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Comment les manuels scolaires «diabolisent» les «non-musulmans»

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  • Comment les manuels scolaires «diabolisent» les «non-musulmans»

    Ayant parcouru les trois manuels d’éducation religieuse du cycle secondaire, Saïd Djabelkhir, chercheur spécialiste en soufisme, livre un constat des plus alarmistes. A ses yeux, les cours contiennent un discours sinon haineux, du moins dédaigneux de l’autre, cet «ennemi» qui ne partage pas la même religion que nous.


    Certains cours contenus dans les manuels d’éducation religieuse de l’enseignement secondaire livrent aux élèves de ce palier une vision binaire du monde : il y aurait, d’ un côté, les musulmans détenteurs de la «Vérité» et, de l’autre, les chrétiens et les juifs qu’il ne faut surtout pas «imiter». Le constat de Saïd Djabelkhir, chercheur en soufisme, livré lors des premières Journées philosophiques d’Alger ayant pour thème «L’autre», fait froid dans le dos.

    Ayant parcouru les trois manuels d’éducation religieuse du cycle secondaire, il livre un constat des plus alarmistes. Les cours contiennent, selon ses propos, un discours dédaigneux voire haineux de l’autre, cet ennemi qui ne partage pas la même religion que nous. «Nous avons un problème avec l’autre dans les programmes scolaires. La question de l’autre est programmée en philosophie, 2e et 3e années secondaires». Mais «l’autre» dont parle le professeur d’éducation religieuse est en guerre contre celui qui est évoqué dans les cours de philosophie. «Chaque année, précise-t-il, la dose d’intolérance et de haine augmente d’un cran.»

    1re année secondaire : renforcement de l’esprit communautariste

    Dès la première année de lycée, les élèves s’entendent dire qu’ils font partie d’une communauté unie et indivisible : «Les croyants ont un seul corps, le musulman ressent les joies et les peines de ses frères, c’est cela la véritable fraternité», est-il écrit dans le programme de 1re année de l’enseignement secondaire dans un cours sous le titre : «Unité des peuples entre les croyants» (sic). Pour le chercheur, «ce texte enracine l’esprit communautariste dans la tête de l’élève».

    Le monde se scinderait, à en croire le livre, en deux catégories d’humains : les croyants et les autres. «En tant que croyants autoproclamés, on regarde le reste du monde comme des non-croyants. L’idée est d’affirmer : ''Je reste fidèle avec mes frères devant Dieu en préservant les relations fraternelles entre musulmans''. Mais ne peut-on donc pas conserver des relations fraternelles avec des non-musulmans ?» s’interroge Djabelkhir.

    Dans un autre chapitre intitulé «Communiquer et se connaître : une nécessité religieuse», il est possible de lire de très belles lignes pleines de bons sentiments contre le racisme et l’intolérance : «Dieu, est-il écrit, a créé les humains d’une même mère et d’un même père. Il a voulu que leurs couleurs et leurs croyances diffèrent». Un élan humaniste gâché par la citation de Sayed Qotb, l’un des chefs de file des takfiristes. Saïd Djabelkhir y dénonce un double discours : «Les ouvrages de

    Sayed Qotb, dit-il, sont censurés en Algérie. Comment le ministère de l’Education peut-il programmer un tel texte ?». Ce décalage est présent tout au long du livre. Comme dans ce cours au titre rassembleur : «L’islam appelle à la coexistence pacifique» mais qui évoque «Ahl al dhima», les gens du Livre (le non-musulman qui vit au sein d’une population musulmane) contraint dans les temps anciens de verser une dîme car il n’était pas de confession musulmane. «D’un côté, commente Djabelkhir, ils disent au début de la leçon que les êtres humains sont tous frères, et de l’autre ils précisent qu’il y a des classes. L’histoire a reconnu les humiliations qu’ont subies ces gens-là sous le règne de certains sultans musulmans».

