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La mafia marocaine derrière les agressions sexuelles de Cologne??

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  • La mafia marocaine derrière les agressions sexuelles de Cologne??

    Existe-t-il une mafia marocaine à Cologne, responsable des violences sexuelles du Nouvel An ?

    Le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre à Cologne, des milliers de jeunes ont bravé la police et se sont livrés à des violences contre les personnes. La police allemande a indiqué ce dimanche 10 janvier que le nombre de plaintes liées aux violences cette nuit-là était désormais de 516, dont environ 40% pour des faits d'agression sexuelle. Une dizaine de Marocains ont été formellement identifiés, appartenant à ce qui commence à apparaître comme une « mafia marocaine ».

    Que s’est-il passé ?

    Ce soir du 31 décembre, donc, ils sont des milliers de personnes à se promener dans le centre-ville de Cologne, aux environs de la gare centrale de la ville. La police fait alors état de rixes, de vols et surtout d’agressions sexuelles dès 21h45. Les brigades d’intervention arrivent sur les lieux mais ne réussissent pas à rétablir l’ordre.

    Selon le journal Bild, les femmes « accompagnées ou non, doivent effectuer une véritable course d’obstacles pour traverser la place de la gare », sans se faire importuner. Entre 1.000 et 2.000 personnes, d’origine arabe ou maghrébine, sèment l’effroi parmi une population stupéfaite et désarmée.

    Les agresseurs, profitant de l’obscurité à certains endroits et agissant en petits groupes de vingt à quarante personnes s’en prennent alors aux femmes. « Ils se sont mis à nous agresser, nous prenant l’entrejambe, touchant nos décolletés, sous les manteaux », a rapporté une victime dans son témoignage à la police.

    L’hebdomadaire Der Spiegel rapporte le contenu d’un PV de police : « Des policiers et des passants ont pu empêcher que des viols ne soient commis et des femmes, accompagnées ou pas, ont essuyé un harcèlement nourri indescriptible. La police n'a pas pu maitriser l'ensemble des événements, des agressions, des délits... parce qu'il y en a eu trop en même temps ».

    Comment a réagi la police ?

    Un rapport interne de la police fédérale fait état d'une situation « chaotique » et « honteuse » pour les forces de l'ordre qui se sont laissé déborder par les émeutiers. À 21 heures, le soir du 31 décembre, la place de la gare était de facto « tenue » par une bande de 500 hommes saouls ou drogués ; deux heures après, malgré le déploiement de deux brigades d'intervention, ils étaient 1.500. Cela a valu son poste au chef de la police de Cologne, qui a été suspendu.

    Un autre PV de police explique que « les forces de police n’ont pas pu réagir à tous les événements et la police s’est trouvée dépassée au point, à certains moments critiques, de ne pas pouvoir enregistrer les plaintes ». Les choses n’ont pas été révélées immédiatement, les autorités ayant préféré temporiser. Mais chaque jour apportant ses dizaines de témoignages d’agressions, la police a alors été sommée par Berlin de faire état de ce qui s’est produit.

    Qui étaient les agresseurs ?

    Selon les témoignages recueillis auprès des témoins et des victimes, en plus des enregistrements des vidéos de surveillance, les assaillants étaient des jeunes hommes de type arabe ou nord-africain. Plusieurs policiers ont noté la présence de nombreux francophones se criant mutuellement des mots d’ordre en français « pas de problème, allez-y », ou « pas de policiers ici »...

    La police estime que, sous la protection de la foule qui les entourait voire les encourageait, environ 100 personnes sont passées à l'acte. Parmi lesquelles 31 suspects ont été formellement identifiés et font l'objet d'une enquête. On compte 22 demandeurs d'asile, dont 9 Algériens et 8 Marocains. Les 5 autres sont soit Syriens, soit Irakiens.

    Les enquêteurs ont retrouvé sur les lieux des petits papiers de « lexique sexuel » en arabe traduit vers l’allemand : « Je veux bai... », « grosse poitrine », « je veux t'embrasser jusqu'à la mort ». Un des suspects marocains a été appréhendé en possession d’un de ces papiers mais a assuré l’avoir « trouvé par terre ».

    Une mafia marocaine objet de surveillance depuis un an

    Les Marocains sont de plus en plus présents, et actifs, à Cologne. Une commission spéciale appelée Sonderkommission, et dite « Soko Casablanca », a surveillé plus de 2.000 suspects l'an passé et a alerté en décembre sur l'infiltration de ce gang de trafiquants et de pickpockets dans les foyers de réfugiés. Mais il s’agit de la première fois qu’un lien est établi entre ces délits et des actes plus graves, viols et agressions sexuelles.

    Il semblerait selon plusieurs témoignages recoupés entre journalistes spécialisés et policiers que des délinquants nord-africains, en grande partie marocains, aient noué des contacts avec des gens du Moyen-Orient qui leur auraient donné l’idée de ce que ‘on appelle le « taharrosh jama’ï », ou harcèlement collectif, comme cela est devenu quasi habituel en Egypte, par exemple, lors de grands rassemblements publics.

    Cologne est à moins de 200 kilomètres de Bruxelles où réside une forte communauté marocaine. Des témoignages rapportent que de jeunes Marocains de nationalité belge sont partis vers l’Allemagne et les villes de Düsseldorf et de Cologne, moins familiarisées avec la culture arabe et maghrébine et où la police est moins sourcilleuse pour les contrôles d’identité. La jonction avec des migrants venus de l’est dont, on le sait, beaucoup de Marocains, a été aisée.

    Pour Francis Van de Woestyne rédacteur en chef de La Libre Belgique, « les informations disponibles semblent démontrer qu’une partie des auteurs de ces actes inqualifiables sont arrivés récemment sur le sol allemand, dans le flot des réfugiés. C’est un élément dont il faut aussi tenir compte. En ce sens, expliquer aux nouveaux arrivants nos principes et nos valeurs, notamment le respect à avoir en toutes circonstances envers les femmes, paraît justifié et indispensable ». Cela démontre que les actes d’agressions et de viols ont été commis par des migrants venant directement de leurs pays d’origine, traînant avec eux leurs frustrations auxquelles ils ont donné libre cours ce soir du 31 décembre à Cologne.

    panorapost. com
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