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Malgré des débuts réussis avec le Real Madrid, il y a quelques jours, Zinedine Zidane s’apprête à vivre une période riche en défis. Avec plusieurs chantiers en toile de fond.
Améliorer le pressing
Samedi passé, contre le Deportivo La Corogne, les joueurs madrilènes n’ont pas ménagé leurs efforts pour offrir à Zidane son premier succès à la tête du Real Madrid (5-0). Courses défensives, pressing haut, déplacements permanents, aucun des dix garçons alignés dans le champs n’a triché. Ces bonnes intentions d’ensemble ne doivent pas pour autant faire oublier le manque de coordination. Quand Benzema montait sur le porteur du ballon, Ronaldo et Bale restaient le plus souvent statiques. Lorsque Kroos jaillissait, Modric effectuait la course contraire pour venir se replacer. Conséquence, le champion d’Europe 2014 a laissé beaucoup trop d’espaces à des Galiciens qui n’en demandaient pas tant pour manœuvrer. Pour pouvoir rivaliser avec le Barça et le Bayern Munich, des références dans ce domaine, le Real Madrid doit impérativement progresser.
Solidifier l’arrière-garde
Bien sûr, il n’y a pas de quoi faire la fine bouche après une victoire d’une telle ampleur. Mais, le score est trompeur. S’il reflète plutôt bien la propension de l’équipe à se projeter vers l’avant, Marcelo et Dani Carvajal notamment, il révèle moins les problèmes défensif aperçus au Bernabéu. Sergio Ramos comme Pepe ont affiché des lacunes dans les duels, notamment les un contre un où ils ont souvent été pris de vitesse par les vifs attaquants adverses. A la décharge de deux centraux, ils étaient fréquemment livrés à eux-mêmes, abandonnés à leur triste sort par la paire Kroos-Modric, trop haute et davantage préoccupée par l’utilisation du ballon que sa récupération. Un problème d’équilibre général auquel il faut ajouter le manque de métier du duo Ronaldo-Bale, généreux dans l’effort, mais pas vraiment ce qu’il y a de plus efficace pour mettre en échec les joueurs de couloirs.
Optimiser le potentiel de Ronaldo
Face au Depor, Cristiano Ronaldo a tout tenté pour trouver le chemin des filets. Frappes lointaines, percées solitaires, coups francs, déplacements de renard au point de penalty, rien n’a souri au Portugais. Il a systématiquement buté sur le gardien ou manqué de réussite. Sa frustration a atteint son paroxysme à la 91ème minute lorsque Benzema a conclu une action sur laquelle il s’y était repris à trois fois. Sorti du terrain fâché, le triple Ballon d’Or, un brin irrégulier, espère retrouver sa forme optimale dans les prochaines semaines. Cela passe par des aménagements : moins d’efforts défensifs, un positionnement proche de la surface adverse et des partenaires totalement dévoués, notamment Benz et Bale en pleine réussite actuellement. A Zizou de trouver la parade pour tirer la quintessence de CR7 sans brimer les deux autres membres de la BBC.
Gérer le cas James
Recruté pour 80 millions d’euros à l’été 2014, selon les vœux de Florentino Pérez, James Rodriguez ronge son frein depuis le départ de Carlo Ancelotti à l’intersaison. Pas dans les plans de Rafa Benitez, le Colombien a vécu six mois compliqués. L’ancien Monégasque pensait que la nomination de Zinedine Zidane allait mettre fin à son supplice, mais lors de sa première composition d’équipe, Zizou lui a préféré Isco. Or, à terme, il semble improbable que le numéro 10 du Real Madrid, très apprécié des socios, ne se contente de ce statut de remplaçant. Le nouveau coach madrilène a conscience de cette situation et va s’atteler à gérer ce dossier observé depuis la présidence.
Repeupler le Santiago Bernabéu
Le week-end dernier, plus de 70 000 fans s’étaient amassés dans les gradins pour vivre en direct les débuts de Zinedine Zidane sur le banc de la Maison Blanche. Malgré l’effervescence autour de la désignation du Z, l’antre madrilène n’a donc pas affiché complet. Une constante depuis quelques mois. Phénomène rare dans la capitale espagnole, certaines rencontres ont vu le stade se remplir seulement à moitié. Lassitude du public face aux nombreux changements, absence de spectacle, défiance contre la direction, prix excessifs, les raisons sont aussi nombreuses que variées. L’ancien meneur de jeu du club (entre 2001 et 2006), véritable icône de l’autre côté des Pyrénées, sert donc également de boost à des fans quelque peu gâtés. Si l’équipe retrouve une âme et un style ultra offensif, les socios effectueront leur come back au stade pour jouer leur rôle de douzième homme. Comme si de rien n’était.
