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Coface : Le Maroc conserve sa note A4, l'Algérie et la Tunisie en ''B'' et la Libye ferme la marche

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  • Coface : Le Maroc conserve sa note A4, l'Algérie et la Tunisie en ''B'' et la Libye ferme la marche

    Coface : Le Maroc conserve sa note A4, l'Algérie et la Tunisie en ''B'' et la Libye ferme la marche

    Dans son évaluation du risque pays et du climat des affaires au Maghreb, la Coface donne une bonne note au Maroc, et réévalue le risque pays à la hausse pour l'Algérie, la Tunisie et la Libye.

    L'économie marocaine reste particulièrement dépendante du secteur agricole. Après avoir enregistrée un taux de croissance proche de 4,5 % en 2015, la croissance marocaine diminuerait en 2016. L'année 2015 a été particulièrement marquée par les bonnes performances du secteur agricole dont le taux de croissance approchait les 13%. Aussi bien que la croissance hors agriculture serait en hausse, les résultats de l'économie marocaine en 2016 pourraient être moindres en raison d'une campagne agricole en baisse. La croissance non agricole devrait être attribuable au raffermissement des secteurs des télécommunications et des services de santé ainsi que de la consolidation des performances du secteur automobile et BTP. Ce dernier après plusieurs années de marasme, pourrait bénéficier d'un nouveau programme de logements sociaux. Du côté de la demande, la consommation des ménages poursuivrait son rôle de moteur de l'activité domestique. L'investissement dont la contribution à la croissance a été positive en 2015, s'accroîtrait légèrement en 2016.

    Le ''B'' pour la Tunisie

    Dans sa note sur la Tunisie, la Coface revient longuement sur les effets négatifs des attentats terroristes du Bardo et de Sousse sur le tourisme et le climat des affaires en Tunisie. ''Etant donné l'importance du tourisme dans l'économie (7 % du PIB et 15 % de la population active occupée), les perspectives négatives du secteur rendent improbable une reprise forte de l'activité en 2016. En outre, la Tunisie fait face depuis début 2015 à une multiplication des grèves dans l'industrie qui ont entraîné des coupures de production. La valeur ajoutée des branches industrielles (aussi bien manufacturières que chimiques) est en diminution. La reprise de la demande européenne qui reste le principal partenaire commercial de la Tunisie laisserait entrevoir une amélioration des perspectives du secteur industriel en 2016. Elle resterait cependant conditionnée à un apaisement du climat social induit par une reprise du dialogue entre les syndicats, les entreprises et les pouvoirs publics. Le plan de développement quinquennal 2016-2020 présenté en septembre 2015 devrait être implémenté en 2016'', écrit la Coface, qui a attribué un ''B'' pour le risque pays et ''B'' également pour le climat des affaires.

    Un ''B'' aussi pour l'Algérie

    La COFACE a par ailleurs dégradé la note de l'Algérie de A4 à ''B'', en raison du "faible prix" des hydrocarbures qui continue à "peser sur l'activité algérienne en 2016.'' La note B concerne les pays dont les perspectives économiques et financières présentent des incertitudes et dont l'environnement des affaires peut présenter "d'importantes lacunes", avec une fiabilité et une disponibilité des bilans d'entreprises "très variables" et un recouvrement des créances "souvent difficile". Trois autres pays africains sont dans la même catégorie B: L'Afrique du Sud, qui a perdu un point en raison d'une croissance en berne et des tensions sociales croissantes, la Tunisie, qui représente un "risque modéré", et le Sénégal avec un "risque élevé" à moyen terme.

    Libye, un ''D'' partout

    La Coface a donné par ailleurs un ''D'' pour le risque pays et pour climat des affaires à la Libye.Voici le résumé du texte de la Coface sur la Libye : ''les perspectives économiques libyennes dépendent d'une reprise de la production pétrolière qui reste pénalisée depuis 2014 par l'aggravation de la crise sécuritaire et politique dont souffre le pays. La production d'hydrocarbures qui représentait 65 % du PIB en 2014 n'a cessé de se contracter depuis le début de la guerre civile passant de 1,7 Mb/j en 2010 à 0,4 Mb/j en 2015. En 2016, la croissance économique sera caractérisée par une forte volatilité induite par une production pétrolière fluctuante. (…) Cependant les réserves libyennes s'amenuisent rapidement passant de 111 Mds en 2012 à moins de 40 Mds en 2016 d'après les projections du FMI. Des mesures seraient envisagées par la banque centrale dans le but de réduire le poids des dépenses budgétaires dont une réforme du système de subventions en 2016. Mais ces mesures ne seront pas sans conséquences sur le niveau de vie des ménages fortement éprouvé par la crise politique et sécuritaire. Le recours à l'endettement auprès des banques commerciales a conduit à une augmentation significative du niveau de dette publique. Le risque souverain est d'autant plus important que l'endettement croît alors que les réserves s'effondrent. Les fonds de la Libyan Investment Authority, estimés à 67 milliards de dollars en 2015 ont quant eux été gelés par le conseil de sécurité de l'ONU dans l'attente d'une solution à la crise politique. La baisse de la production de pétrole, le faible prix du baril de Brent et la difficulté d'accès aux zones portuaires ont entraîné une baisse des recettes d'exportation de 60 Mds USD en 2012 à 5 Mds USD en 2015 alors même que les besoins en biens importés restaient inchangés.''