    Bien plus, il est dit dans une leçon autour de «La relation de l’islam avec les religions monothéistes», que l’islam se doit sinon de «corriger», du moins de «compléter» les autres religions. «La mission de l’islam serait donc de renvoyer les religions falsifiées à leurs origines». On devrait ainsi ramasser toutes les copies des autres religions et se mettre à les corriger. Après une telle leçon, l’élève est en droit de penser qu’il détient la vérité absolue. Dès lors qu’il corrige les autres religions, il détient l’absolue la vérité, l’autre ne peut prétendre à une part de la vérité.

    2e année secondaire : Invasion culturelle

    Sous le titre «L’invasion culturelle et son danger sur la société», il est dit, à la page 47, que le prophète Mohamed nous a averti contre l’imitation des juifs et des chrétiens et cela en évitant de les suivre en quoi que ce soit. «Vous pouvez, dès lors, imaginer ce que peut comprendre l’élève. Il y a de nombreuses religions et croyances dans le monde, pourquoi citer précisément le christianisme et le judaïsme ? Pourquoi créer cette division entre les enfants d’Abraham ?» interroge Saïd Djabelkhir.

    On parle de la Oumma comme de la nation élue. «Dieu le tout puissant a choisi notre nation. C’est la nation éternelle qu’Il a préféré à toutes les autres, dans le monde et dans l’au-delà». Dans l’orientation pratique, il est dit : je suis musulman, je me distingue des autres, je dois faire attention à l’invasion culturelle et intellectuelle, qu’elle vienne des juifs ou des chrétiens.

    «Je peux me tromper, mais pour moi cela ne diffère pas du discours des juifs selon lequel ils seraient le peuple élu. Je me pose les questions suivantes : que comprend l’élève quand il apprend qu’il est meilleur que l’humanité entière du simple fait d’appartenir à la Oumma musulmane ? Comment va-t-il se comporter avec les autres après l’enracinement d’une telle idée raciste dans son esprit ? Comment, après ces idées dogmatiques, l’élève peut-il être ouvert sur le monde ? Peut-il encore lire un ouvrage d’un non-musulman et profiter de ses idées ? Peut-il encore avoir une lecture non partiale des idées des autres ?»

    3e année secondaire : Vers une non-acceptation

    En troisième année secondaire, le Rubicon est franchi. Le ton est à la critique des autres confessions. On accuse les chrétiens de croire à la Trinité (El tathlith) dans un cours sur «L’islam et les messages divins». Une leçon autour des droits de l’homme préconise que chaque homme a le droit de pratiquer la religion qu’il veut, à condition de respecter le système général de la société musulmane, notamment si ses sentiments s’opposent aux fondamentaux de l’islam ou que cela ait une dimension prosélyte.

    Pour ce qui est de la liberté d’opinion, il est clairement dit que notre religion a mis en place des lignes rouges qu’il n’est pas permis de franchir et que l’individu n’a pas le droit de dépasser. «Je me pose la question de savoir s’il y a une différence entre la liberté de penser et la liberté de s’exprimer. S’il m’est interdit de m’exprimer, il m’est alors automatiquement défendu de réfléchir. Certes, il ne s’agit pas d’un livre de droit, mais un manuel d’orientation, pourquoi donner aux élèves des définitions floues ?»

    Pour ce qui est des relations sociales entre les musulmans et les autres, il peut y avoir des relations, d’après le livre, mais avec réserve : le droit musulman s’applique sur les non-musulmans, à part la Zakat et le Djihad. Cette dernière notion est citée dans le manuel mais pas expliquée, laissant peut-être cela aux chaînes satellitaires. Pour Djabelkhir, ce livre va à contresens de l’acceptation de l’autre et l’ouverture. Il participe, de manière indirecte, à la «diabolisation» de l’autre, montré sous un aspect négatif.


    el watan

  • #2
    pas que dans les manuels scolaires, dans les familles également...faut pas se voiler (sans vilain jeu de mots ) la face.

