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Les analyses des experts sur la situation et les perspectives du marché pétrolier se suivent et se ressemblent. Hier encore, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), reconnue mondialement pour la perspicacité de ses études, est venue conforter les «prévisions sombres» précédemment données par les spécialistes du marché mondial des énergies.
Dans son rapport mensuel sur le pétrole, l’AIE affirme qu’en raison de la levée des sanctions économiques imposées à l’Iran, l’offre de brut pourrait rester excédentaire en 2016 et, par conséquent, la pression à la baisse sur les prix de l’or noir, qui sont tombés à leur niveau le plus bas depuis plus de 12 ans, s’en trouverait accrue.
«Le marché pétrolier est confronté à la perspective d’une troisième année consécutive où l’offre dépassera la demande de 1 million de barils par jour (mb/j), avec une tension énorme sur la capacité du système pétrolier à l’absorber efficacement», a indiqué l’AIE dans son rapport. Et de préciser qu’avec le retour en force de l’Iran sur le marché pétrolier, «la production mondiale pourrait s’accroître d’environ 300 000 barils par jour d’ici à fin mars». Ce qui n’arrange en rien la situation de surabondance à l’origine de la dégringolade des prix.
Il faut savoir, à ce propos, que l’Iran produit actuellement 2,8 mb/j et en exporte un peu plus d’un million. Grâce à la levée des sanctions internationales, le pays se dit prêt à signer, courant 2016, une cinquantaine de projets énergétiques pour faire passer sa production pétrolière de 2,8 mb/j à 4,8. La Banque mondiale estimait récemment que cela déprimerait encore de 10 dollars le prix du baril en 2016. «Alors que le rythme de la constitution des stocks se détendra au second semestre du fait de la baisse de production des pays non membres de l’Opep, à moins d’un changement, le marché pétrolier se noiera dans un surplus d’offres», prévient l’AIE.
Evoquant un facteur lié au climat (début d’hiver clément dans l’hémisphère nord) et de perspectives économiques plus sombres en Chine, au Brésil, en Russie et dans d’autres économies très dépendantes des cours des matières premières, le rapport de l’AIE a aussi revu légèrement à la baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour cette année, à 95,7 mb/j contre 95,8 précédemment.
Enfin, à titre de rappel, l’Agence note que les cours ont subi une chute vertigineuse, depuis la mi-2014, qui s’est accentuée l’été dernier, et évoluent actuellement sous la barre des 30 dollars le baril, contre plus de 110, il y a un an et demi. Les cours du brut de référence algérien, le Sahara blend, ont perdu 47% en 2015 sur un an, s’établissant à 52,79 dollars. La moyenne de la production algérienne en 2015 a légèrement reculé à 1,156 mb/j, contre 1,193 mb/j en 2014. En décembre dernier, elle a atteint 1,185 mb/j.
El watan
Dans son rapport mensuel sur le pétrole, l’AIE affirme qu’en raison de la levée des sanctions économiques imposées à l’Iran, l’offre de brut pourrait rester excédentaire en 2016 et, par conséquent, la pression à la baisse sur les prix de l’or noir, qui sont tombés à leur niveau le plus bas depuis plus de 12 ans, s’en trouverait accrue.
«Le marché pétrolier est confronté à la perspective d’une troisième année consécutive où l’offre dépassera la demande de 1 million de barils par jour (mb/j), avec une tension énorme sur la capacité du système pétrolier à l’absorber efficacement», a indiqué l’AIE dans son rapport. Et de préciser qu’avec le retour en force de l’Iran sur le marché pétrolier, «la production mondiale pourrait s’accroître d’environ 300 000 barils par jour d’ici à fin mars». Ce qui n’arrange en rien la situation de surabondance à l’origine de la dégringolade des prix.
Il faut savoir, à ce propos, que l’Iran produit actuellement 2,8 mb/j et en exporte un peu plus d’un million. Grâce à la levée des sanctions internationales, le pays se dit prêt à signer, courant 2016, une cinquantaine de projets énergétiques pour faire passer sa production pétrolière de 2,8 mb/j à 4,8. La Banque mondiale estimait récemment que cela déprimerait encore de 10 dollars le prix du baril en 2016. «Alors que le rythme de la constitution des stocks se détendra au second semestre du fait de la baisse de production des pays non membres de l’Opep, à moins d’un changement, le marché pétrolier se noiera dans un surplus d’offres», prévient l’AIE.
Evoquant un facteur lié au climat (début d’hiver clément dans l’hémisphère nord) et de perspectives économiques plus sombres en Chine, au Brésil, en Russie et dans d’autres économies très dépendantes des cours des matières premières, le rapport de l’AIE a aussi revu légèrement à la baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour cette année, à 95,7 mb/j contre 95,8 précédemment.
Enfin, à titre de rappel, l’Agence note que les cours ont subi une chute vertigineuse, depuis la mi-2014, qui s’est accentuée l’été dernier, et évoluent actuellement sous la barre des 30 dollars le baril, contre plus de 110, il y a un an et demi. Les cours du brut de référence algérien, le Sahara blend, ont perdu 47% en 2015 sur un an, s’établissant à 52,79 dollars. La moyenne de la production algérienne en 2015 a légèrement reculé à 1,156 mb/j, contre 1,193 mb/j en 2014. En décembre dernier, elle a atteint 1,185 mb/j.
El watan
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