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En 2015, L’Algérie a importé pour plus de 9 milliards de dollars de produits alimentaires

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  • En 2015, L’Algérie a importé pour plus de 9 milliards de dollars de produits alimentaires

    Pour se nourrir, l’Algérie demeure fortement dépendante de l’étranger.

    En 2015, elle a importé pour plus de 9 milliards de dollars de produits alimentaires,pour une facture de 9,314 milliards de dollars, a indiqué ce mercredi le centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (CNIS).

    Cette facture a seulement reculé de 15,37 %. En 2014, elle était en effet de de 11 milliards de dollars. Cela démontre que l’agriculture algérienne est toujours incapable de répondre aux besoins alimentaires des Algériens.

    En ces temps de disette financière, l’Algérie a tout intérêt à baisser drastiquement cette facture. Fort heureusement, la baisse des importations dans d’autres secteurs a volé à la rescousse de sa facture alimentaire. Ainsi, concernant les importations des biens de consommation non alimentaires (médicaments, véhicules de tourisme, pièces de rechange, réfrigérateurs, meubles…), elles ont baissé à 8,597 mds usd, contre 10,334 mds usd (-16,81%).


    Eco-Business

  • #2
    Qu'est ce qu'il a à gigoter avec acharnement celui la.

    Les données en dollars ($).
    https://fr.finance.yahoo.com/devises...=USD;amt=366.5

    Maroc
    Exporte pour 214,3 milliards de dirhams => 21,66 Md$.
    Importe pour 366,5 milliards de dirhams => 37,04 Md$.
    Déficit: 15,38 Md$.
    Par rapport au PIB, ~ 14%
    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...04&postcount=1

    Dette extérieure
    $ 43.99 billion (31 December 2014 est.)
    $ 39.85 billion (31 December 2013 est.)
    Source CIA
    Et une dette globale de 81% du PIB.


    Algeria
    Dette extérieure
    $ 4.839 billion (31 December 2014 est.)
    $ 5.231 billion (31 December 2013 est.)
    Source CIA

    Déficit: 13,71 Md$.
    ALGER - Le commerce extérieur s'est soldé pour l'Algérie par un déficit de 13,71 milliards de dollars (mds usd) en 2015 contre un excédent de 4,306 mds usd en 2014, avec la Chine comme premier fournisseur et l'Espagne au rang de premier client, a appris, mercredi, l'APS auprès des Douanes.

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    • #3
      Les 9 milliards d'importation constitue un potentiel de croissance important, la croissance de l'agriculture actuelle est de 7,5% il reste encore 9 milliards à couvrir dans le cadre la stratégie de substitution à l'importation.
      Les objectifs à atteindre sur le court terme sont entre autre :
      importation zéro de poudre de lait
      importation zéro de blé dur
      importation zéro de double concentré de tomate

      il reste beaucoup à faire, mais c'est aussi une marge de croissance importante sur le court et moyen terme, avant de passer à l'exportation(les deux stratégies peuvent cohabiter)
      Dernière modification par Cicino, 22 janvier 2016, 10h01.

      Commentaire


      • #4
        Cicino
        Envoyé par hakimcasa
        Les 9 milliards d'importation constitue un potentiel de croissance important, la croissance de l'agriculture actuelle est de 7,5% il reste encore 9 milliards à couvrir dans le cadre la stratégie de substitution à l'importation.
        Les objectifs à atteindre sur le court terme sont entre autre :
        importation zéro de poudre de lait
        importation zéro de blé dur
        importation zéro de double concentré de tomate

        il reste beaucoup à faire, mais c'est aussi une marge de croissance importante sur le court et moyen terme, avant de passer à l'exportation(les deux stratégies peuvent cohabiter)
        La Caci France accompagne une importante délégation du port de Marseille qui se rendra à Alger pour présenter son "hub" logistique destiné aux exportations algériennes vers l'Europe. Dans le cadre de la diversification de l'économie algérienne, le grand port maritime de Marseille se veut être un partenaire incontournable dans l'essor des produits algériens exportés vers l'étranger. Pour mieux communiquer sur les perspectives d'un tel échange, une rencontre avec la presse est programmée pour le 25 du mois courant à Alger.

        medafco

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        • #5
          "Avant de penser à exporter il faut produire les aliments importés en quantité"

          Produire, satisfaire le marché local, réduire les importations ensuite exporter, ce sont là, les scénarios de sortie de crise mis en place par les autorités publiques. Ces facteurs de relance économique sont, selon l’industriel Sami Agli, des plans à long terme qui vont contenir la crise et pourrait renverser la tendance.

          Sami Agli est le directeur général du groupe familial Agli, fondé en 1967.

          Le groupe industriel est actif dans le secteur de l’immobilier et l’agroalimentaire. Le conditionnement de la datte et son exportation ainsi que la transformation des céréales sont ses autres activités.

          Depuis maintenant une année, le groupe s’est lancé dans la production de biscuits.

          Dans cet entretien, Sami Agli revient sur l’expérience industrielle de sa famille, notamment l’exportation de la datte, les difficultés auxquelles sont confrontés les industriels et ses nouveaux investissements.

          HuffPost Algérie: Vous avez récemment créé une unité de production de biscuits, en ces temps de «repli économique » n’est-il pas risqué d’investir ?

          Sami Agli: Il n’est jamais risqué de créer de la richesse surtout à partir de ressources locales car il y a forcément un retour sur investissement.

          L’idée nous est venue de créer notre biscuiterie en 2013 et l’entrée en production a été en 2015. Comme nous sommes déjà producteurs de farine, cet investissement allait nous permettre de développer davantage notre taux d’intégration. Cette expérience nous l’avons déjà faite avec la production de semoule que nous avons développée à la production de couscous.

