Annonce

Réduire
Aucune annonce.

ALGER ENTRE RIYAD ET TEHERAN .........par Moncef Wafi

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • ALGER ENTRE RIYAD ET TEHERAN .........par Moncef Wafi

    ALGER ENTRE RIYAD ET TEHERAN


    par Moncef Wafi


    L'Algérie se positionne par rapport aux relations conflictuelles entre Riyad et Téhéran après la rupture de leurs relations diplomatiques. Ou plutôt ne se positionne pas restant fidèle à ses principes de non-ingérence. Si Alger regrette «profondément» la détérioration des relations bilatérales, elle préfère le discours de la raison à l'escalade, appelant les deux parties à «la retenue», au «dialogue» et à «la négociation».

    Le communiqué d'hier des Affaires étrangères s'inscrit dans la pure lignée de la diplomatie algérienne non alignée, privilégiant les voies du dialogue pour le règlement des conflits. Même si Alger ouvre une parenthèse sur les principes devant régir les relations entre Etats, «non-ingérence dans les affaires intérieures» et «protection de l'inviolabilité des représentations diplomatiques et consulaires en tous lieux et en toutes circonstances», deux griefs retenus par l'Arabie Saoudite contre l'Iran, son positionnement risque d'être interprété autrement par la monarchie wahhabite. Dire que les relations entre Alger et Riyad ne sont pas au beau fixe est un doux euphémisme et dans la logique des Al Saoud c'est «être avec moi ou contre moi», ce que le Soudan et le Bahreïn ont pris à la lettre, rompant également leurs relations diplomatiques avec la République islamique. Et c'est à partir de ce minimum syndical que l'Algérie va être jugée.

    En effet, les tensions entre Algériens et Saoudiens se sont accrues cette dernière année avec le refus d'Alger d'intégrer la coalition arabe menée par Riyad pour frapper le Yémen, l'incident de l'A330 d'Air Algérie rapatriant nos expatriés de Sanaa ou encore les accusations saoudiennes contre notre pays de ne pas s'impliquer suffisamment dans la lutte antiterroriste. Les fuites de Wikileaks consacrant définitivement le regard que nous porte Riyad. Pourtant, l'Algérie s'est toujours montrée conciliante avec cette monarchie pesante qui est en train de nous étrangler économiquement à cause de sa guerre du pétrole déclarée contre la Russie et l'Iran. Ne répondant jamais aux provocations des Saoudiens, Alger les a même soutenus lors de la catastrophe de Mina, préférant ne pas prendre position avec les autres pays qui ont demandé une réflexion sur l'organisation du Hadj.

    Dans sa fuite en avant, le Royaume, premier exportateur de pétrole et de terrorisme, joue au pyromane allant au bout de sa génétique logique guerrière. Acculé sur le dossier de la lutte antiterroriste, il décrète une nouvelle coalition sunnite pour aller combattre Daech et «toutes les formes de terrorisme» sans même en aviser les pays embarqués. En fait, une armée arabe qui sera envoyée sur ordre des Américains pour servir de chair à canon en Irak et en Syrie. Alger se retrouve malgré elle dans une position inconfortable, accusée de faire front avec Téhéran en ne se solidarisant pas avec les Saoudiens.


    Le Quotidien d'Oran
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    elle préfère le discours de la raison à l'escalade, appelant les deux parties à «la retenue», au «dialogue» et à «la négociation».
    c'est la meilleure position que peut prendre l'algérie et les algériens.

    Objectif de l'état algérien: être disposé à réduire les facteurs d'escalade, avant de chercher à résoudre la vrai source du conflit entre ces deux pays.

    Une stratégie et une position neutres que doit être utilisé par n'importe quel médiateur.

    Alger se retrouve malgré elle dans une position inconfortable, accusée de faire front avec Téhéran en ne se solidarisant pas avec les Saoudiens.
    ha ha ha !

    ce n'est aucunement Alger qui se retrouve dans une position inconfortable. Non !

    s'il y a un état qui est dans une situation inconfortable, c'est bien l'arabie séoudite qui s'est elle-même fait piégée !

    nous, on n'a absolument pas s'y immiscer, sauf à les aider à revenir à la raison.

    d'ailleurs, l'état avec le peuple Algériens se retrouvent vraiment dans leurs chaussures en ne voulant
    - ni envenimer le conflit,
    - ni chercher à en tirer profit, contrairement à ce que font la plupart des états lèches-bottes ou des états profiteurs.
    Dernière modification par Pomaria, 05 janvier 2016, 12h07.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

    Commentaire


    • #3
      L'Algérie a toujours eu une position neutre, en encourageant le dialogue, le réchauffement diplomatique. C'est le pays le mieux placé pour le dialogue. Meme Carter a fait appel à l'Algérie pour la libération des otages américains en Iran. L'Algérie s'entend bien avec la plupart des pays musulmans.
      Durant la guerre Iran Irak, l'Algérie l'avait payé très cher avec l'assassinat de son ministre. Cette guerre Iran Irak c'est la meme actuellement entre Iran et Arabie Saoudite mais plus froide. Saddam Hussein servait comme rempart face à l'Iran. Saddam Hussein a aussi assassiné de nombreux religieux chiites, d'où sa pendaison offerte aux milices chiites après 2003, par Bush bien bien obligé. Après la fin la guerre Iran Irak, Saddam Hussein avait demandé aux pays du Golfe de payer la facture. Hyper armé, il est tombé dans le piège en envahissant le Koweit, après permission des Etats Unis.
      C'est toujours la meme guerre froide avec la particularité d'un pays bien sous traitant.
      L'Algérie comme pour la Libye, la Syrie ou le Yemen, ne tombera pas dans le piège en choisissant un camp. Seuls des pays en faillite acceptent de soutenir l'Arabie Saoudite, en faisant semblant.

      Commentaire

      Chargement...
      X