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INDUSTRIE au Maroc : CES BOULETS QUI GÊNENT LE DÉCOLLAGE!

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  • INDUSTRIE au Maroc : CES BOULETS QUI GÊNENT LE DÉCOLLAGE!

    EL MALKI AU CLUB DE L’ECONOMISTE
    LE SECTEUR N’A PAS ENCORE RATTRAPÉ SON RETARD
    LES PLANS PÈCHENT PAR MANQUE DE SUIVI ET D’ÉVALUATION
    AUTOMOBILE ET AÉRONAUTIQUE: L’INTÉGRATION INDUSTRIELLE FERA LA DIFFÉRENCE

    El Malki au Club de L’Economiste Industrie: Ces boulets qui gênent le décollage!
    Pour Habib El Malki, président du Centre marocain de conjoncture, la stabilisation de la croissance passera par une industrialisation intensive, productrice de valeur (Ph. Jarfi)

    «L’industrie ronronne»! Habib El Malki, président du Centre marocain de conjoncture (CMC), ne fait pas dans la demi-mesure lorsqu’il s’agit d’apprécier les acquis du secteur industriel. « L’industrie reste l’un des maillons faibles de la croissance. Cela, bien en dépit de la succession de plans de développement dédiés au secteur (Emergence I, II et Plan d’accélération industrielle)». Les facteurs de ce paradoxe sont multiples. En tête de liste, figurent ces facteurs-clés qui conditionnent le progrès industriel du pays, mais sur lesquels les investisseurs butent encore. Il s’agit, entre autres, de l’indisponibilité des ressources humaines, de l’insuffisance de leur qualité, de la pression fiscale, de la rareté du foncier ainsi que de l’attractivité globale aux investissements.

    «L’industrie est un processus assez long qui requiert une stratégie volontariste avec toutes ses exigences. C’est ce qui explique pourquoi les différents plans d’industrialisation, malgré leur qualité technique, n’arrivent pas à décoller», explique le patron du CMC. À cela s’ajoute aussi l’absence de culture de suivi et d’évaluation des feuilles de route déjà déployées. «Même au niveau des lois de Finances, on ne se dote pas d’instruments et moyens pour procéder à une évaluation d’impact de ces plans. Il faudrait pourtant un suivi pour ne pas reproduire les mêmes objectifs et repartir, de manière mécanique, sur les mêmes erreurs», pense le président du CMC.

    Ce dernier entrevoit toutefois des avancées stratégiques sur des secteurs d’avenir que sont l’automobile et l’aéronautique. Encore une fois, en 2015, ces secteurs font mieux que les phosphates à l’export. Les expéditions du secteur automobile ont progressé de 8,4 milliards de DH, soit une hausse de 21% en glissement annuel. Il en est de même pour les exportations de l’industrie aéronautique qui progressent de 4,5% à fin 2015, pour s’établir à une valeur globale de 7,2 milliards de DH. Cette dynamique compense celle de secteurs historiques comme le textile en difficulté à l’export.

    Ces performances sont tout de même à relativiser. «Quand on pousse l’analyse plus loin, on constate que l’on fait beaucoup plus du commerce que de l’industrie. Le montage automobile ne peut pas être considéré comme une activité industrielle. Ce qu’il faudrait, c’est une remontée vers l’amont».

    L’économiste fait allusion à la nécessité de bâtir une stratégie industrielle axée sur le taux d’intégration. «Nous ne pouvons pas continuer à nous cantonner dans le rôle de sous-traitant», martèle Habib Malki. «C’est une étape initiale, mais on ne peut pas s’en contenter. Sinon le Royaume deviendra une bonne plateforme commerciale dans le domaine de l’automobile. Ce n’est pas suffisant», conclut l’ex-ministre du gouvernement «Jettou 2».

    Pour le président du Centre marocain de conjoncture, avec le retard accumulé sur l’industrialisation du pays, seul l’Etat peut jouer un rôle stratégique dans ce domaine, avec le capital privé comme facteur d’accompagnement. Cependant, la maîtrise du facteur temps reste déterminante.

    Leconomiste
    18 Janvier 2016

  • #2
    A l'entendre on dirai un vrai économiste et pas un c** qui à fait deux gouvernements soit 10 ans comme ministre et pas des moindres (l'agriculture) sans le moindre résultat.

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