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Algerie. Ministre de l’Industrie : « Les entreprises algériennes en mouvement »

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  • Algerie. Ministre de l’Industrie : « Les entreprises algériennes en mouvement »

    - Sonatrach et Sonelgaz : une ligne rouge

    - La diversification de l’économie, les éléments structurants enclenchés

    - Fertilisants : devenir un acteur majeur

    - Crédit à la consommation : un facteur de diversification de l’économie

    - Foncier industriel : la dimension environnementale incluseLe

    - Nissan souhaite s’installer en Algérie

    - Licences d’importation

    Le ministre de l’Industrie et des Mines, qui a fait état de cette initiative, hier, lors de son passage au Forum Économie d’El Moudjahid, a précisé que l’évaluation en question visait à établir si les partenaires concernés ont respecté leurs engagements conformément aux clauses du cahier des charges.

    En cas de défaillance, «j’irai moi-même jusqu’à récupérer ces entreprises», a déclaré M. Abdessalem Bouchouareb, qui admet que ces privatisations ont eu lieu dans une «situation complexe» d’absence d’expertise, et au moment où le pays «n’était pas outillé juridiquement» pour une telle option. Dans sa lancée, il affirme que les conclusions seront rendues publiques au moment opportun et dans la transparence totale.

    Au même chapitre, le ministre a été amené, une fois de plus, à s’exprimer par rapport à l’article 66 de la loi de finances 2016 qui a soulevé un tollé général au sein de l’opposition, pour dire que le partenariat constitue «une solution aux difficultés financières des EPE», d’autant plus, a-t-il rappelé, que 90% des entreprises sont des PME dont la majorité n’arrivent pas à lever des emprunts au niveau des banques.

    Le ministre insiste sur le fait que cet article n’est pas nouveau puisqu’il a juste été transféré du code des investissements vers la LF-2016 et qu’il figurait dans la LFC de 2009. «Nous ferons tout pour ne pas revivre la situation des années quatre-vingt-dix», a souligné l’invité du jour, qui a précisé qu’il n’est pas question de revenir aux notions de «privatisation» et de «nationalisation», d’ailleurs «bannies du nouveau Code des investissements».

    Sonatrach et Sonelgaz : une ligne rouge

    Dans le même ordre d’idées, et par rapport aux prétendues privatisations de Sonatrach et Sonelgaz, il a tenu à préciser que «soit les détracteurs ignorent les lois qui régissent l’économie, soit qu’ils sont en train de faire de la manipulation». Sinon, «comment m’accuser de vouloir privatiser El-Hadjar alors que j’ai mené une bataille secrète pendant huit mois pour sa reprise, et mobilisé un milliard de dollars pour sa relance».

    Une opération soldée par une «cession gracieuse du capital du complexe pour ne pas ternir l’image du partenaire indien Mittal» qui a quand même laissé 80 millions d’euros dans les caisses. Même chose pour la SNVI qui a bénéficié d’un montant similaire pour son redressement, s’est demandé le ministre qui a déploré cette «approche négative du partenariat entre deux algériens».

    Le ministre de l’Industrie et des Mines estime que «le financement de l’économie doit aller vers les projets réellement structurants», et que l’épargne privée en constitue «un plus». «En tant que premier responsable du secteur, j'ai d'abord le devoir de ne laisser aucun travailleur en bord de route», a-t-il rassuré. Un commentaire qui débordera sur l’article 71, également contesté.

    À ce propos, le ministre dit que le discours ambiant «est en total décalage par rapport à la réalité du pays et la réalité universelle». Selon le ministre, «c’est une simple bataille politicienne», sans plus. Bien plus, «les gens reconnaissent que nous avons mis en place une loi modèle qui est venue redéfinir la notion d’ouverture du capital et de recadrage de l’investissement, l’ancien code étant devenu illisible. Pour le ministre, «la situation est particulièrement difficile et exige la mobilisation de tous, notamment les médias, pour passer cette crise avec moins de dégâts». Et de rappeler que si l’Algérie a réussi sa résilience aux chocs externes, c’est grâce à la direction éclairée du Président de la République.

    La diversification de l’économie, les éléments structurants enclenchés

    La seule manière de sortir de la crise réside dans la diversification de notre économie, et dans la consolidation de sa résilience, a affirmé le ministre de l’Industrie et des Mines. «Tous nos engagements vont dans ce sens», a affirmé M. Abdessalem Bouchouareb, qui a rappelé que les lois de finances, initiale et complémentaire pour 2015 et celle de 2016, s’inscrivent dans la même direction et sont venues compléter cet arsenal juridique dans le but d’améliorer le climat des investissements, identifier les segments à potentiel naturel. Et de souligner que 13 filières prioritaires ont été identifiées et «devront porter ce mouvement de diversification».

    Aussi, un statut particulier a été accordé au secteur de l’Industrie dans la LF-2015 à travers l’octroi d’avantages spécifiques. Le ministre a annoncé que la loi d’orientation de la PME sera présentée au gouvernement le 13 de ce mois, alors que les textes relatifs à la normalisation et au code des investissements sont à leur phase finale. «Le problème aujourd’hui n’est pas uniquement de vendre, mais de consolider la compétitivité des entreprises», insiste le ministre, qui précise que «les éléments structurants sont déclenchés et que les premiers signes sont en train de donner confirmation à ces réformes».

