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le texte d’avant projet de la révision constitutionnelle divise

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  • le texte d’avant projet de la révision constitutionnelle divise

    Ce mardi 5 janvier à Alger, M. Ahmed Ouyahia, chef de cabinet de la Présidence de la République et ancien premier ministre, a présenté devant les journalistes une copie du texte d'avant projet de la révision constitutionnelle. Ce texte attendu depuis 2011 pourrait être soumis au vote du parlement algérien dès la mi février précise l’animateur de la conférence de presse. Ce texte de lois une fois voté sera la 6eme constitution que l’Algérie adopte depuis son indépendance en 1962 (1ere 1963 ; 2eme 1976 ; 3eme 1989 ; 4eme 1992 et 5eme 1996 revisée en 2008). Le document revient sur l’importance de l’unité nationale, la promotion de la démocratie, la liberté d’expression et la parité homme-femme, les droits de l’Homme et la liberté du culte dans le respect de la loi de la république. Il soutient aussi le commerce et le développement intellectuel.etc.

    Nouveauté de ce texte, Il revient sur le cumul des mandats présidentiels en autorisant qu’un seul quinquennat renouvelable une fois (la révision de 2008 avait permis à Abdelaziz Bouteflika de candidater à un 3eme mandat en 2009 puis un 4eme en 2014). En outre, le texte prévoit plus de transparence lors des élections avec l’annonce de la constitutionnalisation d’une commission de surveillance des élections. Par ailleurs, le texte prévoit aussi d’exclure les titulaires de la double nationalité, ainsi que ceux résidents à l’étranger ou en Algérie depuis moins de dix ans de candidater pour la présidence. Autre nouveauté, l’officialisation de la langue Tamazigh, actuellement reconnue que langue nationale (cf. article 3), et la création d’une académie Amazigh algérienne.

    Sur le plan international, la copie du texte reste fidèle à la doctrine algérienne à savoir favoriser le dialogue et la paix entres les nations, et ne jamais interférer dans les affaires internes des autres pays militairement. L’armée nationale n’est déployée que pour servir le pays dans la limite de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes.

    Si de façon générale les réactions de par et d’autres sont positives quant l’officialisation de Tamazigh. Il demeure que les réactions des divers acteurs politiques au sujet du développement politique et économique du pays sont négatives. Depuis la chute des prix de pétrole en 2015, l’Algérie vit une crise financière et pour y remédier le gouvernement algérien a été contraient de mener des mesures budgétaires strictes à travers la très controversée loi des finances 2016.

    M. Ali Benflis, chef du regroupement le Pôle du Changement (PC), ancien premier ministre et opposant à la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, dans un communiqué estime que le texte sur le projet de la révision constitutionnelle est dérisoire sur le fond et ne vise en réalité qu’à aider le régime en place de gagner encore du temps. Pour lui : « la Constitution est réduite à une logorrhée politicienne. »

    Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) de Mohcine Belabbas se dit : « sceptique et ne voit pas une avancée réelle sur la voie de la démocratisation des institutions ». Il qualifie de « trompe œil » l’annonce de la constitutionnalisation d’une commission de surveillance des élections. Toutefois, le RCD reconnait que l’officialisation de Tamazight : « consacre enfin le combat de plusieurs générations pour une demande légitime et essentielle pour l’harmonie et la crédibilité des paramètres définissant le cadre devant accueillir notre destin collectif ».

    Le Mouvement de la Société pour la Paix (MSP/Hamas) le parti d’Abderazak Makri,considère : « cette constitution n’est ni consensuelle, ni porteuse de réformes et n’exprime que les orientations du président de la République et ceux qui l’entourent. » Là ou, le Mouvement Nahda de Mohamed Douibi déclare : « le contenu du texte est une déception pour les partisantes du mouvement, les algériens ainsi que la classe politique algérienne notamment ce qui concerne la liberté, la passassion de pouvoir et la garantie de l’intégrité des élections. » quant au Partie Travailliste (PT) de Louisa Hanoune ou encore le parti Jil Jadid (nouvelle génération) de Soufiane Djilali, tout deux très actifs sur la scène politique algérienne, ne se sont pas encore exprimés.