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    • #3
      Lequel parmi vous croit voir tort pour ce qui est croyance religieuse?

      Pour un musulman, le monde se divise en deux catégories de gens, les musulmans (ceux qui croient) et les non musulmans (ceux qui mecroient)

      Pour les athées, le monde se divisé en deux catégories de gens, les athées (ceux qui ont eu le courage d'accepter la "vérité" qui est que dieu n'existent pas) et les croyants (qui croient en quelque chose d'irrationnel, qui n'ont pas assez de courage pour admettre la vérité, qui ont été endoctrinés)

      Les deux catégories n'admettent pas une seule seconde que l'autre puisse avoir raison, et donc, qu'elles puissent avoir tort, car les deux sont en opposition.

      Même dans des échanges sur des sujets anodins, rares sont ceux ou celles qui admettent une possibilité même infime d'avoir tort.

      Ce soufis par exemple, ne voudra jamais admettre que sa doctrine est fausse, et si jamais il le faisait, il en changerait immédiatement...
      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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      • #4
        il faut absolument revoir le systeme educatif en algerie,l ecole est un lieu de formatage de cerveau ,une couveuse,l ecole doit etre un lieu d instruction mais aussi servir a fabriquer des moutons suiveurs pour gagner la paix sociale et civile et garder l unite du pays comme cela se fait en occident.

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        • #5
          ils se trompe de long en large

          personne ne lit quoique ce soit..les enseignants en majorité n'ont pas de logements de fonction ils font des navettes
          les enseignants tirent les cahiers et commencent a coller des 10 partout

          les etudiants la majorité nous arrivent sans savoir ni lire ni ecrire..

          moi meme une fois je suis tombé sur une liquidation des archives d'une faculté de medecine en consultant des copie je crois de pediatrie wallah aucune copie netait coorigé allez y savoir comment ces medecins ont eux leurs notes

          tout ce qui se dit en algerie est completement a coté il nya ni enseignements
          ni rien que tu lui écrives islame ou christianisme les ecoliers et les enseignants s'en foute eprdument personne ne lit ces sotise tu les trouves dans les cyber café entrain de recuperer des images de ZIDANE et l'idiologue qui fait le propgramme des ecoles se croient Einstein est entrain de transformer les ecoliers en zidane il se gargarise de victoire alors que personne aucun ecolier ne lui lit ces sotises..
          un monde de fou de paranoaque je crois qu'ils sont tous camé ils vevient dans un autre monde apres une profonde bouffé de zatla ou une injection d'LSD
          LE MONDE VA MAL

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          • #6
            En v'la un autre qui veut sortir de l'anonymat sur le dos de l'islam tout en prechant pour sa paroisse , l'islam ne changera pas pour ses beaux yeux , et s'il a une once d'objectivité qu'il s'attarde plutot sur le role jouer par sa clique pendant la periode coloniale .

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            • #7
              SI AU MOINS ILS ETAIENT COMME LES ANCIENNES SECTES EN ALGERIE
              MEME SI YA FORMATAGE DES INDIGENE IL YA COMPENSATION CAR LE COLON ETAIT PRESENT SUR LE TERRAIN ET PRODUCTEUR TOUTE CHOSES ETAIENT PLANT2 DES VIGNES PARTOUT DES USINES PARTOUT..

              CES NOUVEAUX ideologues sont tous des adminsitateurs derrière leur bureau apres un snif de cocaine il conçpoit un programme pour les indigenes et il croit qu'il est lu en afrique du nord
              rassurez vous personne ne lit ces sotises..

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              • #8
                d'un coté on accuse le système d’éducation algérien de faillite totale , de produire des ignare , et la tous a coup il serait efficace pour donner un semblant de résultat ...??? ...faut choisir ....
                tu tombe je tombe car mane e mane
                après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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