    Fertilisants : devenir un acteur majeur

    On n’a pas encore une idée sur le potentiel minier réel, mais une étude exploratoire est engagée pour mettre à jour les indices de spéculation qui s’avèrent très importants, notamment dans le sud du pays. Pour 2016, deux grandes opérations sont prévues au niveau des frontières avec le Niger et de Ghar Djebilet. Le ministre parle, dans ce chapitre, du lancement de quatre grandes plateformes de minerais à Tébessa, Souk-Ahras et Skikda pour la valorisation du phosphate dont la production actuelle, soit 1 million de tonnes, est exportée à l’état brut. «L’objectif est de faire de notre pays «un acteur majeur dans les fertilisants», mais aussi d’optimiser la production de fer et d’acier et d’en exploiter le potentiel existant, d’autant plus que les besoins du marché seront appelés à croître avec la réalisation de six ou sept projets de montage de véhicules», a-t-il affirmé.

    À ce propos, il cite Peugeot, avec lequel une visite sur terrain est prévue la semaine prochaine, Nissan, Hyundai, Volkswagen, et un projet en discussion avec les iraniens. À ce titre, le ministre a indiqué qu’au 31 décembre, grâce au décret et au cahier des charges, les importations de véhicules ont baissé de 2,559 milliards de dollars en valeur, soit 10% de moins, dépassant ainsi l’objectif de 2 milliards de dollars fixé initialement

    Crédit à la consommation : un facteur de diversification de l’économie

    Le crédit à la consommation est un élément important par rapport à la politique de diversification de l’économie nationale. Même si, dans une première phase, il va contribuer à l’augmentation des importations des intrants, il va élargir la consommation, dans une seconde phase. «Nous sommes en train de travailler sur d’autres compléments pour orienter l’ensemble des institutions qui émargent au budget de l’État de s’approvisionner en produits locaux», a-t-il affirmé.

    Foncier industriel : la dimension environnementale incluse

    Concernant le volet du foncier industriel, le ministre de l’Industrie et des Mines a affirmé que le problème est réglé. 38 parcs industriels sur 49 prévus sont lancés et les permis de lotir sont signés, soit 12.000 hectares à mobiliser, en sus des 15.000 ha déjà disponibles. M. Bouchouareb a annoncé des visites imminentes aux wilayas pour engager les affectations, précisant que la plus grande zone industrielle est prévue à Ouargla et que toute la région du Sud sera dotée de ZI. Aussi, les dispositions du nouveau code des investissements feront du Sud une «destination privilégiée», a-t-il rassuré.

    Il annonce, par la même occasion, que la mine de Oued Amizour sera opérationnelle cette année. Le ministre a également affirmé que les opérateurs qui n’ont pas entamé leurs projets ou qui n’ont pas respecté le cahier des charges et les délais de réalisation se verront retirer le droit de concession. Un travail est également en cours pour assainir le foncier industriel et recenser l’excédent qui sera affecté.

    Nissan souhaite s’installer en Algérie

    La facture des importations des véhicules a baissé de 2,559 milliards de dollars et de 140.000 unités en 2015, par rapport à l'année 2014. En 2014, la facture des importations des véhicules s'était établie à 6,34 milliards de dollars avec 439.637 unités importées, rappelle-t-on. Ce qui signifie que la facture des importations des véhicules s'est établie à 3,781 milliards de dollars en 2015, soit une baisse de 40,3% par rapport à 2014, tandis que le nombre des véhicules importés a baissé de l'ordre de 32%.

    Pour le ministre, ces résultats sont «les premiers effets de la mise en œuvre du nouveau cahier des charges des concessionnaires».
    L’invité du Forum a, par ailleurs, indiqué que les négociations avec les constructeurs Peugeot, Fiat, Iveco et Hyundai camions, pour la mise en place d'unités de production en Algérie, connaissaient «un bon état d'avancement». «Nous sommes également en discussions avec un partenaire iranien, tandis que Nissan a exprimé son souhait de s'installer en Algérie», a-t-il réaffirmé. Concernant le constructeur allemand Volkswagen, M. Bouchouareb a souligné que «tout porte à croire que cette marque a pris la décision d'ouvrir une usine de montage en Algérie après avoir hésité pendant une certaine période».

    Le ministre a également avancé qu'une étude avait été lancée pour avoir une meilleure visibilité sur le marché des véhicules en prévision de l'instauration des licences d'importation. Il a alors fait savoir qu'il était, désormais, pris en considération non seulement les ventes opérées par les concessionnaires au cours des deux dernières années, mais aussi les déclarations fiscales et des bénéfices, sachant que certains concessionnaires déclarent des bilans déficitaires alors qu'ils réalisent des chiffres d'affaires «importants». Quant à l'instauration des licences d'importation, il a précisé que le calcul des quotas pour les véhicules sur l'année 2016 se fait à partir du 1er janvier en cours.


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  • #2
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    Licences d’importation

    Le ciment, le rond à béton et les véhicules sont les trois produits concernés par les licences d’importation, dans une première phase, avant de s’élargir à d’autres, entre autres, le bois, pour ce qui concerne le secteur de l’Industrie. Une mesure prise pour que «la politique de substitution trouve son sens», note le ministre. Aussi, «tout se fera dans la transparence», a déclaré M. Abdessalem Bouchouareb qui a parlé de saisir les concessionnaires automobiles pour leur signifier leur quota. Des calculs de coefficients de pondération seront introduits pour définir les mesures à prendre à l’encontre de ceux qui n’auront pas joué le jeu. Et de préciser que tout véhicule importé en janvier 2016 ne rentre pas dans le quota.

    Elmoudjahid

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