    Pour conclure, si ce texte d’avant projet de la révision constitutionnelle est approuvé par les parlementaires les prochaines semaines, le grand perdant de la scène politique en Algérie sera sans doute Rachid Nekaz. Le fondateur du Mouvement pour la Jeunesse et le Changement (MJC) est un ancien binational né France et bien qu’il s’est fait déchoir de sa nationalité française en 2013 il ne réside en Algérie que depuis 2014. Ce fait l’élimine automatiquement de la prochaine présidentielle de 2019 étant donné qu’il n’accomplira ses dix (10) ans de résidence obligatoire pour candidater à la présidence algérienne qu’en 2024.

    Source : agoravox.fr
    "Ne méprise aucune bonne action, ne serait-ce qu'en rencontrant ton Frère avec un visage souriant"

  • #2
    Salam

    Hé ben, je comprends, si faut lire tout ça, oui c'est la division...

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    • #3
      @Amar

      Ça concerne beaucoup en premier les citoyens Algériens donc forcément ils auront l'occasion de tout lire mdrr
      "Ne méprise aucune bonne action, ne serait-ce qu'en rencontrant ton Frère avec un visage souriant"

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      • #4
        Surement, d'ailleurs je pensais aux citoyens algériens, forcément!!!

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        • #5
          Ils ont étaient informés en tout cas ,
          "Ne méprise aucune bonne action, ne serait-ce qu'en rencontrant ton Frère avec un visage souriant"

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          • #6
            Ils l'ont été, lol, comme de la course aux étoiles...

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            • #7
              Les binationaux persona non gratta ou la politique des castes

              Ces binationaux sont rejetes par leur pays d'adoption qui menace de leur retirer la Nationalité Française et deviennent inelligibles et exclus des hautes fonctions de l'État par leur pays d'origine.
              Il subissent en fait le racisme et l'exclusion des deux côtés de la mediterranee.
              Sont il des sous hommes pour être aussi vises et traités en caste inférieure ????

              Bientôt, ils deviendront peut être apatrides avec l'évolution des choses et les progrès des siècles Avenirs !!
              Dans les deux cas je trouve cela honteux, aussi bien pour la France que pour l'Algérie , de vouloir instaurer une politique de castes ou de sous hommes au moment où le monde devient un village !!:22::22:
              Coincidence ou hasard du calendrier, le debat sur la double nationalite et/ou sur les binationaux s'ouvre en meme temps aussi bien en France qu'en Algerie !!???
              Dernière modification par Fouad, 13 janvier 2016, 13h24.
              Le Sage

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              • #8
                Si discrimination il y a elle est anterieure à cette constitution car le fait que des citoyens aient deux nationalités et les autres une seule pose aussi probleme ????
                une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

                Commentaire


                • #9
                  Ce qui m'intrigue le plus est le fait de réviser la constitution de tel sorte que Nekkaz ne participe pas aux prochaines élections !!!


                  AH LA RAGE QUI ME HANTE

                  Tout le monde a le droit d'adopter la nationalité qu'il désire, on a même le droit de cumuler jusqu'à 10 nationalités différentes, pour quoi revenir sur ce sujet bidon .... on se prend une double claque des deux gouvernements corrompus, lors qu'ils veulent tourner les regards pour cacher leurs manip. ils font sortir ce genre de sujets stériles
                  "Ne méprise aucune bonne action, ne serait-ce qu'en rencontrant ton Frère avec un visage souriant"

                  Commentaire


                  • #10
                    Pour ceux ayant deux nationalité ,ils peuvent toujours se refugier , à l'instart du sieur Khelil , dans la niche d'à coté , apres avoir arnaquer le pays ; alors que les arnarqués , apres epuisement des richesses , n'ont pas ou aller même comme refugier , là est le probleme!!!!!!!!!!!!!!!!
                    une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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                    • #11
                      personne ne cois son destin

                      Mon cher habiban !!

                      Dans la vie, ici bas, on ne choisi ni ses parents ni son lieu de naissance !!!

                      C'est la destinee divine qui décide !!
                      Dernière modification par Fouad, 14 janvier 2016, 05h27.
                      Le Sage

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                      • #12
                        les pays du tiers-monde sont ceux qui ont comme par hasard les constitutions les plus belles du monde. Sauf que le plus important reste l'application de ces constitutions et non pas de fabriquer la plus belle institution au monde ensuite les dirigeants de ces pays sont les premiers à ne pas la respecter.

                        Commentaire


                        • #13
                          Envoyé par Fouad
                          ...

