On sait, qu'en Algérie, il faut être mort afin d'être encensé. Ainsi, malgré ses impairs, Boutef- et à tort à mon avis- sera pleuré par le peuple algérien à sa mort.
Boutef, fut un potentat certes, mais on ne saura lui renier des exploits qu'aucun ministre d'affaires étrangères d'un autre pays n'a pu réaliser. Sans son concours, certainement, l'Afrique du Sud ne serait pas débarrassée de l'apartheid ni que la Chine ait remplacée à Taïwan à l'ONU.
Admettre la vérité authentique n'exclut aucunement des griefs, mais "la bonne foi doit être toujours être éloquente" (dixit Nelson Mandela).
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Entre alors en scène celui que les médias internationaux surnomment déjà «le plus jeune ministre des Affaires étrangères du monde». Il a 26 ans. Amateur de jolies femmes, il s'habille à Paris chez Renoma - revers et cravates larges comme la main - porte gilet et talonnettes. En 1969, il arrache à François-Xavier Ortoli, alors ministre du Développement industriel, un acompte de 675 millions de francs sur les arriérés d'impôts que l'Algérie réclame aux pétroliers français. Ce jour-là, racontent Pierre Péan et Jean-Pierre Sereni dans Les Emirs de la République (Seuil), le flamboyant Bouteflika glisse 500 francs de pourboire - le Smig de l'époque - au coiffeur du Hilton Suffren, médusé.
Source: L'express.fr
Boutef, fut un potentat certes, mais on ne saura lui renier des exploits qu'aucun ministre d'affaires étrangères d'un autre pays n'a pu réaliser. Sans son concours, certainement, l'Afrique du Sud ne serait pas débarrassée de l'apartheid ni que la Chine ait remplacée à Taïwan à l'ONU.
Admettre la vérité authentique n'exclut aucunement des griefs, mais "la bonne foi doit être toujours être éloquente" (dixit Nelson Mandela).
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Entre alors en scène celui que les médias internationaux surnomment déjà «le plus jeune ministre des Affaires étrangères du monde». Il a 26 ans. Amateur de jolies femmes, il s'habille à Paris chez Renoma - revers et cravates larges comme la main - porte gilet et talonnettes. En 1969, il arrache à François-Xavier Ortoli, alors ministre du Développement industriel, un acompte de 675 millions de francs sur les arriérés d'impôts que l'Algérie réclame aux pétroliers français. Ce jour-là, racontent Pierre Péan et Jean-Pierre Sereni dans Les Emirs de la République (Seuil), le flamboyant Bouteflika glisse 500 francs de pourboire - le Smig de l'époque - au coiffeur du Hilton Suffren, médusé.
Source: L'express.fr
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