Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Algérie et le Venezuela déstabilisés par l’effondrement des cours du pétrole

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Algérie et le Venezuela déstabilisés par l’effondrement des cours du pétrole

    Un baril de pétrole sous les 35 dollars, en chute de 60% depuis 2014. Une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais une mauvaise pour les pays producteurs de pétrole, dont certains sont au bord de l’implosion. Avec un pétrole à 100 dollars, l’Algérie et le Venezuela pouvaient acheter la paix sociale, ce n'est plus possible aujourd'hui. Deux régimes déjà minés par une crise politique rampante.

    Le ralentissement de la croissance chinoise et la montée du gaz de schiste américain ont fait chuter les prix du pétrole qui est passé en deux ans de 114 dollars à 32 dollars. L’Algérie et le Venezuela souffrent particulièrement de la dégringolade des cours, qui fragilise un peu plus des régimes politiques en fin de règne.

    La bombe à retardement algérienne
    L’Algérie a pris l’habitude de financer son budget courant par le pétrole et le gaz. Avec un prix du baril à 30 dollars, ce modèle ne peut que s’effondrer. Le prix ne couvre déjà plus les dépenses algériennes.

    Les réserves de change ont fondu de 35 milliards de dollars en 2015. A ce rythme, le pays s’achemine vers un déficit budgétaire de 40 milliards de dollars en 2016. Le temps des vaches grasses est terminé. Depuis le 1er janvier 2016, le prix de l’essence, de l’électricité et du gaz ont augmenté de 30%. Les importations de véhicules seront réduites de moitié en 2016. De nombreux budgets d’équipement sont suspendus.

    Avec un pétrole à 80 dollars, le chômage touchait près de la moitié de la population active. Chaque année, un million d’étudiants sortent de l’université. Sans travail dû au manque d’entreprises et de services, ils risquent de rejoindre les nombreux laissés pour compte, que cherchent à récupérer les groupes islamistes toujours actifs. La baisse des subventions sur les produits de base pourrait être l’étincelle qui met le feu aux poudres, dans un pays aujourd’hui tétanisé par la guerre de succession qui se joue déjà autour du président Bouteflika.

    L’Algérie, rare pays arabe avec le Maroc à avoir échappé aux Printemps arabes, risque d’être déstabilisée par cette succession politique incertaine doublée d’un effondrement des revenus pétroliers. L’Algérie reste avec le Maroc, l’un des pôles de stabilité dans un monde arabe – de la Libye à la Syrie – en proie au désordre et à la violence. Une crise politique et une reprise de la guerre civile ne seraient pas sans conséquence pour la France, en première ligne, en raison des liens historiques qui lient les deux pays.

    Le Venezuela au bord de la guerre civile
    Le Venezuela est lui aussi confronté à une grave crise économique et politique. Le pétrole représente 95% des exportations du pays, et plus de 50% de ses recettes publiques.

    La chute du prix du brut sous les 40 dollars est une catastrophe pour ce pays en récession depuis deux ans qui vit déjà à l’heure des pénuries et des files d’attentes. Cela fait un an que la banque centrale ne publie plus ni le taux de croissance, ni celui de l’inflation estimée à 120% en 2015.

    L’équilibre budgétaire est établi sur la base d’un pétrole à 100 dollars. Chaque dollar en moins signifie une perte de 700 millions pour Caracas. A ce rythme, le pays perd 40 milliards de dollars par an. Il serait au bord de la banqueroute avec moins de quatre mois de réserves de change. Une situation aggravée par la dévaluation de la monnaie. Le bolivar s’est écroulé face au dollar, rendant les importations hors de prix. Les pénuries alimentaires et de médicaments s'aggravent.

    Longue attente devant un supermarché de Caracas (août 2015). Le pays manque de devises pour financer ses importations.

