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Des Maliens et Nigériens au GSPC

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  • Des Maliens et Nigériens au GSPC

    Révélations après l’opération militaire de M’chouneche

    Des Maliens et Nigériens au GSPC

    Les récentes opérations militaires menées et réussies, non loin de M’chouneche, dans la wilaya de Biskra, contre des caches de terroristes auteurs de tirs ayant ciblé un hélicoptère de l’ANP. Le groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) aurait recruté parmi des ressortissants maliens et nigériens pour ses attentats, selon des preuves que l’armée aurait trouvées lors de ses opérations militaires. Cela appuyerait la thèse selon laquelle l’organisation terroriste d’Abou Mossàab Abdelouadoud, émir national du GSPC tenterait, sous la bannière d’El Qaïda, d’«afghanistaniser» le Sahel, en tentant de transformer cette partie du monde en une base arrière de l’organisation d’Oussama Ben Laden. Ceci dit, il n’est pas sur que le groupe salafiste pour la prédication et le combat puisse arriver à ce but puisque considérablement affaibli par les coups sévères qu lui ont été et qui continuent à lui être portés par l’ANP et les services de sécurité. Très affaibli, malgré les attentats qu’il continue à commettre dans certaines zones du pays, le GSPC tente de «prouver» aux chefs d’El Qaïda qu’il représente une force de frappe considérable qui peut être utilisée contre les intérêts américains en Algérie et, peut-être, dans d’autres pays de la région, avec l’aide d’autres organisations terroristes existantes dans cette partie du monde.

    Le GSPC pourrait ne pas chercher seulement à recruter des exécutants pour ses attentats terroristes dans certains pays voisins mais, également, de recruter des guides qui pourraient lui faciliter le passage de nombre des se membres et d’armes à travers les frontières. Mission qui pourrait avoir été confiée à Mokhtar Belmokhtar qui dispose d’une connaissance importante de terrain, ainsi que de contacts avec des contrebandiers et des trafiquants d’armes. Ces «recrutements» prouveraient que le GSPC soufrerait de manque d’effectifs, même si le nombre exact de terroristes sévissant toujours reste indéterminé et ce, pour diverses raisons, dont le fait que bon nombre de terroristes pourraient ne pas avoir été fichés. La preuve en est que plusieurs personnes arrêtées, récemment, lors du démantèlement de réseaux de soutien à des terroristes n’étaient pas connues des services.

    M. Abi ( Le Jour D'Algérie)
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