Célèbres citations de l'ex F I S

[Mi_rou]

La femme et démocratie
Ceux qui considèrent toujours que l'interruption de processus électoral est une violence, se gourent, non pas un seul doigt dans l'œil, mais deux doigts dans les yeux

Mirou


Rabah Kebir, à propos du role de la femme: «C'est une honte pour l'Algérie de ne pas permettre à l'époux de ne pas voter à la place de son épouse. Dans ces conditions, il est préférable pour les conjoints de se séparer»


Abassi Madani, un autre fasciste à propos d'une manifestation pour la liberté : «Les récentes manifestations de femmes contre la violence et l'intolérance constituent un des plus grands dangers qui menacent le destin de l'Algérie. Ces manifestations sont un défi à la conscience du peuple algérien et consacrent le reniement des valeurs d'une nation»


Ali Belhadj, toujours à propos de la femme : «Le lieu naturel de la femme est le foyer. Si nous sommes dans une société islamique véritable, la femme n'est pas destinée à travailler. Ainsi, elle ne quitte pas son foyer, afin de se consacrer à la grandiose mission de l'éducation des hommes. La femme est une reproductrice d'hommes. Elle ne produit pas de biens matériels mais cette chose essentielle qu'est le musulman» .

Et toujours ce Ali Belhadj à propos de la femme et de ce qu'il pense de la démocratie : «Dans nos institutions scolaires et universitaires est-il possible d'autoriser la mixité ? C'est contraire à la morale islamique. Il faut séparer les filles et les garçons. Par ailleurs, laisser un homme et une femme travailler dans un même bureau est une contradiction avec notre morale. Je ne peux pas dire à quelqu'un qu'il va être flagellé pour adultère alors que la mixité est permise dans les écoles».

La démocratie est autant honnie que les femmes.

Hachani: «Notre combat est celui qui oppose la pureté islamique à l'impureté démocratique». Abassi Madani: «Nous n'acceptons pas cette démocratie qui permet à un élu d'être en contradiction avec l'islam, la charia, sa doctrine et ses valeurs» .

«Il faut tuer ces mécréants.. »

Ali Belhadj: «Sachez que la démocratie est étrangère dans la maison de Dieu. Prenez garde à celui qui vient vous dire que la notion de la démocratie existe en islam. Il n'y a pas de démocratie en islam. La démocratie est «kofr» (mécréance)». Ou encore: «Le multipartisme est inacceptable du fait qu'il résulte d'une vision occidentale.»

«Si le communiste s'exprime, le berbériste s'exprime, ainsi que tous les autres, notre pays va devenir la champ de confrontations d'idéologies diverses en contradiction avec la religion de notre peuple. Il n'y a pas démocratie parce que la seule source de pouvoir c'est Allah, à travers le Coran, et non le peuple. Si le peuple vote contre la loi de Dieu, cela n'est rien d'autre qu'un blasphème. Dans ce cas, il faut tuer ces mécréants pour la bonne raison que ces derniers veulent substituer leur autorité à celle de Dieu». Et, enfin: «Je ne respecte ni les lois ni les partis qui n'ont pas le Coran. Je les piétine sous mes pieds. Ces partis doivent quitter le pays. Ils doivent être réprimés».

Quant à ceux qui pensent que les intégristes sont prêts à accepter l'alternance, rappelons ce que déclarait Djaballah présenté comme un modéré de premier plan: «Notre mouvement est comme un fusée à deux étages: le premier étage, de lancement, est «démocratique»; le second sera de mettre la société islamique en orbite».


La crème de Chantilly

Dans une lettre adressée au responsable du GIA, Ali Belhadj précise quant à lui: «Nous avons demandé la libération totale avec pour intention de vous rejoindre immédiatement» et lui recommande de «multiplier les attaques contre le régime et ne pas déposer les armes». Il se propose d'apporter sa contribution pour que les actes du GIA puissent atteindre «une notoriété mondiale» (11). Avec les derniers exploits barbares du GIA - le détournement de l'avion et l'assassinat des quatre pères blancs -, voilà qui est atteint.