Comme j’en avait déjà parlé , il y des hydrocarbures en Palestine , dont d’énormes réserves découvertes récemment (2009) , et ceci explique beaucoup de choses .
Gisements gaziers au large de Gaza:
la face cachée d’une guerre
Celui ci : Israël prêt à forer des puits de pétrole en Cisjordanie , qui parle aussi des récentes découvertes d’importants gisements de gaz naturel au large des côtes.
ou celui ci du grand soir reprenant the Guardian : Israël attaque Gaza pour s’approprier le gaz palestinien (The Guardian)
Ici un dossier assez complet :
Le Gaz de Gaza : Des centaines de milliers de milliards de dollars !
Gaza, depuis aussi longtemps que porte la mémoire humaine, signifie « la porte de l’énergie »…, cette« flamme de Dieu », c’est la flamme du gaz (et du pétrole)…
Pour comprendre le pourquoi d’Israël…, l’amitié indéfectible des USA envers cette« entité » créée de toutes pièces et artifices… et cette rage de posséder cette « porte de l’énergie » qui alimente « la flamme de Dieu »…, il est utile d’analyser la véritable raison des attaques israéliennes contre Gaza ainsi que la colonisation à outrance…
Il faut aller en profondeur, exactement à 600 mètres sous le niveau de la mer, à 30 Km au large de ses côtes…, là, dans les eaux territoriales palestiniennes, se trouve un immense gisement de gaz naturel : Gaza Marine…, estimé à 30 milliards de mètres cubes, d’une valeur de centaines de milliers de milliards de dollars !
D’autres gisements de gaz et pétrole, selon une carte établie par la U.S. Geological Survey (agence gouvernementale américaine), se trouvent en terre ferme : à Gaza et en Cisjordanie…, mais, en sus, les eaux territoriales d’Egypte, du Liban de Chypre et de la Syrie, regorgent de gaz dans les mêmes quantités.
Le véritable objectif de cette nouvelle guerre « génocidaire » menée contre les Palestiniens de Gaza (dont les bombardements intensifs constituent la phase préliminaire), n’est pas de neutraliser les tirs de roquettes de la résistance Palestinienne, ni de« venger » la disparition mystérieuse de 3 adolescents Israéliens des colonies…, mais bien de lancer une vaste opération militaire terrestre commençant par le Nord de la Bande de Gaza et sa zone côtière, pour la nettoyer de ces dizaines de milliers de Palestiniens poussés à s’entasser dans et autour de Gaza ville… et plus au Sud pour sécuriser les ressources en gaz situées au large des côtes méditerranéennes.
Qui plus est, si l’Egypte de Sissi, a ouvert le point-frontière de passage de ce pays avec Gaza, c’est uniquement dans le sens Gaza/Egypte, pour contribuer à « vider » Gaza de ses habitants légitimes…, pour la simple et logique raison que l’Egypte se partage avec Israël, l’exploitation des gisements gaziers de cette région du monde !
En 1999, via un accord signé par Yasser Arafat, l’Autorité Palestinienne confie pour 25 ans les droits d’exploration et d’exploitation de ses ressources en pétrole et en gaz au large de Gaza (Gaza Marine), à un consortium formé deBritish Petroleum Group (BPG 60%) et de Consolidated Contractors International Company(CCIC 30%)…, qui appartient aux familles libanaises Koury et Sabbagh…, le Fonds d’investissement de l’Autorité Palestinienne possèdant le solde, soit 10%.
Deux puits sont creusés : Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2…, mais ils n’entrent jamais en fonction, car bloqués par Israël qui, avec le soutien de son « Parrain-américain », convoite en effet à son plus grand profit, la majeure partie des ressources énergétiques du Levantin méditerranéen.
C’est Ariel Sharon, le général « butor », héros national, qui est « à la manœuvre », ayant été nommé grand ordonnateur de ce plan qui inclut la « libération-colonisatrice des terres juives » (celles qui regorgent de gaz et de pétrole)… et ainsi Israël attend d’exploiter les deux importants champs gaziers Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2… et développe ses gisements Leviathan et Tamar, tous deux « découverts » au début des années 2000 par l’entreprise américaine Noble Energy basée à Houston au Texas, associée avec les sociétés israéliennes Delek Drilling et Avner Oil Exploration.
Par l’intermédiaire de l’ex Premier ministre Tony Blair, envoyé du « Quartet pour le Moyen Orient », est préparé un accord avec Israël qui enlève aux Palestiniens les trois quarts des futurs revenus du gaz (3/4 des 10%)… en décidant de ne verser que le quart de la part qui leur revient (soit 2,5%) sur un compte international contrôlé par Washington et Londres…, cela en suite d’avoir largement soudoyé Yasser Arafat pour favoriser cette duperie (il sera« atomisé »par la suite, son épouse gardant « le magot » en contrepartie de son « exil » en Suisse)…, mais, immédiatement après avoir gagné les élections de 2006, le Hamas refuse l’accord, en le qualifiant de vol… et demande sa renégociation.
Comme le Hamas vient contrarier le pillage des ressources énergétiques Palestiniennes par Israël, en 2007, l’actuel ministre israélien de la Défense, Moshe Ya’alon indique que :« Le gaz ne peut pas être extrait sans une opération militaire qui éradique le contrôle du Hamas à Gaza »…, pour justifier cela, le Hamas est déclaré « organisation terroriste » !
Dans le même temps, des négociations entre Israël et British Petroleum Group, prévoient que le gaz situé au large des côtes de Gaza, dès qu’il sera extrait, sera acheminé directement par un gazoduc sous marin jusqu’au port israélien d’Ashkelon au seul profit d’Israël, les Palestiniens étant dans l’impossibilité de s’y opposer !
