théâtre des combats durant la guerre de libération algérienne.

    De "L'Algérie en flammes" à "Avoir vingt ans dans les Aurès", le travail de grande qualité de René Vautier fait partie du patrimoine historique de l'Algérie où il est considéré comme un combattant de l'indépendance, un Moudjahid.
    René Vautier est mort à l'hôpital en Bretagne a annoncé sa femme Soazig Chappedelaine Vautier. Cet homme de courage et de conviction a subi la répression, la prison, les menaces de mort. C'est indéniablement le cinéaste français le plus censuré de l’histoire du cinéma.
    HuffPost Algérie | Par Malik Tahir
    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

  • #2
    René Vautier était un authentique moudjahid. un kamikaze de la vérité et contre la censure coloniale avec des moyens vraiment rudimentaires. pendant une période où la chape de plomb était de mise en Algérie.

    les algériens patriotes ne l'oublieront jamais et ses cris et ses films contre l'injustice et le colonialisme resteront éternels.

    qu'il repose en paix !
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Un grand moudjahid et amoureux de l algerie

      allah yerham el chouhada
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Le moudjahid René Vautier est mort: un immense artiste, un homme de grande conviction
        Tu es trés en retard, il est mort il y a 1 an, et un topic a été ouvert à ce sujet :


        Saïda :Les cinéphiles rendent hommage à René Vautier




        L’association ciné-culture de Saïda a projeté, jeudi dernier au théâtre régional Sirat Boumedienne, un film documentaire d’Osmani Ahcene en guise d’hommage à René Vautier, cinéaste et militant de la lutte de libération nationale. Bensalah Mohamed, critique de cinéma, qui a connu et côtoyé ce grand homme engagé au sens viscéral et épidermique du terme, dira : «C’est un homme qui n’a pas hésité à défendre ses principes et à dénoncer le colonialisme et a été, à trois reprises, blessé au maquis, emprisonné et recherché par l’armée française».


        Au cours du débat, cinéphiles et hommes de culture ont tenu à rendre hommage à cet homme de valeur qui a su brillamment défendre ses idéaux de liberté et de justice sans jamais se rétracter. Né le 15 janvier 1928 à Carmet-sur-Mer, ce cinéaste engagé est décédé au début de cette année à l’âge de 87ans, laissant derrière lui une œuvre cinématographique considérable.

        Le cinéma de René Vautier a de tout temps été connu pour son engagement au profit des peuples opprimés. On compte parmi ses œuvres les plus marquantes «Avoir 20 ans dans les Aurès», film réalisé en 1972, avec Alexandre Arcady, Yves Branellec et Philippe Léotard dans les rôles principaux. Ce film a obtenu le Prix international de la critique du festival de Cannes 1972. Il existe plusieurs volets dans l’œuvre de René Vautier, ses films s’étant scindés en plusieurs catégories : il a ainsi traité sur les dangers du capitalisme sauvage, avec «Un homme est mort» (1950), «Anneaux d’or» (1956) ou encore «Classe de lutte» (1969).

        Bien sûr, son œuvre phare a bien sûre traité la question du colonialisme, avec «Afrique 50» (1950), «Une nation, l’Algérie», film qui relate le déclenchement de la guerre de libération, et pour lequel le cinéaste a été poursuivi en France pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État, et cela à cause d’une phrase du film : «L’Algérie sera de toute façon indépendante». René Vautier a aussi abordé la question de l’Apartheid, avec «Le glas» (1964) et «Frontline». Pour «Le glas», il faut noter que le film a été d’abord interdit en France, à sa sortie, avant d’être autorisé quelques années plus tard. Il a par ailleurs lancé des S.O.S, à travers ses films, sur les agressions liés à l’environnement, notamment «Marée noire, colère rouge» (1978), ou encore sur le droit des femmes, avec «Quand les femmes ont pris la colère», film coréalisé avec Soazig Chappedelaine.

        Ahmed Ancer
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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