Par RFI Publié le 07-01-2016 Modifié le 07-01-2016 à 18:30
media
L'attaque s'est produite devant le commissariat de la Goutte d'Or. Le quartier a aussitôt été bouclé par les forces de l'ordre, 7 janvier 2016.
Reuters
L'homme abattu ce jeudi 7 janvier dans le XVIIIe arrondissement de Paris, devant le commissariat du quartier de la Goutte d'Or, a été identifié. Armé d'un hachoir, il aurait tenté d'entrer dans le bâtiment. Il était porteur d'un papier avec un « drapeau de Daech » et d'une revendication en langue arabe « non équivoque », selon le parquet.
Les circonstances sont encore floues sur ce qui s'est véritablement passé devant le commissariat de police de la Goutte d'Or, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, ce jeudi 7 janvier. Un homme armé d'un couteau de type feuille de boucher a été abattu par des « tirs de riposte des policiers », selon le ministère de l'Intérieur.
L'individu aurait crié « Allah Akbar » en tentant d'agresser un policier. Suspecté de porter un gilet explosif, l'homme a été examiné dans un premier temps par les démineurs. Mais le gilet s'est révélé factice.
« J'ai entendu des tirs d'armes, raconte un témoin joint par RFI. Pas une rafale. Je suis allée à la fenêtre ; cela se passait juste en bas. J'ai vu beaucoup de policiers armés avec des gilets pare-balles qui patientaient. Il s'est passé une quinzaine de minutes pendant lesquelles il ne s'est rien passé. Les policiers ont vidé la rue. Puis le chef des policiers a hurlé à tous les policiers de se planquer. La rue est devenue déserte. Puis ils sont réapparus progressivement. ». Les écoles du 49 bis et 57 rue de la Goutte-d'Or ont été confinées et la rue a été bloquée par les forces de sécurité.
L'homme était connu des services de police
Un papier comportant le drapeau de l'organisation Etat islamique et une revendication manuscrite en langue arabe ont été retrouvés sur le corps de l'individu. « Une revendication manuscrite non équivoque » selon les termes du parquet. Sur son corps, les policiers ont également retrouvé un téléphone portable qui est en cours d'analyse. L'enquête a été confiée à la section antiterroriste de la police parisienne ainsi qu'aux services de renseignement français, la DGSI.
Selon l'AFP, l'homme était connu des services de police pour une affaire de vol en réunion en 2013 dans le sud de la France. A l'époque des faits, il avait déclaré s'appeler Sallah Ali et se présentait comme un sans-domicile fixe, né en 1995 à Casablanca au Maroc. Ses empreintes digitales avaient alors été entrées au Fichier automatisé des empreintes digitales (FAED), ont indiqué ces sources.
L'attaque de ce jeudi est survenue quelques minutes après que François Hollande, présentant ses voeux aux forces de sécurité à la préfecture de police de Paris, ait appelé à une meilleure coopération des services de sécurité face à la menace terroriste. « La gravité de la menace exige de porter encore plus haut notre engagement », a-t-il souligné, ajoutant que « face à de tels adversaires, il est essentiel que chaque service - police, gendarmerie, renseignement, militaires - travaille en parfaite concertation, dans la plus grande transparence, et qu'ils mettent en commun toutes les informations dont ils disposent. »
Il y a un an jour pour jour, les frères Kouachi pénétraient dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo et tuaient douze personnes.
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L'attaque s'est produite devant le commissariat de la Goutte d'Or. Le quartier a aussitôt été bouclé par les forces de l'ordre, 7 janvier 2016.
Reuters
L'homme abattu ce jeudi 7 janvier dans le XVIIIe arrondissement de Paris, devant le commissariat du quartier de la Goutte d'Or, a été identifié. Armé d'un hachoir, il aurait tenté d'entrer dans le bâtiment. Il était porteur d'un papier avec un « drapeau de Daech » et d'une revendication en langue arabe « non équivoque », selon le parquet.
Les circonstances sont encore floues sur ce qui s'est véritablement passé devant le commissariat de police de la Goutte d'Or, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, ce jeudi 7 janvier. Un homme armé d'un couteau de type feuille de boucher a été abattu par des « tirs de riposte des policiers », selon le ministère de l'Intérieur.
L'individu aurait crié « Allah Akbar » en tentant d'agresser un policier. Suspecté de porter un gilet explosif, l'homme a été examiné dans un premier temps par les démineurs. Mais le gilet s'est révélé factice.
« J'ai entendu des tirs d'armes, raconte un témoin joint par RFI. Pas une rafale. Je suis allée à la fenêtre ; cela se passait juste en bas. J'ai vu beaucoup de policiers armés avec des gilets pare-balles qui patientaient. Il s'est passé une quinzaine de minutes pendant lesquelles il ne s'est rien passé. Les policiers ont vidé la rue. Puis le chef des policiers a hurlé à tous les policiers de se planquer. La rue est devenue déserte. Puis ils sont réapparus progressivement. ». Les écoles du 49 bis et 57 rue de la Goutte-d'Or ont été confinées et la rue a été bloquée par les forces de sécurité.
L'homme était connu des services de police
Un papier comportant le drapeau de l'organisation Etat islamique et une revendication manuscrite en langue arabe ont été retrouvés sur le corps de l'individu. « Une revendication manuscrite non équivoque » selon les termes du parquet. Sur son corps, les policiers ont également retrouvé un téléphone portable qui est en cours d'analyse. L'enquête a été confiée à la section antiterroriste de la police parisienne ainsi qu'aux services de renseignement français, la DGSI.
Selon l'AFP, l'homme était connu des services de police pour une affaire de vol en réunion en 2013 dans le sud de la France. A l'époque des faits, il avait déclaré s'appeler Sallah Ali et se présentait comme un sans-domicile fixe, né en 1995 à Casablanca au Maroc. Ses empreintes digitales avaient alors été entrées au Fichier automatisé des empreintes digitales (FAED), ont indiqué ces sources.
L'attaque de ce jeudi est survenue quelques minutes après que François Hollande, présentant ses voeux aux forces de sécurité à la préfecture de police de Paris, ait appelé à une meilleure coopération des services de sécurité face à la menace terroriste. « La gravité de la menace exige de porter encore plus haut notre engagement », a-t-il souligné, ajoutant que « face à de tels adversaires, il est essentiel que chaque service - police, gendarmerie, renseignement, militaires - travaille en parfaite concertation, dans la plus grande transparence, et qu'ils mettent en commun toutes les informations dont ils disposent. »
Il y a un an jour pour jour, les frères Kouachi pénétraient dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo et tuaient douze personnes.
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