Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Frontières Est : Sécurité maximum

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Frontières Est : Sécurité maximum

    Écrit par Rami B.

    Les Groupes gardes frontières (GGF) sont sur le qui-vive et en alerte maximum, surtout après les manœuvres exécutées dernièrement à Djebel Taga, dans la commune d’El Houidjbet (Tébessa), en présence du commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Menad Nouba, qui avait en cette occasion insisté sur le renforcement de la surveillance de la bande frontalière.

    La situation actuelle en Tunisie préoccupe au plus haut point les autorités craignant que cela ne dégénère et que ce pays voisin sombre dans le chaos comme cela se passe actuellement en Libye.
    L’extension des contestations et des émeutes jusqu’à Tunis, la capitale et l’instauration du couvre-feu décrété avant-hier, que les manifestants ne reconnaissent pas, font craindre le pire. A El Kef, Djendouba, wilayas frontalières avec l’Algérie, Kasserine, Sidi Bouzid, Béja et autres localités, les manifestations prennent de l’ampleur rejointes en cela par des casseurs et des bandits qui profitent de la situation pour s’en prendre aux biens publics et privés et l’incursion possible de groupes terroristes pourraient donner lieu à une anarchie totale où les fondements même de l’Etat tunisien seraient menacés.
    .
    Au niveau de toute la bande frontalière, des forces combinées de sécurité ont été déployées, renforcées et dotées d’équipements sophistiqués pour la surveillance, le contrôle et les interventions. Les Groupes garde-frontières (GGF) sont sur le qui-vive et en alerte maximum, surtout après les manœuvres exécutées dernièrement à Djebel Taga, dans la commune d’El Houidjbet (Tébessa), en présence du commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Menad Nouba, qui avait en cette occasion insisté sur le renforcement de la surveillance de la bande frontalière..

    En dehors de l’activité de surveillance permanente de la bande frontalière qui s’étend sur près de 120 km, d’Oum Teboul (El Tarf) à Heddada (Souk Ahras), des ratissages sont effectués quotidiennement à la recherche de caches, de casemate, de groupes ou d’individus qui se seraient infiltrés. Le couvert végétal, immense dans cette région où chênes, sapins et maquis poussant sur des terrains accidentés rendent l’accès difficile, n’a pas pour autant découragé les forces de sécurité qui s’investissent pleinement dans cette mission dont elles ont la charge car il y va de la sécurité et de la stabilité du pays. Postes avancés, équipements de surveillance infrarouge, hélicoptères, forces spéciales, encadrement compétent formés de jeunes officiers dynamiques et intraitables sur la question sécuritaire, l’Armée nationale populaire n’a pas lésiné sur les moyens. On a remarqué ces derniers temps, et bien avant les troubles que vit la Tunisie, un mouvement de troupes inhabituel à destination des frontières Est, de longs convois militaires avec hommes et matériels sont acheminés pour stationner sur la bande frontalière où des camps sont établis.

    Les barrages de police et de gendarmerie ont été renforcés et certains, au départ ponctuels, sont devenus fixes sur les principaux axes routiers. D’autres sont dressés sur les routes secondaires et même communales, surtout à proximité des frontières aidés en cela par les agents des douanes qui connaissent les passages et les itinéraires empruntés par les contrebandiers. Ce quadrillage de la bande frontière projeté par les stratèges de l’état-major de l’ANP a pour objectif de préparer les troupes à intervenir rapidement et efficacement à tout moment et en tous poins de la bande frontalière Est, qu’il s’agit de sécuriser à tout prix en prévenant toute action susceptible de porter atteinte à la stabilité du pays.

    Flux massif de Marocains vers la Libye à travers l’Algérie

    Par ailleurs, le ministre des Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel, a reçu hier à Alger, l’ambassadeur du Maroc en Algérie pour porter à sa connaissance un flux «massif» et «inhabituel» de Marocains à destination de la Libye à travers l’Algérie, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. A cet égard, le ministre a souligné que «le contexte sécuritaire actuel particulièrement sensible impose la plus grande vigilance», ajoutant que ce contexte «exige le renforcement de la coopération entre les pays de la sous-région, à l’instar de celle existant entre l’Algérie et la Tunisie en matière notamment de rapatriement de leurs ressortissants respectifs». Messahel a informé l’ambassadeur «de la décision des autorités algériennes de permettre, pour cette fois-ci et à titre exceptionnel, le transit des ressortissant marocains actuellement à Alger, détenant des documents de séjour ou de travail en Libye. Les voyageurs ne disposant pas de justificatifs motivant leur déplacement en Libye, feront, quant à eux, l’objet d’un rapatriement vers leur pays d’origine». L’Algérie «mettra à disposition un moyen de transport pour assurer le retour au Maroc de ces ressortissants qui ont bénéficié d’un traitement conforme aux valeurs d’hospitalité du peuple algérien», conclut le communiqué.

    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
Chargement...
X