    Cette déroute économique qui s’ajoute à la répression politique explique en grande partie la victoire de l’opposition libérale qui a obtenu les deux tiers des élus aux élections législatives. Face à cette situation de double pouvoir, le président Maduro, successeur d’Hugo Chavez, ne semble pas décidé à laisser sa place. Une situation dangereuse qui risque de déboucher rapidement sur une grave crise politique.

    Pour le moment le pays tient grâce au soutien de la Chine. Caracas à obtenu de Pékin 50 milliards de dollars de prêt et 20 milliards d’investissements, remboursables en pétrole. Sans ce ballon d’oxygène, le pays basculerait dans le gouffre.


    France Tv le 15/01/2016 à 12H25
    Dernière modification par Faceless, 16 janvier 2016, 09h25.

  • #2
    Une situation quasi-identique :

    Venezuela :

    Le pétrole représente 95% des exportations du pays, et plus de 50% de ses recettes publiques.


    Algerie :

    Le pétrole représente 97% des exportations du pays, et 70% de ses recettes fiscales.


    Résultat de cette chute du baril pour des économies ultra-dépendantes de ses cours :

    - Érosion des réserves.
    - Dévaluation de la monnaie locale face au dollar
    - Inflation galopante
    - longues files d'attente et pénuries.


    L'Algerie possède une marge de manœuvre plus importante que le Venezuela grâce à ses réserves plus importants, mais si rien en change, on pourrait presque voir le futur proche de l'Algerie se jouer actuellement dans le Venezuela.

    Il serait au bord de la banqueroute avec moins de quatre mois de réserves de change. Une situation aggravée par la dévaluation de la monnaie. Le bolivar s’est écroulé face au dollar, rendant les importations hors de prix. Les pénuries alimentaires et de médicaments s'aggravent.

    Le seul sauveur du Venezuela actuellement est la Chine avec ses prêts.

    Les relations sino-algeriennes sont-ils du même niveau ?

    Commentaire


    • #3
      Une précision sur le Venezuela (Wikipedia):

      Le Venezuela possède 1 200 milliards de barils de réserves non-conventionnelles (OOIP ou Original Oil In Place, soit un volume équivalent à celles du Canada), représentant une quantité égale aux réserves conventionnelles mondiales. En 2009, l'USGS a estimé à 513 milliards de barils les réserves productibles de la seule région de l'Orénoque, aux conditions techniques actuelles. Les Orinoco tar sands du Venezuela bien que très lourds par rapport à du pétrole classique (leur densité est de 4 à 16 ° API) sont moins visqueux que les sables bitumineux de l'Athabasca du Canada, ce qui signifie qu'ils peuvent être produits plus facilement, mais sont situés à des profondeurs plus importantes (150 à 1 400 mètres)19. Le chiffre précédent était de 350 milliards de barils. Cette nouvelle estimation attribue au Venezuela les premières réserves mondiales, loin devant l'Arabie Saoudite...

      Le problème c'est le coût d'extraction et le faible prix du pétrole qui est un obstacle majeur pour eux!

      Commentaire


      • #4
        lol n'importe quoi la comparaison avec le Venezuela, la crise est dû à la complication de l'extraction comme l'a souligné le membre zerbou et non à la chute du prix
        n'importe quoi ces journaleux, d'ailleurs c'est les USA qui ont mis le couteau sous la gorge du venezuela depuis que feu chavez a donné à la chine les pleins droit d'extraire son pétrole dont 90 % de leur réserve sont encore dans leur sous sol

        Commentaire


        • #5
          sauf que l'Algérie a entamé il y a quelques années des réformes plus libérales, ce qui explique la croissance positive du PIB algérien et négative du PIB vénézuélien.

          Le plus grand problème actuel de l'Algérie est l'inflation, que l'état doit tout faire pour la maitriser, car la consommation locale est au cœur de la politique de développement. pour le reste (sur le plan économique) les choses semblent aller dans dans le bon sens de la diversification de l'économie, le secteur agricole connait une croissance importante, le secteur industriel aussi, les investissement dans le secteur touristique se compte par des centaines ..

