Ouest-France avec agence
Invité de la matinale de France Info ce lundi matin, l'élu indépendantiste Jean-Guy Talamoni a tenu à rappeler que sa démarche n'était pas « anti-française ».
Avant de rencontrer Manuel Valls en fin d'après midi à Matignon, le président de l'Assemblée corse, Jean-Guy Talamoni, a tenu à rassurer le premier ministre sur France Info ce lundi matin : « la France est un pays ami ». « Notre démarche n'est pas anti-française, c'est une démarche pour être nous-même, ce que nous n'avons jamais cessé d'être, une Nation », a ajouté le leader nationaliste et indépendantiste.
« On ne peut pas faire comme s'il ne s'était rien passé »
En décembre, le ton était monté entre le nouvel élu et Manuel Valls. Le Premier ministre avait refusé en bloc les revendications des indépendantistes, portées par Gilles Simeoni, le nouveau président du conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Corse : de l'amnistie des prisonniers politiques à l'exception fiscale des résidents insulaires, en passant par l'officialisation de la langue corse.
Lundi matin, Jean-Guy Talamoni a souligné qu' « on ne peut pas faire comme s'il ne s'était rien passé en Corse, alors que les élus nationalistes sont aux responsabilités », en concluant qu'il « faudra bien l'entendre du côté de Paris ».
Invité de la matinale de France Info ce lundi matin, l'élu indépendantiste Jean-Guy Talamoni a tenu à rappeler que sa démarche n'était pas « anti-française ».
Avant de rencontrer Manuel Valls en fin d'après midi à Matignon, le président de l'Assemblée corse, Jean-Guy Talamoni, a tenu à rassurer le premier ministre sur France Info ce lundi matin : « la France est un pays ami ». « Notre démarche n'est pas anti-française, c'est une démarche pour être nous-même, ce que nous n'avons jamais cessé d'être, une Nation », a ajouté le leader nationaliste et indépendantiste.
« On ne peut pas faire comme s'il ne s'était rien passé »
En décembre, le ton était monté entre le nouvel élu et Manuel Valls. Le Premier ministre avait refusé en bloc les revendications des indépendantistes, portées par Gilles Simeoni, le nouveau président du conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Corse : de l'amnistie des prisonniers politiques à l'exception fiscale des résidents insulaires, en passant par l'officialisation de la langue corse.
Lundi matin, Jean-Guy Talamoni a souligné qu' « on ne peut pas faire comme s'il ne s'était rien passé en Corse, alors que les élus nationalistes sont aux responsabilités », en concluant qu'il « faudra bien l'entendre du côté de Paris ».