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    UN REMANIEMENT MINISTÉRIEL INTERVIENDRA APRÈS L'ADOPTION DE LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE
    Des ministres-surprises sont attendus


    Le remaniement ministériel attendu après la révision constitutionnelle promet plein de surprises. Les attentes sont en tout cas grandes.
    Selon beaucoup d'observateurs, nombreux sont les ministres de l'actuel gouvernement qui, faute de vision politique, se sont transformés en de simples gestionnaires des affaires courantes de leurs secteurs respectifs, voire de chefs de chantier. Pour certains d'entre eux, en effet, ils ne prennent même pas la peine d'expliquer leurs propres politiques ou de répondre aux critiques, parfois acerbes, qu'ils subissent de la part de leurs détracteurs. Le gouvernement, malgré les efforts de Saâdani, chef de file du FLN, pour lui donner une couleur politique, reste globalement fade. Ni technocrate, ni politique, il est, comme dirait Abdessalem Ali Rachedi, «incolore et inodore». Pourtant, la situation étant difficile, un minium de pédagogie envers l'opposition et de communication envers l'opinion publique, s'impose. Le constat est fait, même à l'intérieur du système. N'a-t-on pas vu Ahmed Ouyahia, pourtant défenseur inconditionnel du programme du président Bouteflika, reprocher au gouvernement son manque de dynamisme et sa faiblesse pédagogique? Après avoir déclaré, en juillet, que «le discours du gouvernement est populiste», il a récemment accusé ce dernier de ne pas avoir «suffisamment expliqué la loi de finances aux Algériens». Mais, à en croire quelques indiscrétions de sérail, cette situation ne saurait durer.
    Selon une indiscrétion du sérail, le gouvernement actuel va «sauter» juste après l'adoption du projet de révision de la Constitution et un autre, auquel prendront part de nouveaux noms, sera mis en place. Elément nouveau: le choix des profils obéira cette fois-ci à des critères très rigoureux. Car, il est question de marquer une «rupture» dans les moeurs politiques en vigueur jusque-là et d'aller vers un gouvernement très solide en matière de compétence et très cohérent politiquement. Un gouvernement qui a un projet, qui assume une politique et qui la défend à tous les niveaux. Il est vrai que, pour l'heure, aucun nom n'a circulé. Mais l'évolution de la situation, notamment avec la chute continue des prix du pétrole et la nécessité de plus en plus pressante de passer vers une économie productive, fait qu'il est impératif qu'une transition vers une économie de marché, graduelle ou brutale, se fasse et le coût social de celle-ci étant trop élevé, ses meneurs doivent être investis d'au moins une légitimité et c'est pour la compétence qu'on a opté.
    Par ailleurs, nous a-t-on révélé, «le gouvernement actuel est un gouvernement-alibi» et «sa mission est de gérer les affaires courantes du pays et de mettre en place un processus de changement». Mais, expliquet-on, «une transition telle qu'elle s'impose dans la situation actuelle, est une oeuvre essentiellement politique et elle a besoin d'un encadrement gouvernemental solide, ce qui est loin d'être le cas en ce moment». De plus, ajoute-t-on, il s'agit d'accompagner la mise en place de la feuille de route du gouvernement sur le terrain à travers un travail pédagogique envers les adversaires politiques, les élites intellectuelles, syndicales et associatives pour construire un consensus autour de la démarche gouvernementale dans la société et susciter l'adhésion morale des Algériennes et des Algériens». «Le gouvernement ne peut plus évoluer en vase clos. Ses politiques à venir auront des effets directs sur les citoyens et, à ce titre, il ne peut pas faire l'économie d'une sensibilisation massive de ces derniers quant à leur pertinence. Le prochain gouvernement aura la tâche très difficile vu la difficulté de la conjoncture et l'énormité des défis qui s'imposant. Le choix des profils aussi sera difficile», assure-t-on. Décidément, la mutation se fera en sourdine.
    La dimension politique étant par définition sensible, le président Bouteflika semble opter pour des hommes très compétents et dont les profils sont politiquement irréprochables pour mener sa dernière bataille. Cette équipe, qui aura à agir dans le cadre de la nouvelle Constitution, captera sans nul doute l'attention de l'opinion publique nationale et internationale à travers une démarche qui, promet-on, sera très originale. C'est en tout cas de cela que dépendra sa réussite.

    l'expression
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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