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Médiation en Libye : L’Algérie reprend la main

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    Médiation en Libye : L’Algérie reprend la main



    Incontestablement le choix par le tout nouveau président du Conseil présidentiel de Libye, Faiz Serradj, d’effecteur sa première visite en Algérie, est un bel exploit à mettre à l’actif de la diplomatie algérienne.

    Certes il reste encore un long chemin à parcourir pour amener les frères ennemis libyens à se mettre d’accord et faire taire les armes, mais la constitution d’un gouvernement d’union nationale est certainement un grand pas vers cet objectif.

    L’Algérie, qui a depuis l’éclatement de la crise en Libye appellé à une solution politique inclusive entre libyens, voit sa démarche adoptée et assumée par la communauté internationale.

    Au-delà des liens de voisinage, l’arrivée aujourd’hui du président du Conseil présidentiel de Libye, Faiz Serradj, est une signe de reconnaissance des nouvelles autorités libyennes envers un pays qui ne leur a jamais tourné le dos.

    Accueilli à l’aéroport international, Houari Boumediene, comme un chef d’Etat par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, M. Serradj a dit être venu pour poursuivre « les efforts de l’Algérie pour le parachèvement de la solution politique consensuelle entre Libyens ».

    C’est là une confirmation du rôle clé que joue la diplomatie algérienne dans la pacification de ce pays voisin ouvert aux quatre vents depuis prés de cinq ans, sur fond de menaces jihadistes.

    Alger a réaffirmé à l’occasion de cette visite, son appui à la Libye qui fait face à de multiples défis, notamment ceux liés à la mise en place de nouvelles institutions, la lutte contre le terrorisme et le rétablissement de la paix et de la sécurité.

    Le choix de l’Algérie
    M. Faiz Serradj a même été reçu cet après midi par le président de la république, signe de l’intérêt stratégique qu’accorde l’Algérie à la sécurité de sa voisine de l’est.

    « Nous apprécions l’appui de l’Algérie aux différentes étapes du dialogue libyen qui a abouti à la formation du gouvernement d’union nationale », a déclaré M. Serradj pour qui les relations entre les deux pays sont « privilégiées ».

    Cela étant dit, la diplomatie algérienne qui a plus au moins tâtonné avant la chute de Mouammar Kadhafi en coupant les ponts avec l’ex conseil nationale de transition (CNT), a su retisser les liens et se replacer comme un partenaire incontournable dans la recherche d’une solution politique en Libye.

    Il n’est qu’à rappeler les témoignages de la communauté internationale, des Etats Unis, de l’Europe et du secrétaire général de l’ONU, qui ont tous reconnu le rôle moteur de l’Algérie dans le rapprochement des positions entre les différentes factions, civiles et militaires libyennes.

    Une chance pour la paix
    Il faut rappeler qu’Alger a abrité plusieurs rounds de discussion préparatoires entre des élus et des acteurs politiques libyens durant l’année 2015. Ce sont ces discussions qui ont abouti aux accords de Skhirat au Maroc, ayant acté la constitution d’un gouvernement d’union nationale. Et pour cause, partageant prés de 1000 kms de frontières avec la Libye, l’Algérie est mieux placée pour tenter des bons offices entres factions rivales dans ce pays voisin.

    Au-delà, la dimension sécuritaire a dû lourdement peser dans ce rapprochement des nouvelles autorités libyennes de l’Algérie qui dispose d’une expertise indéniable dans la lutte contre la subversion terroriste. Ce qui se passe en Libye impacte directement l’Algérie qui en est obligée de surveiller sa frontière contre toute incursion de djihadistes de Daech qui ont planté leur étendard à Syrte.

    Faiz Serradj espère donc repartir dans son pays avec une feuille de route conçue avec les autorités algériennes pour amener les récalcitrants à rejoindre ce prometteur processus de paix.


    algerie1
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

  • #2
    Incontestablement le choix par le tout nouveau président du Conseil présidentiel de Libye, Faiz Serradj
    Il n'est président de rien du tout. Le parlement libyen a refusé hier lundi l'investiture de son gouvernement. Ce monsieur n'a donc aucune fonction officielle.

