Un potentiel de 70.000 tonnes par an
Des contacts pris avec PSA-Peugeot Citroën
C’est fait! Maghreb Steel vient de boucler les phases de test et de mise à niveau technique de ses produits aux standards industriels de Renault. «Ce n’est plus qu’une question de semaines» pour la finalisation des détails financiers du contrat d’approvisionnement en produits d’acier plats, selon le top management de l’aciériste. L’industriel table sur un potentiel, à courte échéance, de 70.000 tonnes par an dès les premières livraisons. Celles-ci devraient démarrer dès que les deux parties bouclent les ajustements financiers. «Notre offre est déjà prête. Il fallait juste la mettre aux normes et standards du constructeur». L’industriel tourne avec un taux d’utilisation de ses capacités à 60% sur la partie chaude, ce qui correspond à une capacité de production de 500 à 600.000 tonnes. L’enjeu est de passer de ce chiffre aux standards de 80 à 85%. L’idée est donc d’aller chercher les 200 ou 300 tonnes qui permettront à l’industriel d’atteindre cet objectif.
Ce n’est que le début. Le sidérurgiste est aussi en contact avec le second constructeur automobile installé au Royaume, PSA-Peugeot-Citroën. Ce dernier vise à terme 80% l’intégration locale à partir de sa vision industrielle pour le Maroc, et Maghreb Steel compte bien figurer dans la carte sourcing du constructeur français. PSA-Peugeot-Citroën fait déjà du sourcing à partir du Maroc pour ses installations industrielles de la péninsule Ibérique (Espagne et Portugal). L’objectif de l’industriel est de capter le potentiel des 200.000 véhicules qui seront produits par le constructeur de la marque au lion, avant d’essayer de grignoter ensuite sur d’autres marchés d’approvisionnement du constructeur à l’international. L’aciériste a aussi dans son collimateur plusieurs autres contrats d’approvisionnement auprès d’équipementiers automobiles implantés sur le marché local dans le sillage de Renault.
En attendant que tout cela se mette en place, l’industriel poursuit la reprise en main du process industriel, conformément au business plan du programme de sauvetage lancé il y a un peu plus d’une année déjà. «Nous ne sommes plus loin de l’équilibre opérationnel, en dépit des perturbations ponctuelles provoquées par les grèves. Nous atteindrons un Ebitda positif dès cette année», explique Amine Louali, directeur général délégué de Maghreb Steel. Le groupe n’en a pas encore fini avec les mouvements sociaux. Il fait face depuis le 19 décembre à une grève limitée qui n’a pas eu d’impact sur la production, ni sur les cadences de livraison.
Silence… on restructure!
Maghreb Steel continue son plan de restructuration comme prévu maintenant que l’ensemble des mesures du plan de sauvetage est réuni. L’industrie vient de finaliser les accords juridiques de sa restructuration financière. Dans le cadre de l’accord de redressement signé en mai 2015, les banques et les créanciers financiers ont accepté de restructurer la dette globale de l’entreprise en rééchelonnant le remboursement du principal et en allégeant les intérêts financiers de manière temporaire. Le déficit cumulé de la société est aujourd’hui d’environ 2 milliards de DH et l’endettement de 6 milliards de DH. Selon le management, les derniers mois de l’année ont connu une nette amélioration de la compétitivité suite au déploiement des différents projets d’amélioration de la performance, lancés depuis plusieurs mois.
- *
l'économiste
Des contacts pris avec PSA-Peugeot Citroën
C’est fait! Maghreb Steel vient de boucler les phases de test et de mise à niveau technique de ses produits aux standards industriels de Renault. «Ce n’est plus qu’une question de semaines» pour la finalisation des détails financiers du contrat d’approvisionnement en produits d’acier plats, selon le top management de l’aciériste. L’industriel table sur un potentiel, à courte échéance, de 70.000 tonnes par an dès les premières livraisons. Celles-ci devraient démarrer dès que les deux parties bouclent les ajustements financiers. «Notre offre est déjà prête. Il fallait juste la mettre aux normes et standards du constructeur». L’industriel tourne avec un taux d’utilisation de ses capacités à 60% sur la partie chaude, ce qui correspond à une capacité de production de 500 à 600.000 tonnes. L’enjeu est de passer de ce chiffre aux standards de 80 à 85%. L’idée est donc d’aller chercher les 200 ou 300 tonnes qui permettront à l’industriel d’atteindre cet objectif.
Ce n’est que le début. Le sidérurgiste est aussi en contact avec le second constructeur automobile installé au Royaume, PSA-Peugeot-Citroën. Ce dernier vise à terme 80% l’intégration locale à partir de sa vision industrielle pour le Maroc, et Maghreb Steel compte bien figurer dans la carte sourcing du constructeur français. PSA-Peugeot-Citroën fait déjà du sourcing à partir du Maroc pour ses installations industrielles de la péninsule Ibérique (Espagne et Portugal). L’objectif de l’industriel est de capter le potentiel des 200.000 véhicules qui seront produits par le constructeur de la marque au lion, avant d’essayer de grignoter ensuite sur d’autres marchés d’approvisionnement du constructeur à l’international. L’aciériste a aussi dans son collimateur plusieurs autres contrats d’approvisionnement auprès d’équipementiers automobiles implantés sur le marché local dans le sillage de Renault.
En attendant que tout cela se mette en place, l’industriel poursuit la reprise en main du process industriel, conformément au business plan du programme de sauvetage lancé il y a un peu plus d’une année déjà. «Nous ne sommes plus loin de l’équilibre opérationnel, en dépit des perturbations ponctuelles provoquées par les grèves. Nous atteindrons un Ebitda positif dès cette année», explique Amine Louali, directeur général délégué de Maghreb Steel. Le groupe n’en a pas encore fini avec les mouvements sociaux. Il fait face depuis le 19 décembre à une grève limitée qui n’a pas eu d’impact sur la production, ni sur les cadences de livraison.
Silence… on restructure!
Maghreb Steel continue son plan de restructuration comme prévu maintenant que l’ensemble des mesures du plan de sauvetage est réuni. L’industrie vient de finaliser les accords juridiques de sa restructuration financière. Dans le cadre de l’accord de redressement signé en mai 2015, les banques et les créanciers financiers ont accepté de restructurer la dette globale de l’entreprise en rééchelonnant le remboursement du principal et en allégeant les intérêts financiers de manière temporaire. Le déficit cumulé de la société est aujourd’hui d’environ 2 milliards de DH et l’endettement de 6 milliards de DH. Selon le management, les derniers mois de l’année ont connu une nette amélioration de la compétitivité suite au déploiement des différents projets d’amélioration de la performance, lancés depuis plusieurs mois.
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