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Violence : faut-il interdire le stade aux Algériens ?

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  • Violence : faut-il interdire le stade aux Algériens ?

    Entre la violence endémique des supporters et la répression accrue des forces de l’ordre, il ne fait pas bon se déplacer au stade, ces temps-ci. Déjà que le spectacle proposé sur le terrain n’est pas conforme aux normes les plus élémentaires, voilà que l’on fait tout pour décourager les derniers endurcis à quitter les gradins.

    « Qu’est-ce que tu fais dans un stade, tu n’as rien à faire de mieux dans ta vie ? », demanda un policier à un spectateur, pris dans le tourbillon de la violence. Comme quoi, on n’a plus le droit d’aller assister tranquillement à un match de football, sans être pris pour un voyou, voire un délinquant. D’autant que le football reste l’une des rares « distractions » chez nous.

    Le comportement brutal et choquant des forces de l’ordre au stade du 20-Août, avec les fans du MCA, il y a une semaine (voir vidéo ci-dessous), laisse perplexe. On invite carrément les gens à rester chez eux, pour laisser les stades à la merci des hordes sauvages prêtes à en découdre avec les brigades anti-émeute. C’est le triste destin auquel on nous prépare visiblement. Les émeutes qui se sont déroulés, ce week-end, aux alentours du stade de Bologhine et les heurts entre supporters à Larbaâ nous interpellent sur une situation au bord de l’explosion. Il y a un désir d’affrontements de part et d’autre auxquels le passionné de foot assiste impuissant. Faut-il interdire les stades aux bonnes gens ? Pas besoin de le décréter, tout le monde l’aura compris.

    Au temps du hooliganisme dans le Royaume-Uni, les pouvoirs publics ont pris le phénomène à bras-le-corps et ils sont parvenus à l’éradiquer, grâce au recours à des experts qui ont révolutionné la culture des supporters. Chez nous, on ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu…

    tsa





  • #2
    Au lieu de dialoguer on réprimande
    Au lieu d'éduquer on provoque
    Au lieu d’écouter on matraque
    Au lieu de comprendre on fait le sourd
    Au lieu de construire on saccage

    One Two Three, j'ai mal à mon pays.

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