Les autorités américaines attaquent le géant automobile allemand pour ne pas avoir respecté les lois environnementales. Volkswagen pourrait devoir débourser des dizaines de milliards de dollars, en plus des réparations aux clients
Le battage s’était calmé autour de Volkswagen… Mais tous ceux qui pensaient que le plus dur était passé pour la société avaient tort. Le pire reste à venir.” La Süddeutsche Zeitung réagit à l’annonce faite le lundi 4 janvier, selon laquelle les Etats-Unis vont attaquer le constructeur automobile allemand. Les autorités américaines lui reprochent d’avoir violé le Clean Air Act, une loi de protection de l’environnement, avec son logiciel qui falsifiait les émissions polluantes lors des tests.
Les clients attaquent aussi
Le quotidien munichois qualifie de “bêtise” le fait d’avoir menti aux consommateurs aux Etats-Unis, “le pays où des personnes obtiennent des millions d’euros en réparation parce qu’une entreprise aurait supposément servi du café trop chaud”. Volkswagen se voit reprocher d’avoir mis en danger à la fois la santé publique et l’environnement. Pour la Süddeutsche Zeitung, “le scandale prend une nouvelle dimension”.
Car les conséquences pourraient être encore plus lourdes que ce qui était envisagé. Selon la Frankfurter Allgemeine Zeitung, la firme de Wolfsburg, qui a reconnu avoir truqué les logiciels de 600 000 véhicules aux Etats-Unis, pourrait devoir débourser jusqu’à 90 milliards de dollars. “Jusque-là, les experts tablaient sur une plus petite somme à deux chiffres en milliards ; et les sommes que Volkswagen a mises de côté pour l’affaire sont nettement moindres”, relève le quotidien.
Le géant automobile allemand est “désormais attaqué sur deux fronts”, rappelle la Süddeutsche Zeitung, puisque les clients outre-Atlantique se sont également tournés vers les tribunaux pour obtenir réparation.
le courrier international
Le battage s’était calmé autour de Volkswagen… Mais tous ceux qui pensaient que le plus dur était passé pour la société avaient tort. Le pire reste à venir.” La Süddeutsche Zeitung réagit à l’annonce faite le lundi 4 janvier, selon laquelle les Etats-Unis vont attaquer le constructeur automobile allemand. Les autorités américaines lui reprochent d’avoir violé le Clean Air Act, une loi de protection de l’environnement, avec son logiciel qui falsifiait les émissions polluantes lors des tests.
Les clients attaquent aussi
Le quotidien munichois qualifie de “bêtise” le fait d’avoir menti aux consommateurs aux Etats-Unis, “le pays où des personnes obtiennent des millions d’euros en réparation parce qu’une entreprise aurait supposément servi du café trop chaud”. Volkswagen se voit reprocher d’avoir mis en danger à la fois la santé publique et l’environnement. Pour la Süddeutsche Zeitung, “le scandale prend une nouvelle dimension”.
Car les conséquences pourraient être encore plus lourdes que ce qui était envisagé. Selon la Frankfurter Allgemeine Zeitung, la firme de Wolfsburg, qui a reconnu avoir truqué les logiciels de 600 000 véhicules aux Etats-Unis, pourrait devoir débourser jusqu’à 90 milliards de dollars. “Jusque-là, les experts tablaient sur une plus petite somme à deux chiffres en milliards ; et les sommes que Volkswagen a mises de côté pour l’affaire sont nettement moindres”, relève le quotidien.
Le géant automobile allemand est “désormais attaqué sur deux fronts”, rappelle la Süddeutsche Zeitung, puisque les clients outre-Atlantique se sont également tournés vers les tribunaux pour obtenir réparation.
le courrier international
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