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Louisa Hanoune : « on ne sait plus qui dirige » l’Algérie

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  • Louisa Hanoune : « on ne sait plus qui dirige » l’Algérie

    « Bas les pattes devant l’État algérien ! Bas les pattes devant les richesses du pays ! Bas les pattes devant sa souveraineté nationale ! Ça suffit la prédation ! ». Ce samedi 16 janvier, dans la salle Sierra Maestra à Alger Louisa Hanoune s’est une nouvelle fois érigée en défenseur de l’État et de la souveraineté nationale. Sous des applaudissements nourris, les youyous stridents qui fusent de la salle lui font rappeler ceux des femmes algériennes durant la guerre de Libération « quand elles enterraient leurs enfants ou leurs maris qui terrorisaient l’armée française ». « C’est eux qui doivent avoir peur. Resserrez les rangs ! Nous avons décidé de libérer le pays des prédateurs, des mafias et des néo-harkis pour que l’Algérie vive libre, souveraine et indépendante », ajoute-t-elle.
    Le crédit des 180 milliards demandé par Haddad

    Durant près d’une heure au pupitre, Louisa Hanoune n’a épargné personne… sauf le président Bouteflika. Le premier sur sa liste est Ali Haddad. « Un journal électronique (TSA, NDLR) a rapporté la demande d’un crédit de 180 milliards de dinars faites par le patron du FCE qui a présenté comme garanties 830 marchés publics ! Et quand on dénonce les prédateurs, ces derniers nous attaquent ! », lance la patronne du PT.

    Elle rappelle qu’aucun démenti n’a été fait après la publication de cette information par le concerné, ni par la BNA. « Cela se passe au moment où une violente crise financière, économique et sociale menace la stabilité du pays. Est-ce qu’on va se taire devant ces dérapages et ces prédations », interpelle-t-elle. « Non ! Non ! », répond la salle, complètement acquise.

    Le pays comme un bateau ivre…

    L’Algérie a besoin de ces 180 milliards de dinars, selon elle, pour protéger les outils de production et préserver également le pays. « On réserve l’austérité à la majorité du peuple, les travailleurs, les cadres, les fellahs et on donne plus de cadeaux à la minorité. Le siphonage des fonds publics aggrave la crise politique. Ce pays est devenu comme un bateau ivre, on ne sait plus qui le dirige », lâche Louisa Hanoune. « Certains disent qu’il faut qu’elle oublie le mot « oligarchie ». Ils se trompent dans leurs calculs. On n’a pas peur de la mafia, de l’oligarchie et des prédateurs ». Les présents scandent alors : « Louisa ! Louisa ! ». Un signe pour la patronne du PT qui lance : « la réponse est claire ! ».


    L’allégeance de certains responsables à la France

    Le deuxième sur la liste de Louisa Hanoune est un ministre qu’elle ne citera pas nommément. « Certains responsables au sein de l’État ont déclaré leur allégeance à l’ancien colon à travers des décisions sur mesure qui servent les intérêts des entreprises de cet ancien colonisateur », accuse Louisa Hanoune, en ajoutant que « certains veulent nous faire revenir au système instauré par l’ancien colon, l’indigénat. On ne permettra pas cela ! ».

    Un Conseil des ministres parallèle ?

    Au cours de ce meeting auquel Khalida Toumi et Zohra Drif Bitat ont pris part, Louisa Hanoune est revenue sur la révision de la Constitution. La responsable du PT pense que la saisine du Conseil constitutionnel n’a plus « aucun sens » puisque le communiqué du Conseil des ministres a précisé que ce projet passera par le Parlement. « Mais la question qui reste posée est : qui a peur du peuple au point où on l’empêche de s’exprimer ? », s’interroge-t-elle avant de pointer du doigt « certains dérapages ». « Le communiqué du Conseil des ministres a été publié à 19h55. Vers minuit, une dépêche modifiant ce communiqué et citant une source au niveau de la présidence.

    Au-delà du contenu de cet article, qui est cette source mystérieuse ? Et comment l’agence de presse officielle a pu faire cela ? », s’exaspère-t-elle avant d’affirmer : « Nous sommes face à une expression claire et officielle du pouvoir parallèle. On a un autre Conseil des ministres de l’ombre »
    TSA

  • #2
    L'Algérie est en auto-gestion et le bateau tangue jusqu'à la rencontre d'un iceberg. Après, il faut demander à Céline Dion pour la suite.

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    • #3
      D'autres voix doivent s'élever pour dénoncer ces dérapages ... sinon , ce qu'elle clame à tue-tète aura l'effet d'un cautère sur une jambe de bois !
      "La suprême élégance se confond avec la suprême simplicité."

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      • #4
        Louisa Hanoune : « on ne sait plus qui dirige » l’Algérie
        La momie pour qui vous avez voté et soutenu tout en insultant ses opposants, .... personne ne l'a oublié.



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        • #5
          On ne permettra pas cela !
          La trotskyste qui se mets plein les pognes n'a plus accès au mangeoire!

          Elle oublie que le système qu'elle stigmatise aujourd'hui est celui là même qu'elle soutenait bec et ongles hier!!!
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            les generaux intouchables,,? PAUVRE PEUPLE!

