Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Afrique du Sud : un couple homosexuel autorisé à faire appel à une mère porteuse

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Afrique du Sud : un couple homosexuel autorisé à faire appel à une mère porteuse

    Afrique du Sud : un couple homosexuel autorisé à faire appel à une mère porteuse

    La Haute cour de Pretoria a autorisé un couple homosexuel à avoir recours à une mère porteuse. C’est la seconde fois que les deux hommes obtiennent la permission d’une maternité de substitution, le couple étant déjà parent d’une petite fille. Une décision rare en Afrique du Sud.

    « Comme nous sommes un couple homosexuel, avoir recours à une mère porteuse est notre unique chance d’avoir un enfant qui est biologiquement lié à l’un de nous deux », a déclaré l’un des deux membres du couple, après le rendu de la décision. Les deux hommes, qui ont « toujours désiré avoir des enfants », veulent agrandir leur famille et offrir un petit frère ou une petite soeur à leur fille en bas âge.

    Âgés de 59 ans et 48 ans, ils résident ensemble à Johannesburg et occupent tous les deux des postes de cadres dans de grandes sociétés. Pour leur premier enfant, ils avaient précédemment fait appel à une mère porteuse. Cette fois-ci, la future maman biologique est déjà choisie. Mère de famille, elle a déclaré adoré être enceinte et s’est dit « enchantée de rendre service à des couples infertiles ». Cette dernière ne faisant pas partie d’une agence, aucun paiement ne sera effectué.

    La substitution de parentalité autorisée par la loi

    En Afrique du Sud, un accord de maternité de substitution entre les différents candidats doit être autorisé par un tribunal avant de devenir légal. En rendant un avis favorable, la Haute cour de Pretoria a donc autorisé le couple à entreprendre toutes les démarches à partir d’aujourd’hui pour avoir son deuxième enfant. Des embryons congelés au préalable les attendent dans un centre de fertilité.

    La maternité de substitution est entrée en vigueur en 2010 et s’adresse à celui/celle qui « est incapable de tomber enceinte, de porter une grossesse à son terme ou d’avoir son propre enfant ».

    Jeune Afrique
Chargement...
X