          Commentaire


          • #6
            lol n'importe quoi la comparaison avec le Venezuela
            Pourtant se sont 2 pays souffrant des mêmes problèmes, présentant les mêmes symptômes, et livrés au même destin.

            l'Algerie dispose également de très importantes réserves en schiste. Mais devant un prix du baril aussi bas, leur exploitation est impossible.

            Dans une conjoncture pareille, l'urgence n'est pas à chercher à extraire d'autres barils, mais assurer la survie du pays et sa population.

            De mon point de vue : la Chine est la solution. Le gouvernement algérien négocie à l'instant des prêts/dons.

            Commentaire


            • #7
              je te signale la crise économique au venezuela est bien plus complexe que la chute du prix du baril, cela ça fait 5 ans qu'elle la subi et c'est surtout dû au manigances des états unis qui ont tout fait pour se venger du pays.
              en effet, en 2009, chavez a donné aux chinois le droit d'extraire le pétrole, alors que l'exploitation devait revenir normalement aux US, d'ailleurs à cette époque il y a eu limite une guerre froide... depuis, le vénézuela subi une sorte d'embargo de la part des états unis et même un embargo à l'échelle mondiale, sans parler des crises et coup d'états gouvernementaux que traversent le pays ajoute à cela une institution qui dilapide les avoirs du peuple qui n'arrange pas les choses...
              ceci dit, les us avait procédé de la même façon avec Cuba, et au grand désarroi des spéculateurs de ton acabit et de certains journaleux, non seulement Cuba a réussi à se relever et à vivre sous cette embargo mais pire elle a pu développer des secteurs eco comme l'extraction du pétrole qu'elle a donné a exploité au Canada et ses brillantes avancées dans le secteur médicale qui sont non négligeables et sont même reconnues dans le monde entier....
              bref, si l'Algérie devait traverser une crise pétrolière ça sera inshaAllah tout bénef pour elle et exploitera d'autres secteurs, l'être humain est comme ça, il s'adapte en fonction des évènements baisse du baril ou pas...

              Commentaire


              • #8
                si l'Algérie devait traverser une crise pétrolière ça sera inshaAllah
                inshAllah c'est déjà le cas.

                Le gouvernement algerien était en état d'alerte et implorait l'opep de réduire sa production en 2012 déjà quand le baril etait à 90$.

                Baril sous 90$ : L’Algérie s’inquiète et veut une baisse de la production de pétrole
                A 30$, il faut s'attendre à des lendemains sombres à l'image du Venezuela. Même pas besoin d'embargo étasunien ou de coup d’étas pour cela.

                Commentaire


                • #9
                  la famine crois moi y aura la famine ! c'est meme pas la peine de reflechir si le ptrole ne remonte pas on ira vers la famine dans beaucoup de refion d'algerie ! alors evidement pour moi la famine ca veut aussi dire un kg de riz a 1000 DINARS ! et comme on roule pas tous sur l'or et que personne ne nous le donnera c'est une famine aussi .

                  pour info le kg de riz en syrie dans des faubourgs pris en tenaille se negocie 200 dollars -les gens mangent des feuilles!

                  Commentaire


                  • #10
                    faceless, je peux comprendre que voir l'Algérie sombrer dans une crise éco ne pourrait que te réjouir mais stp à l'avenir évite de mettre les mots " implorer et Algérie" dans la même phrase car lorsqu'il s'agit d'implorer le Maroc est champion toutes catégories dans cette discipline n'est ce pas ?

                    néanmoins, au lieu de te préoccuper à scruter le prix du baril je te conseillerais de te concentrer sur ton pays, en priorisant la scolarisation des petites filles ou bien désenclaver les villages de l'arrière pays pour leur donner accès à l'electricité et à l'eau courante...

                    Commentaire


                    • #11
                      L’Algérie a connu un baril a 5$ donc, ne criez pas famine, il y a la terre et beaucoup d’algériens s y mettront ! il y a aussi un paramètre a ne pas négliger, l'endettement extérieur de l’Algérie est quasi nul, une réserve importante et des moyens humains capables de relever le défi ! donc pas si alarmant que çà ! on a vu et connu pire !