    (c) 2016 Interface Médias. Tous droits réservés. Provided by SyndiGate Media Inc. (Syndigate.info)., source Middle East & North African Newspapers - French

  • #2
    un peu d'explications s’impose avec ces lettres

    Selon la Coface , les notes se situent sur une échelle de 7 niveaux, A1, A2, A3, A4, B, C, D dans l'ordre croissant du risque.

    A4 :

    L'environnement des affaires est convenable. Les bilans des entreprises sont parfois insuffisamment disponibles ou fiables. Le recouvrement de créances n'est pas toujours efficace et les institutions présentent des lacunes. Les entreprises évoluent donc dans un cadre acceptable mais parfois instable. Cela peut poser des difficultés pour les transactions interentreprises
    .

    B :

    L'environnement des affaires est moyen. La fiabilité et la disponibilité des bilans d'entreprise sont très variables. Le recouvrement de créances est parfois difficile.
    Les institutions présentent certaines fragilités. Les entreprises évoluent dans un cadre instable ou peu performant. C'est un facteur de risques à prendre en compte pour les transactions interentreprises
    D:

    L'environnement des affaires est très difficile. Les bilans des entreprises sont très rarement disponibles et quand ils le sont, ils sont rarement fiables. Le système juridique rend le recouvrement de créance très aléatoire. Les institutions présentent des insuffisances majeures pour les transactions interentreprises.
    .
    Dernière modification par azouz75, 26 janvier 2016, 19h44.
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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    • #3
      maintenant on peut apprécier ces notes à leurs juste valeurs
      .


      Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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      • #4
        azouz75
        maintenant on peut apprécier ces notes à leurs juste valeurs
        Entre le A4 et le B,il n y a qu'un cartable en cuire véritable Made In Marrachnek
        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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        • #5
          A1 : risque très faible
          A2 : peu élevé
          A3 : satisfaisant
          A4 : convenable
          B : assez élevé
          C : élevé
          D : très élevé


          en Afrique, la Namibie est classé A3, le Maroc et le Botswana A4, le reste B ou moins.

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          • #6
            Globalement, la croissance en berne et l’endettement accru des entreprises seront les principaux facteurs de risques dans les pays émergents,
            Je connais un pays où les défaillances d'entreprises se comptent à la pelle, l'endettement d'entreprise à des niveaux inquiétants et une croissance (dans le meilleur des cas) à 1,2%.

            COFACE n'y a pourtant vu que du feu

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            • #7
              Globalement, la croissance en berne et l’endettement accru des entreprises seront les principaux facteurs de risques dans les pays émergents,
              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...05&postcount=6

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              • #8
                Je connais un pays où les défaillances d'entreprises se comptent à la pelle, l'endettement d'entreprise à des niveaux inquiétants et une croissance (dans le meilleur des cas) à 1,2%
                Alors on peut dire que c'est une croissance notable (comme la Grèce)

                Commentaire


                • #9
                  1,2 c'est selon notre ami el malki chef de l'opposition et qui est devenu la risée de tout le monde.. banque mondiale et FMI c'est plutôt 2,4 à 2,6%.. Je penche plus vers 2,8% à 3% même avec une année agricole difficile surtout si le baril continue à baisser..

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                  • #10
                    Qu'est ce qu'ils sont rigolos

                    Alors on peut dire que c'est une croissance notable (comme la Grèce)
                    Non tu ne peux pas dire.

                    La grèce ne reposant pas sur l'anticyclone des açores (et malgré le Tsunami économique) fera mieux. Bien mieux.

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                    • #11
                      Je connais un pays où les défaillances d'entreprises se comptent à la pelle, l'endettement d'entreprise à des niveaux inquiétants
                      Ah moi j'en connais un...

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                      • #12
                        Non, la grèce ne reposant pas sur l'anticyclone des açores (et malgré le Tsunami économique) fera mieux. Bien mieux.
                        J'aimerai te croire mais je donne pas de crédibilité a quelqu'un qui dit qu'une récession est une croissance notable

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                        • #13
                          Jusqu'à ce que ça pénètre la boite cranienne


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                          • #14
                            La baisse du baril a été sans pitié avec l'Algérie et celle-ci va continuer à dégrader le climat économique algérien. Le prix du baril élevé joué le rôle de cache misère

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                            • #15
                              Ce n'est pas surprenant que la note de l'Algérie soit baissée. C'était prévisible du moment que la santé financière de l'Algérie a été fragilisée par la forte chute du prix du pétrole. Si le pétrole ne remonte pas fortement dans les prochains mois, la note sera probablement baissée encore une fois en 2017.

                              Il faudra que l'Algérie améliore ses classements internationaux (climat des affaires, compétitivité, innovation...etc) pour gagner la confiance du marché financier et des investisseurs étrangers.

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