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Augmentation surprise de l’électricité et du gaz en Algérie

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  • Augmentation surprise de l’électricité et du gaz en Algérie

    Des augmentations des tarifs de l’électricité et surtout ceux du gaz pouvant aller jusqu’à plus de 50% sont annoncées dès ce mois de janvier. Outre la hausse de la TVA prévue dans la loi de finances 2016, la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg) vient de décider le réajustement des tarifs avec des augmentations pouvant aller jusqu’à 31,13% pour la basse tension et 41,73% pour la basse pression.
    Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Les ménages vont payer plus cher l’énergie, surtout le gaz qu’ils consomment. La Commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg) a envoyé le 29 décembre 2015 une correspondance aux sociétés concessionnaires de distribution de l’électricité et du gaz. Dans cette adresse, l’autorité de régulation informe les distributeurs de l’entrée en application dès le début janvier 2016 de nouveaux tarifs de l’électricité et du gaz.
    Les tarifs toutes taxes comprises devraient ainsi augmenter de 26,66% jusqu’à 44,24% pour l’électricité basse tension et de 10% jusqu’à 55,90% pour le gaz basse pression. Certes, ces tarifs ne peuvent entrer en vigueur que si l’autorité de régulation décide de les rendre publics, conformément à la législation en vigueur.
    En effet, la Creg doit les rendre publics par voie de presse ou sur son site internet notamment, ce qui n’était pas effectif encore hier afin que les distributeurs puissent les appliquer.
    Notons que ces derniers ne peuvent appliquer les nouveaux tarifs que 48 heures après l’annonce officielle. Pour autant, la commission qui reçoit chaque année des demandes de réajustement des tarifs formulées par les opérateurs et basées notamment sur les coûts, sans y répondre positivement, change de cap maintenant. Or, cette augmentation des tarifs, toujours revendiquée par les sociétés de distribution mais jamais avalisée, représente une contrainte majeure pour les ménages et par conséquent la société.
    Malgré sa pertinence du point de vue de la réalité des prix et des coûts, sa contribution à l’amélioration des recettes des opérateurs et à la rationalisation de l’utilisation de l’énergie, l’augmentation des tarifs grève davantage le budget des ménages. Déjà confrontés au réajustement opéré dans la loi de finances 2016 de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), celle-ci passant de 7% à 17% pour une consommation d’électricité et de gaz naturel dépassant respectivement 250 kilowattheure (kWh) par trimestre (soit 1 000 kWh par an) et
    2 500 thermies par trimestre, les Algériens risquent de voir leur facture augmenter d’au moins 50%, voire davantage et surtout pour le gaz naturel. Ce qui va constituer certainement un facteur de mécontentement social légitime, au-delà des impacts négatifs sur le plan de l’activité socioéconomique (production, distribution, transport...).
    Ainsi, pour l’électricité basse tension (BT), les augmentations sans la hausse de la TVA devraient varier de 0% (consommation de moins de 500 kWh et de 500 à 1 000 kWh) à 15,15%(entre 1 000 kWh et 4 000 kWh) et 31,13% (plus de 4 000 kWh). En prenant en compte la hausse de 10 points de la TVA, les tarifs TTC augmenteront de 26,66% (entre
    1 000 et 4 000 kWh) et à 44,24% (plus de 4 000 kWh). Pour l’électricité haute tension, les augmentations sans TVA sont de 20% et en TTC de 32%. Idem pour la moyenne tension. Quant au gaz naturel, les augmentations sont plus conséquentes.
    Ainsi, les augmentations hors TVA pour le gaz basse pression (BP) vont de 0% (consommation inférieure à 10 000 thermies) à 24,04% (entre 10 000 et 30 000 thermies) et à 41,73% pour une consommation supérieure à 30 000 thermies. Avec la TVA, les augmentations pour la BP iront de 10% (entre 5 000 et 10 000 thermies) à 36,44% (entre 10 000 et 30 000 thermies) et à 55,90% pour les consommations supérieures à
    30 000 thermies. Relevons ainsi que les tarifs du gaz BP seront plus élevés que ceux de l’électricité BT. Quant à la haute pression, les augmentations sans TVA sont de l’ordre de 48,48% et avec TVA de 63,33% tandis que pour la moyenne pression, ces hausses sont de 26,50% sans TVA et de 39,15% avec TVA.
    Notons, ce faisant, que ce réajustement de la tarification s’opère sans que le ministre de l’Energie en ait fait état d’une manière ou d’une autre. En déplacement à Annaba, Salah Khebri s’est contenté d’évoquer uniquement la hausse de 10% de la TVA prévue par la loi de finances 2016.
    Cela même si le ministre de l’Energie avait évoqué, voilà quelques semaines, des augmentations de tarifs qui ne devraient pas avoir selon lui d’impact négatif sur le portefeuille des ménages. Relevons également que la Creg qui vient de décider de ces augmentations compte actuellement trois membres de son directoire dont le président de la commission, nommés seulement à titre d’intérim.
    Notons que le président par intérim de la Creg était injoignable hier en cours de journée.
    C. B. le soir d'Algérie
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Aie, ils vont nous déplumer:22:
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      En effet, ces fortes hausses des prix vont encore plomber le pouvoir d'achat des Algériens en 2016. Déjà que les années passées, des millions d'Algériens avaient du mal à boucler leur fins de mois, ces hausses de prix vont encore compliquer la vie de millions d'Algériens.