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            • #7
              Tiré de l'article du journal français l'Humanité du 4 Décembre 2015 intitulé "Algérie : Malaise au sommet de l’État algérien" :

              "Bouteflika serait l'otage d'un clan du pouvoir"


              Réélu en avril 2014, Abdelaziz Bouteflika, qui ne s’est en fait jamais totalement remis de l’AVC d’avril 2013 qui l’avait tenu éloigné des affaires durant 82 jours, ne gouverne pratiquement plus le pays. Ses apparitions publiques sont rares. Il ne s’exprime brièvement qu’avec l’aide d’un microphone quand il reçoit des invités étrangers et n’a tenu que trois conseils des ministres depuis le début de l’année. Bouteflika serait séquestré par un clan du régime susurrent certains. C’est du moins ce que suggère la lettre qui lui a été adressée par 19 personnalités dont l’ex-combattante de la bataille d’Alger et ex-sénatrice Zohra Drif, la dirigeante du Parti des Travailleurs (PT, trostskyste) Louisa Hanoune et l’ex-ministre de la culture KhalidaToumi, qui ont en commun de soutenir sa politique, et l’écrivain Rachid Boudjedra. Le président algérien, que les « 19 » qualifient de « patriote » aurait perdu la main au profit de certaines forces qui seraient en train de livrer « le pays, ses richesses, ses capacités aux prédateurs et aux intérêts étrangers ». Ils mentionnent l’existence « d’un fonctionnement parallèle, obscur, illégal et illégitime » qui se serait substitué « au fonctionnement institutionnel légal ». Aussi demandent-ils une audience au chef de l’Etat car ces personnalités croient fermement que certaines décisions engageant l’Algérie ont été prises à l’insu du président algérien qui ne serait plus tenu informé des réalités du pays. C’est aussi le point de vue d’Ali Benflis qui assurait déjà en juin dernier que « des forces extraconstitutionnelles ont pris possession du centre de décision » et que « le pouvoir est assumé d’ailleurs », un « ailleurs » qui, selon lui, « se répartit entre la famille, la clientèle politique et fonctionne avec de l’argent sale ».

              Personne ne sait qui dirige le pays


              Une chose est sûre, entre rumeurs et vraies-fausses informations publiées par la presse, personne ne sait qui dirige le pays, qui prend les décisions. Un flou total règne sur le fonctionnement des institutions. Et le malaise au sein de l’exécutif est de plus en plus perceptible. Le chef du gouvernement Abdelmalek Sellal aurait du mal à asseoir son autorité auprès de certains ministres comme le libéral ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, membre du clan présidentiel, accusé par ses adversaires d’être « l’homme de la France » au sein du pouvoir algérien. « Le désaccord du Premier ministre avec la “politique“ que mène son ministre de l’Industrie ne fait plus mystère », ce dernier se comporterait comme un « Premier ministre-bis » écrit El Watan daté de vendredi. Ami du ministre de l’Industrie, le chef du patronat algérien, Ali Haddad, mélange de Bernard Tapie et de Bouygues à l’algérienne, qui incarne la montée en puissance de ces oligarques ayant bâti leur fortune à l’ombre de l’Etat, grâce à la bonne conjoncture pétrolière quand le prix du baril était supérieur à 100 dollars, serait derrière la nomination de plusieurs ministres et hauts fonctionnaires.

              Privatisations massives

              Sur la scène politico-sociale, ce n’est guère mieux. L’adoption de la loi de finances 2016, qui a donné lieu à des échanges de coups sur fond d’injures et d’invectives entre députés du FLN et du RND et ceux de l’opposition ayant tenté d’empêcher son adoption car elle remettait en cause, selon eux, « l’Etat social », est symptomatique des tensions régnantes au sein des institutions. Ce projet de loi prévoit l’ouverture du capital des entreprises publiques aux investisseurs privés, une série de hausses du carburant et de l’électricité et d’autres mesures d’austérité, telle la suspension graduelle des subventions aux denrées de base (lait, semoule, sucre) pour faire face à la dégradation de la situation financière de l’Algérie qui tire plus de 80% de ses ressources de l’exportation des hydrocarbures. Selon le ministre algérien des Finances, du fait de la baisse du prix du pétrole (45 dollars au lieu de 100 en 2013-14), les ressources budgétaires de l’Etat ont baissé de 45% et les réserves de change fondent à vue d’oeil. Si la tendance à la baisse des prix du pétrole se poursuit, le pouvoir algérien ne sera plus en mesure de financer les besoins pressants des plus démunis et donc la paix sociale, et devra recourir à l’endettement extérieur. Déjà, certaines entreprises publiques comme la SNVI (constructeur de véhicules industriels) touchées par la crise, ne parviennent plus à assurer les salaires ce qui fait que des milliers de salariés ayant exprimé leur mécontentement se sont violemment affrontés mardi dernier avec les forces de police. Pendant ce temps, toujours en embuscade, l’extrémisme religieux attend son heure.

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              • #8
                Son donneur de ordre doit être aux arrêts
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                • #9
                  Desolé!

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                  • #10
                    Louisa Hanoune : « on ne sait plus qui dirige » l’Algérie
                    La momie pour qui vous avez voté et soutenu tout en insultant ses opposants, .... personne ne l'a oublié

                    Tout à fait,
                    Personne n’oubliera son soutien indéfectible à la momie et sa «3hda arrabi3a »…et surtout d’avoir taxé de traite, voire de cinquième colonne, tous ceux qui ne soutiennent pas le grabataire sur sa chaise roulante.

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                    • #11
                      pensez vous franchement qu il n aimerai pas rester tranquille chez lui et ceux depuis longtemps,,?

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                      • #12
                        je vois que tata louiza n'arrete pas de ramer dans le sable...pourtant je me souviens de ses premiers pas en politique...il y avait encore les dynosaures...la "Pôvre" elle n'est pas encore parvenu...et dans quel etat de conservation Allah du ciel...

                        demain soufflera pour elle, le vent de demain...inchallah...
                        "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

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