                      Commentaire


                      • #12
                        @Arbia

                        Ton message est un grand Hors Sujet. Et releve plus d'un procès d'intention qu'autre chose.

                        Je vais tenter quand même d'y répondre, et ça sera la dernière largesse que je t'accorde.


                        faceless, je peux comprendre que voir l'Algérie sombrer dans une crise éco ne pourrait que te réjouir mais stp à l'avenir évite de mettre les mots " implorer et Algérie" dans la même phrase car lorsqu'il s'agit d'implorer le Maroc est champion toutes catégories dans cette discipline n'est ce pas ?
                        l'Algerie implore l'Opep et c'est tout ce qu'elle peut faire. (En plus des prières)

                        Quand l’Algérie implore l’OPEP !

                        Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi a demandé hier à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), de réduire sa production pour enrayer la chute des cours.«L’Opep doit intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres », a déclaré le ministre. A vrai dire, la déclaration de Yousfi exprime plus un vœu voire une imploration qu’une demande express que les partenaires de l’Algérie sont censés exécuter.

                        néanmoins, au lieu de te préoccuper à scruter le prix du baril je te conseillerais de te concentrer sur ton pays, en priorisant la scolarisation des petites filles ou bien désenclaver les villages de l'arrière pays pour leur donner accès à l'electricité et à l'eau courante...
                        Tout le monde sait que les délestage électriques et coupures continues d'eau sont une spécificité algerienne dans le Maghreb de 3. Si tu habites par exemple Alger, tu saurais qu'elle n'a bénéficié de l'eau 24/7 que vers 2010-2011. Le Maroc est un paradis sur ce registre.

                        .
                        Dernière modification par Faceless, 16 janvier 2016, 15h37.

                        Commentaire


                        • #13
                          un autre makhzni qui implore ses saints pour que l'Algérie sombre.

                          Commentaire


                          • #14
                            l'Algerie implore l'Opep et c'est tout ce qu'elle peut faire. (En plus des prières)
                            copié collé bêtement le titre racoleur d'un article, que je sache ce n'est pas détenir une vérité absolue, d'ailleurs en lisant l'article c'est plus une proposition qu'une imploration mais bon en bon opportuniste t'as pris que ce qui t'arrangeais...
                            bref je suis complètement dans le sujet, n'en déplaise, les paramètres qui ont suivi la crise éco au venezuela n'ont absolument rien à voir avec les prix du baril puisque le venezuela traversait déjà une crise eco avant la récession du prix de ces barils... et fait étonnant même avec une crise éco le venezuela maintient son idh comparé à chez toi qui est 50 et qlq places derrière ce dernier...

                            Tout le monde sait que les délestage électriques et coupures continues d'eau sont une spécificité algerienne dans le Maghreb de 3. Si tu habites par exemple Alger, tu saurais qu'elle n'a bénéficié de l'eau 24/7 que vers 2010-2011. Le Maroc est un paradis sur ce registre
                            oui c'est vrai il existe des coupures d'eau et des coupures d'électricité, ceci dit tu mens quand tu dis que c'est une spécificité algérienne puisque même en Tunisie ou en Egypte, ils ont les mêmes soucis lol

                            en revanche, tu peux reprocher les coupures cependant tu pourras aller dans n'importe quelle village en Algérie et ce même les plus retirés tu verras une installation électrique et des robinets d'eau... contrairement à ton pays où dans certains villages, ils s'éclairent à la bougie et vont chercher l'eau au puits

                            Commentaire


                            • #15
                              Faceless pour être objectif, il faut nous donner la production électrique des deux pays.

                              Pour l'eau potable , les derbs de casa ne sont pas dans tes statistiques.

                              Qd on voit derb ghalef on se demande bien s il y a un assainissement..

                              Alors, l'objectivité dont tu fais état me semble avoir ta trotte de tête

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X