          HP: Comment était cette première année d’activité ?

          Sami Agli : Plutôt fructueuse. Le produit arrive à se placer sur le marché et il est commercialisé dans 35 wilayas.


          HP: Quelles sont les perspectives de développement de l’entreprise pour les années à venir ?


          Sami Agli: Nous allons continuer à appliquer la politique sur laquelle repose notre groupe depuis des années : diminuer au maximum les importations.

          Lorsque nous avons commencé, nous importions le packaging, et le fourrage, qui pesait énormément sur les dépenses de l’entreprise.

          Aujourd’hui, le packaging est fait localement et pour le fourrage, deux partenaires locaux sont entrain de nous développer cette matière, ce qui nous permettra de diminuer nos importations.

          Nous aspirons aussi à augmenter notre capacité de production qui est actuellement de 400 tonnes de biscuits par mois. Ceci mène à la création de nouveaux emplois qui figurent aussi parmi nos objectifs. Enfin l’exportation, nous sommes sur deux opérations test d’exportations, au Moyen-Orient et en Afrique.

          HP: Concernant l’exportation, vous avez une longue expérience dans le domaine avec la datte. Quels sont les marchés que vous avez ciblés au départ.

          Sami Agli: Principalement l’Europe, ensuite nous nous sommes développés vers l’Amérique du nord : le Canada et les Etats-Unis.

          L’Europe comme première destination car à l’époque l’opération d’exportation des dattes passait par Marseille. Il y avait des commerçants qui avaient une bonne logistique de distributions de marchandises.

          HP:La datte reste une ressource d'une grande richesse mais sous-exploitée, comment vous-expliquez cela ?


          Sami Agli : Je dirais que les systèmes mis en place à l’époque n’incitaient pas à développer l’exportation de façon générale car le pétrole était à 120 dollars donc la ressource était mobilisée principalement sur les hydrocarbures qui rapportaient 90% de bénéfice et la datte représente moins de 1%.

          HP: Vous avez arrêté l’exportation des dattes en 2014, pourquoi ?

          Sami Agli: Nous sommes en train de réadapter notre usine pour aller vers une taille plus importante mais aussi pour répondre aux nouvelles conditions du marché de la datte.

          Les citoyens consomment beaucoup de datte le mois de ramadan et la récolte se faisait juste avant, maintenant le mois de récolte vient après le mois de ramadan donc la production est stockée pendant pratiquement une année. C’est pour cette raison que nous avons lancée des travaux pour avoir une usine avec des capacités de stockage plus importantes notamment des espaces de stockage à atmosphère contrôlée…etc.

          HP: Quelles sont selon vous les mesures à prendre en priorité pour faciliter l’activité des industriels ?

          Sami Agli: Beaucoup de ressources ont été mobilisé pour améliorer les conditions mais le chemin est encore long. Je citerai entre autres l’accès au foncier qui doit être fait d’une manière souple et rapide. L’accès au financement aussi.

          Il faut aussi réduire les délais de traitement de la marchandise au niveau des ports.


          Huffington Post Algérie

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          • #6
            L'equivalent de 4,5% du PIB !!! C'est peu.

            Commentaire


            • #7
              À 110 dollars le baril ...oui c'est peu
              À 25 dollars .... C'est quasiment le montant de toutes les exportations du pays

              Commentaire


              • #8
                J'ai dit PIB !!!

                Ma foi vous êtes plus obsédés que nous par les cours du brent

                Commentaire


                • #9
                  Je sais lire merci , mais la comparaison des importations avec les exportations a bien plus de pertinence que celle que tu fais

                  Commentaire


                  • #10
                    Sans retenue !

                    Je sais lire merci
                    ça me rassure !
                    mais la comparaison des importations avec les exportations a bien plus de pertinence que celle que tu fais
                    C'est noté. Je comparerai alors les importations et exportations marocaines de l'année en cours par rapport aux traditionnels dons saoudiens de fin d'année ... si tu n'y vois pas d'inconvénients

                    Commentaire


                    • #11
                      ouvre un topic plutôt ....

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                      • #12
                        Je comparerai alors les importations et exportations marocaines de l'année en cours par rapport aux traditionnels dons saoudiens de fin d'année ... si tu n'y vois pas d'inconvénients
                        L'inconvénient est que vous êtes HS. Il s'agit ici des importations algériennes et non du Maroc.

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                        • #13
                          .. si tu n'y vois pas d'inconvénients

                          Tu peux comparer ce que tu veux avec ce que tu veux .....sauf que ta comparaison première n'a aucun sens
                          Dans l'État de actuel ce niveau d'importation n'est pas soutenable !!!
                          Maintenant combien de temps durera l'État actuel , cela dépend de facteur extérieur sur lesquels le pays n'a aucune prise

                          PS: étant donné que je sais que l'immense majorité des algériens ne se nourissent pas d'une haine identitaire que les pieds noirs au pouvoir cultivent à travers les médias et la diplomatie ......je souhaite que les prix du Brent remontent et permettent aux hommes femmes et enfants de ce pays de vivrent et d'amorcer en douceur l'après pétrole

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                          • #14
                            À 110 dollars le baril ...oui c'est peu
                            À 25 dollars .... C'est quasiment le montant de toutes les exportations du pays
                            d'où l’intérêt des reserves de change et des réformes actuelles et futures, des projets entamés et programmés etc si tu prends en compte uniquement la situation actuelle pour 'extrapoler sur les années a venir, sans prendre en compte les reserves de change, l'endettement dans toutes ses formes, les projets publics et privés qui visent à diminuer les importation ou aumenter les exportations, les mesure visant à diminuer le gaspillage qui caractérise les dépenses publiques et les importations, c'est sûr que tu arriveras à une conclusion apocalyptique

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