La polémique est partie de la proposition de l'écrivain égyptien Youssef Zidane, auteur prolifique travaillant sur le "tourath" islamique, qui reprend une vieille thèse, à savoir que Al-masjid Al-Aqsa cité dans le Coran (sourate 17 - Al Isrâ') n'a rien à voir avec l'actuelle mosquée Al-Aqsa située à Jérusalem. Pour cela, il invoque toute une série d'arguments, avec lesquels on peut être d'accord ou pas, parmi lesquels on peut citer :
1. La mosquée Al-Aqsa n'existait pas au moment du "voyage nocturne" supposé du Prophète.
2. La notion de mi'râj (ascension céleste) n'est pas explicitement citée dans le Coran.
3. La notion de isrâ' (voyage nocturne) existe certes dans le Coran, mais peut être interprétée autrement que par un voyage entre la Mecque et Jérusalem. Il s'agirait, d'après le chercheur, d'un simple voyage entre deux temples situés entre la Mecque et la localité de Tâ'if, les termes "masjid adnâ" et "masjid aqsâ" renvoyant simplement à des notions de proximité (adnâ : le plus proche; aqsâ : le plus éloigné).
4. La sourate Al-najm, qui est censée rendre compte de l'ascension prophétique (mi'râj), serait mecquoise et non médinoise (selon l'ordre de la révélation coranique), tandis que la prière musulmane orthodoxe n'aurait été rendue obligatoire qu'après l'hégire, donc durant la période médinoise, d'où contradiction.
Bref, tout un ensemble d'arguments qui ont été immédiatement rejetés par nombre de chouyoukhs, dont l'ex grand mufti d'Al-Azhar, Ali Gomâa, et par le prédicateur Adnan Ibrahim, pour ne citer que ces deux là. L'avantage de ces échages est qu'ils se sont déroulés dans un climat apaisé et civilisé, chose qui n'est pas toujours garantie dans ce genre de discussions.
1. La mosquée Al-Aqsa n'existait pas au moment du "voyage nocturne" supposé du Prophète.
2. La notion de mi'râj (ascension céleste) n'est pas explicitement citée dans le Coran.
3. La notion de isrâ' (voyage nocturne) existe certes dans le Coran, mais peut être interprétée autrement que par un voyage entre la Mecque et Jérusalem. Il s'agirait, d'après le chercheur, d'un simple voyage entre deux temples situés entre la Mecque et la localité de Tâ'if, les termes "masjid adnâ" et "masjid aqsâ" renvoyant simplement à des notions de proximité (adnâ : le plus proche; aqsâ : le plus éloigné).
4. La sourate Al-najm, qui est censée rendre compte de l'ascension prophétique (mi'râj), serait mecquoise et non médinoise (selon l'ordre de la révélation coranique), tandis que la prière musulmane orthodoxe n'aurait été rendue obligatoire qu'après l'hégire, donc durant la période médinoise, d'où contradiction.
Bref, tout un ensemble d'arguments qui ont été immédiatement rejetés par nombre de chouyoukhs, dont l'ex grand mufti d'Al-Azhar, Ali Gomâa, et par le prédicateur Adnan Ibrahim, pour ne citer que ces deux là. L'avantage de ces échages est qu'ils se sont déroulés dans un climat apaisé et civilisé, chose qui n'est pas toujours garantie dans ce genre de discussions.
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