                          Dans la vie, ici bas, on ne choisi ni ses parents ni son lieu de naissance !!!

                          C'est la destinee divine qui décide !!
                          Cher Fouad,

                          Certes les parents et le lieu de naissance sont du ressort de la destinée divine mais la nationalité est pure invention humaine. Je dirai même que c'est la bêtise humaine.

                          Donc en conformité à cette bêtise, il faut se soumettre à d'autres bêtises qui sont les lois imposés par les pouvoirs au contrôle des états.

                          Jusqu'à preuve du contraire,les accords d'Evian qui ont valeur de traité international, donc de valeur supérieure aux lois nationales, ne reconnaissent pas la double nationalité.Seul un correctif apporté par Chadli, dans les années 80 ( 83-84 ) permet aux enfants nés de mariages mixtes après 1962 de bénéficier légalement de la double nationalité.

                          La trituration du code de la nationalité algérienne pour tolérer toute autre double nationalité est une violation par l'Algérie d'un traité internationale ( accords d'Evian ). En terme de droit, cette trituration est nulle et non avenue ( Un traité est supérieur en droit à une loi ou un décret ).


                          Cette violation est l'oeuvre de traîtres qui sont aux commandes de notre pays.

                          P.
                          Dernière modification par Pangeen, 15 janvier 2016, 05h58.

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                          • #14
                            ...
                            ARTICLE 78 : Le Président de la République nomme :
                            ...

                            (3 bis) le Premier Président de la Cour Suprême;
                            ...
                            (7) les Magistrats;
                            ...

                            ARTICLE 138 : Le pouvoir judiciaire est indépendant. Il s’exerce dans le cadre de la loi.
                            ...
                            Je me demande comment un pouvoir judiciaire peut être indépendant quand il est nommé par le chef de l'état. N'y a-t-il pas là une relation de subordination ?

                            De plus, dans la hiérarchie des articles de ce projet de constitution, la relation de subordination est supérieure à l'indépendance du pouvoir judiciaire.

                            J'attends qu'on m'explique !!!

                            Une autre foutaise de gueule se trouve dans la " constitutionalisation " et l'officialisation de Thamazight.

                            ...
                            ARTICLE 3 : L’Arabe est la langue nationale et officielle.
                            L’Arabe demeure la langue officielle de l’Etat.

                            Il est créé auprès du Président de la République, un Haut Conseil de la Langue Arabe.
                            Le Haut Conseil est chargé notamment d’œuvrer à l’épanouissement de la langue arabe
                            et à la généralisation de son utilisation dans les domaines scientifiques et technologiques,
                            ainsi qu’à l’encouragement de la traduction vers l’Arabe à cette fin.

                            ARTICLE 3 bis : Tamazight est également langue nationale et officielle.
                            L’Etat œuvre à sa promotion et à son développement dans toutes ses variétés linguistiques en
                            usage sur le territoire national.
                            Il est créé une Académie algérienne de la langue Amazighe, placée auprès du Président
                            de la République.
                            L’Académie qui s’appuie sur les travaux des experts, est chargée de réunir les conditions
                            de promotion de Tamazight en vue de concrétiser, à terme, son statut de langue
                            officielle.
                            Les modalités d’application de cet article sont fixées par une loi organique.
                            ...
                            ARTICLE 178 : Toute révision constitutionnelle ne peut porter atteinte :
                            (1) au caractère républicain de l’Etat;
                            (2) à l’ordre démocratique, basé sur le multipartisme;
                            (3) à l’Islam, en tant que religion de l’Etat;
                            (4) à l’Arabe, comme langue nationale et officielle;
                            (5) aux libertés fondamentales, aux droits de l’homme et du citoyen;
                            (6) à l’intégrité et à l’unité du territoire national;
                            (7) à l’emblème national et à l’hymne national en tant que symboles de la Révolution et de la République.
                            ...
                            Dans l'article 178, Thamazight est purement et simplement exclu alors que l'arabe et l'islam occupent la troisième et la quatrième place.

                            Quant à l'article 3 et 3bis, la discrimination du traitement est flagrante. ça rappelle la révision constitutionnelle de 2002. Toujours du mépris par rapport à une identité autochtone. Je me demande quand est-ce que l'on sortira de ce code de l'indigénat.

                            P.
                            Dernière modification par Pangeen, 15 janvier 2016, 06h41.

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