      Cette grave situation était malheureusement prévisible. Plus de 8 millions d'Algériens avaient voté pour un mort-vivant incompétent qui végétait à El Mouradia et qui était totalement absent de la campagne électorale. C'est dire que malheureusement, des millions de nos compatriotes n'étaient pas conscients de la gravité de la situation et de l'immaturité de leur choix en votant Bouteflika au lieu d'exiger que Bouteflika dégage pour que les Algériens puissent élire un président à la hauteur des nombreux défis de l'Algérie.

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      • #4
        Le pouvoir est malin, il lance que la langue Tamazight est une langue nationale et officielle pour calmer les esprits , puis tout de suite après il lance l'augmentation de l'électricité et du gaz pour équilibrer les tensions , quelle ruse
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          Bonjour

          Sincèrement vous voulez faire quoi avec un Baril à 35$
          Notre économie étant mono ressource
          Ça incitera les gens à consommer moins et faire attention à leur dépense en électricité.
          Je suis pour la même démarche sur l'essence...Il faut responsabiliser les gens.
          J'entends les gens se plaindre du pouvoir et je suis d'accord mais pourquoi ne pas appliquer la même exigence à soi même.

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          • #6
            Ce matin j'étais chez l'épicier, débarque un fournisseur et dit au vendeur : "j'ai ça et ça et ça et ça.. mais je te préviens, le prix de ce truc vient d'augmenter, et l'autre truc aussi et.. en fait tout a augmenté"

            Enfin voilà quoi.. tout a augmenté, et continuera à augmenté, comme l'a osé le déclarer le sale mafieux sinistre des finances "Ahamdou Rabi pour ces augmentations, ce n'est que le début.."

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            • #7
              Bonjour

              Envoyé par Zerbou
              Sincèrement vous voulez faire quoi avec un Baril à 35$
              La critique vise ici avant tout l'incompétence pathétique des maffieux du clan Bouteflika qui gèrent l'Algérie à très court terme et sans vision stratégique comme un trabendiste, et agit en catastrophe face aux crises avec des hausses brutales des prix. Ces hausses brutales ne vont pas toucher les khobzistes et autres escrocs qui gravitent autour du régime maffieux du clan Bouteflika, mais les millions d'Algériens honnêtes qui ne volent pas.

              Concrètement, le gouvernement aurait dû commencer à réduire les subventions depuis 10 ou 15 ans avec des hausses annuelles modérées des prix (5 à 10% par an par exemple). Ainsi, les hausses seraient facilement absorbées par les Algériens et l'économie algérienne, et les Algériens ne souffriraient pas de hausses brutales des prix.

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              • #8
                C est la facture pour une mauvaise gestion et ce sur des decennies.

                il est temps que les algériens se réveillent ! L etat ne peut pas subvenir à tout et pour tout !