Améliorer le pressing
Samedi passé, contre le Deportivo La Corogne, les joueurs madrilènes n’ont pas ménagé leurs efforts pour offrir à Zidane son premier succès à la tête du Real Madrid (5-0). Courses défensives, pressing haut, déplacements permanents, aucun des dix garçons alignés dans le champs n’a triché. Ces bonnes intentions d’ensemble ne doivent pas pour autant faire oublier le manque de coordination. Quand Benzema montait sur le porteur du ballon, Ronaldo et Bale restaient le plus souvent statiques. Lorsque Kroos jaillissait, Modric effectuait la course contraire pour venir se replacer. Conséquence, le champion d’Europe 2014 a laissé beaucoup trop d’espaces à des Galiciens qui n’en demandaient pas tant pour manœuvrer. Pour pouvoir rivaliser avec le Barça et le Bayern Munich, des références dans ce domaine, le Real Madrid doit impérativement progresser.
Solidifier l’arrière-garde
Bien sûr, il n’y a pas de quoi faire la fine bouche après une victoire d’une telle ampleur. Mais, le score est trompeur. S’il reflète plutôt bien la propension de l’équipe à se projeter vers l’avant, Marcelo et Dani Carvajal notamment, il révèle moins les problèmes défensif aperçus au Bernabéu. Sergio Ramos comme Pepe ont affiché des lacunes dans les duels, notamment les un contre un où ils ont souvent été pris de vitesse par les vifs attaquants adverses. A la décharge de deux centraux, ils étaient fréquemment livrés à eux-mêmes, abandonnés à leur triste sort par la paire Kroos-Modric, trop haute et davantage préoccupée par l’utilisation du ballon que sa récupération. Un problème d’équilibre général auquel il faut ajouter le manque de métier du duo Ronaldo-Bale, généreux dans l’effort, mais pas vraiment ce qu’il y a de plus efficace pour mettre en échec les joueurs de couloirs.
Optimiser le potentiel de Ronaldo
Face au Depor, Cristiano Ronaldo a tout tenté pour trouver le chemin des filets. Frappes lointaines, percées solitaires, coups francs, déplacements de renard au point de penalty, rien n’a souri au Portugais. Il a systématiquement buté sur le gardien ou manqué de réussite. Sa frustration a atteint son paroxysme à la 91ème minute lorsque Benzema a conclu une action sur laquelle il s’y était repris à trois fois. Sorti du terrain fâché, le triple Ballon d’Or, un brin irrégulier, espère retrouver sa forme optimale dans les prochaines semaines. Cela passe par des aménagements : moins d’efforts défensifs, un positionnement proche de la surface adverse et des partenaires totalement dévoués, notamment Benz et Bale en pleine réussite actuellement. A Zizou de trouver la parade pour tirer la quintessence de CR7 sans brimer les deux autres membres de la BBC.
Gérer le cas James
Recruté pour 80 millions d’euros à l’été 2014, selon les vœux de Florentino Pérez, James Rodriguez ronge son frein depuis le départ de Carlo Ancelotti à l’intersaison. Pas dans les plans de Rafa Benitez, le Colombien a vécu six mois compliqués. L’ancien Monégasque pensait que la nomination de Zinedine Zidane allait mettre fin à son supplice, mais lors de sa première composition d’équipe, Zizou lui a préféré Isco. Or, à terme, il semble improbable que le numéro 10 du Real Madrid, très apprécié des socios, ne se contente de ce statut de remplaçant. Le nouveau coach madrilène a conscience de cette situation et va s’atteler à gérer ce dossier observé depuis la présidence.
Repeupler le Santiago Bernabéu
Le week-end dernier, plus de 70 000 fans s’étaient amassés dans les gradins pour vivre en direct les débuts de Zinedine Zidane sur le banc de la Maison Blanche. Malgré l’effervescence autour de la désignation du Z, l’antre madrilène n’a donc pas affiché complet. Une constante depuis quelques mois. Phénomène rare dans la capitale espagnole, certaines rencontres ont vu le stade se remplir seulement à moitié. Lassitude du public face aux nombreux changements, absence de spectacle, défiance contre la direction, prix excessifs, les raisons sont aussi nombreuses que variées. L’ancien meneur de jeu du club (entre 2001 et 2006), véritable icône de l’autre côté des Pyrénées, sert donc également de boost à des fans quelque peu gâtés. Si l’équipe retrouve une âme et un style ultra offensif, les socios effectueront leur come back au stade pour jouer leur rôle de douzième homme. Comme si de rien n’était.
quelle mouche a piqué la FIFA
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