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    • #3
      Incontestablement le choix par le tout nouveau président du Conseil présidentiel de Libye, Faiz Serradj
      Il n'est président de rien du tout. Le parlement libyen a refusé hier lundi l'investiture de son gouvernement. Ce monsieur n'a donc aucune fonction officielle.
      Ca depend si tu suis un peu les activités des uns et des autres sur le dossier libyen. D'apres se que je comprends les europeenns veullent en decoudre et
      ils ont fait en sorte de placer ce monsieur a la tete d'un gouvernement qui va selon certaines infos va faire appel a eux, ce qui leurs laissera le champ libre pour envahir la lybie a nouveau .....wait en see

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      • #4
        Quelle arrogance vis a vis d'un président de conseil !Il est président de rien du tout

        Un nouveau gouvernement d’union nationale en Libye sera proposé dans un délai de dix jours après son rejet lundi par le Parlement reconnu en raison du nombre trop important de ministres, a annoncé mardi un responsable.
        « A la demande du Parlement, (le Premier ministre désigné) Fayez el-Sarraj proposera une formation plus restreinte du gouvernement d’union nationale », a déclaré à l’AFP Fathi Ben-Issa, conseiller de ce gouvernement.
        Le Parlement basé à Tobrouk (est) a refusé lundi d’accorder sa confiance à ce gouvernement composé de 32 ministres censés représenter les différentes régions du pays plongé dans le chaos depuis la fin de la révolte qui mit fin au régime de Mouammar Kadhafi fin 2011.
        « Des 104 députés présents (…), 89 ont dit non », avait indiqué l’un d’eux, Ali al-Gaydi, à l’issue de la séance. Ils ont « rejeté ce gouvernement à cause du nombre des ministres » jugé trop élevé, a précisé son collègue el-Salhine Abdelnabi.
        M. Ben-Issa a précisé que le nouveau gouvernement sera annoncé dans les dix jours, comme l’ont demandé lundi les députés.
        Un vote positif est crucial pour qu’entre en fonction ce gouvernement conduit par M. el-Sarraj, un homme d’affaires tripolitain.
        Il doit représenter une étape importante dans l’application de l’accord politique conclu en décembre à Skhirat (Maroc) sous l’égide de l’Onu.
        La communauté internationale compte sur ce gouvernement pour lutter plus efficacement contre la menace grandissante du groupe Etat islamique (EI), implanté dans le nord du pays, et l’afflux de migrants en Europe via la Libye.

        Algerie1
        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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        • #5
          HC réagit souvent sous le coup de l'émotion, il nie la légitimité d'un ministre qui a été propulsé à ce poste suite aux pourparlers à................................................. .................................................. .................................................. ................skhirat au Maroc


          je pense que vous étiez plus occupés à servir le thé qu'à suivre les pourparlers.


          Fin de la récré les pros reprennent l'affaire .




          .
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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          • #6
            Quelle arrogance vis a vis d'un président de conseil !Il est président de rien du tout
            Et pourtant il n'est président de rien du tout !

            C'est vrai qu'il a été "propulsé" à ce poste suite aux pourparlers de Skhirat mais pour que ce poste devienne officiel et effectif, il fallait qu'il obtienne l'investiture du parlement Libyen hier. Cela n'a pas été le cas.

            Donc en attendant, ce monsieur n'a aucun titre officiel. oeilfermé

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            • #7
              On aimerait bien que la puissance régionale règle le problème libyen. Tout le monde sera gagnant dans l'affaire. oeilfermé

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              • #8
                hakimcasa
                C'est vrai qu'il a été "propulsé" à ce poste suite aux pourparlers de Skhirat mais pour que ce poste devienne officiel et effectif, il fallait qu'il obtienne l'investiture du parlement Libyen hier. Cela n'a pas été le cas.
                .
                azouz75

                je pense que vous étiez plus occupés à servir le thé qu'à suivre les pourparlers.

                La tu m’étonne azouz !!!

                Je te trouve trop complaisant avec nos amis MAkhnazias !!!



                Le Maroc accueille ce jeudi 17 décembre à Skhirat, près de Rabat, la cérémonie de signature d'un accord de sortie de crise en Libye. Le document prévoit la formation d'un gouvernement d'union nationale. La Libye compte actuellement deux gouvernements et deux Parlements, l'un à Tripoli, non reconnu, et l'autre à Tobrouk, dans l'est du pays, soutenu par la communauté internationale.
                "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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