                Nassim, tu sais aussi bien que moi qu il a juste continuer de faire comme les autres. il partira, mais qui le remplacera ? les rapaces sont tous au sommet ou pas loin.....
                Always on the sunny side.....

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                • #9
                  il est temps que les algériens se réveillent ! L etat ne peut pas subvenir à tout et pour tout !
                  Juste .. mais c'est trop tard ... il fallait opérer avant le pillage, depuis 99 ..
                  maintenant que tous le monde est assisté, y aura encore plus de vol, de corruption, de délinquance car la valeur du travail n'existe pas , aucune croissance, l’économie algérienne est élabore "à peu prés" ... aucun chiffre, aucune vision.

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                  • #10
                    C'est déprimant en fait pour un pays avec tant de richesses...

                    Le problème est un problème à toutes les échelles en bas et en haut.
                    Aucune responsabilisation et chacun pour sa pomme : Un exemple tout bête: j'ai appelé toute à l'heure un numéro d'une administration et la personne (énergumène plutôt) au téléphone ne dit même pas bonjour et me passe un autre numéro sans aucune forme de politesse et sans transition et je me retrouve comme un con à ne rien comprendre...C'est anecdotique mais ça montre une certaine mentalité qui me désespère de l'Algérien.

                    Heureusement qu'il y a encore des gens valeureux sinon je sais pas comment ce pays tient encore...

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                    • #11
                      Nous sommes tous responsables et les gens au pouvoir sont aussi des Algériens comme nous. Arrêtons de nous dédouaner!

                      Comme on dit de chaque problème on crée une (ou plusieurs) opportunité(s).
                      C'est peut être le moment de faire un électrochoc et faire bouger ce pays qui dort depuis ds décennies.

                      Changer les mentalités et faire des vrais changements dans notre façon de consommer, de produire, de commercer et d'organiser la vie de la cité.

                      Vaste chantier mais comme dirait le cultivateur il ne faut surtout pas regarder l'horizon car c'est l’abandon toute suite car la tâche est IMMENSE.

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                      • #12
                        Nous sommes tous responsables et les gens au pouvoir sont aussi des Algériens comme nous. Arrêtons de nous dédouaner!
                        Je ne suis pas responsable, et les gens au pouvoir ne sont pas des algériens comme moi, ce sont les déchets de la société. Je ne me dédouane pas, par contre essayer de nous rendre tous responsables c'est une façon directe ou indirecte de dédouaner les gens au pouvoir qui nous ont mis dans cette m****.
                        La personne au tel ne t'a pas respecté parce que son responsable n'en a rien à foutre qu'elle te respecte ou pas, et il s'en fout parce que son responsable son fout aussi, et ainsi de suite jusqu'au président le premier responsable de tout ce merdier
                        Si son critère de nomination était la compétence, et non la loyauté le régionalisme la corruption (plus t'es corrompu plus t'es promu) l'incompétence ..etc y aura irrémédiablement un effet dominos sur tous les responsables jusqu'au simple citoyen

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                        • #13
                          Je me rappelle du bienfait de l'impossibilité d'obtenir un visa pour un jeune algérien de 1992 à 2000. bcp de jeunes avaient réussi quelque chose dans le pays, il ne manquait que l'argent. Dès les années 2000... la société de consommation à outrance avait tout changé/inversé... même un moindre objet en plastique est importé de chine ou de turquie... bref, il ne servait plus à rien de travailler, et on pouvait du jour au lendemain devenir mâalem.

                          Ma crainte, il y avait que la fuite des cerveaux à flux modérés, désormais elle risque de s'accélérer, accompagnée de la fuite des capitaux (majoritairement de l'argent mal acquis).

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                          • #14
                            Je vous suis à 100%

                            Toutefois, dans une situation ou vous avez la possibilité de bénéficier d'un passe droit que feriez-vous?

                            Et mon propos n'est pas dédouaner les responsables. Ils sont aussi responsables mais nous aussi à chaque moment de notre parcours ou vie.

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                            • #15
                              J ai prévu de rester 10jours en Algérie , je vais changer mon plan je vais rester une semaine maxi, je peux profiter du soleil des îles canaris , le voyage me coutera caisement le même prix.

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