En 2008, Israël qui espère détruite totalement le Hamas, lance l’opération Plomb durcicontre Gaza…, l’horreur du massacre perpétré contre les civils Palestiniens, pousse certains politiciens Européens à forcer Israël à stopper ce que certains nomment « un nouveau génocide »… (les négociations avec BPG ont été suspendues après la guerrePlomb Durci 2008-2009 puisque Gaza restait Palestinienne).
En septembre 2012 l’Autorité Palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas, annonce que, malgré l’opposition du Hamas, elle a repris « les négociations » sur le gaz avec Israël.
Comme ces « négociations » n’aboutissent strictement à rien d’autre que pour Israël :« gagner du temps et l’utiliser pour exploiter le gaz et le pétrole Palestinien »…, l’Autorité Palestinienne demande et obtient, deux mois plus tard, l’admission de la Palestine à l’ONU en tant qu’Etat observateur non membre, ce qui renforce sa position dans « les négociations »…, Gaza-Marine reste cependant bloqué, empêchant les Palestiniens d’exploiter la richesse naturelle dont ils sont propriétaires.
L’Autorité Palestinienne estime avec raison que les Israéliens ne cherchent réellement aucune « négociation »… et prend une autre voie : le 23 janvier 2014, lors de la rencontre du président palestinien Abbas avec le président russe Poutine, est discutée la possibilité de confier à la société Russe Gazprom l’exploitation du gisement de gaz (Gaza Marine) dans les eaux territoriales de Gaza…, c’est l’agence Itar-Tass qui l’annonce, en soulignant que Russie et Palestine entendent renforcer la coopération dans le secteur énergétique…
Gisements gaziers au large de Gaza:
la face cachée d’une guerre
Celui ci : Israël prêt à forer des puits de pétrole en Cisjordanie , qui parle aussi des récentes découvertes d’importants gisements de gaz naturel au large des côtes.
ou celui ci du grand soir reprenant the Guardian : Israël attaque Gaza pour s’approprier le gaz palestinien (The Guardian)
Ici un dossier assez complet :
Le Gaz de Gaza : Des centaines de milliers de milliards de dollars !
Gaza, depuis aussi longtemps que porte la mémoire humaine, signifie « la porte de l’énergie »…, cette« flamme de Dieu », c’est la flamme du gaz (et du pétrole)…
Pour comprendre le pourquoi d’Israël…, l’amitié indéfectible des USA envers cette« entité » créée de toutes pièces et artifices… et cette rage de posséder cette « porte de l’énergie » qui alimente « la flamme de Dieu »…, il est utile d’analyser la véritable raison des attaques israéliennes contre Gaza ainsi que la colonisation à outrance…
Il faut aller en profondeur, exactement à 600 mètres sous le niveau de la mer, à 30 Km au large de ses côtes…, là, dans les eaux territoriales palestiniennes, se trouve un immense gisement de gaz naturel : Gaza Marine…, estimé à 30 milliards de mètres cubes, d’une valeur de centaines de milliers de milliards de dollars !
D’autres gisements de gaz et pétrole, selon une carte établie par la U.S. Geological Survey (agence gouvernementale américaine), se trouvent en terre ferme : à Gaza et en Cisjordanie…, mais, en sus, les eaux territoriales d’Egypte, du Liban de Chypre et de la Syrie, regorgent de gaz dans les mêmes quantités.
Le véritable objectif de cette nouvelle guerre « génocidaire » menée contre les Palestiniens de Gaza (dont les bombardements intensifs constituent la phase préliminaire), n’est pas de neutraliser les tirs de roquettes de la résistance Palestinienne, ni de« venger » la disparition mystérieuse de 3 adolescents Israéliens des colonies…, mais bien de lancer une vaste opération militaire terrestre commençant par le Nord de la Bande de Gaza et sa zone côtière, pour la nettoyer de ces dizaines de milliers de Palestiniens poussés à s’entasser dans et autour de Gaza ville… et plus au Sud pour sécuriser les ressources en gaz situées au large des côtes méditerranéennes.
Qui plus est, si l’Egypte de Sissi, a ouvert le point-frontière de passage de ce pays avec Gaza, c’est uniquement dans le sens Gaza/Egypte, pour contribuer à « vider » Gaza de ses habitants légitimes…, pour la simple et logique raison que l’Egypte se partage avec Israël, l’exploitation des gisements gaziers de cette région du monde !
En 1999, via un accord signé par Yasser Arafat, l’Autorité Palestinienne confie pour 25 ans les droits d’exploration et d’exploitation de ses ressources en pétrole et en gaz au large de Gaza (Gaza Marine), à un consortium formé deBritish Petroleum Group (BPG 60%) et de Consolidated Contractors International Company(CCIC 30%)…, qui appartient aux familles libanaises Koury et Sabbagh…, le Fonds d’investissement de l’Autorité Palestinienne possèdant le solde, soit 10%.
Deux puits sont creusés : Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2…, mais ils n’entrent jamais en fonction, car bloqués par Israël qui, avec le soutien de son « Parrain-américain », convoite en effet à son plus grand profit, la majeure partie des ressources énergétiques du Levantin méditerranéen.
C’est Ariel Sharon, le général « butor », héros national, qui est « à la manœuvre », ayant été nommé grand ordonnateur de ce plan qui inclut la « libération-colonisatrice des terres juives » (celles qui regorgent de gaz et de pétrole)… et ainsi Israël attend d’exploiter les deux importants champs gaziers Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2… et développe ses gisements Leviathan et Tamar, tous deux « découverts » au début des années 2000 par l’entreprise américaine Noble Energy basée à Houston au Texas, associée avec les sociétés israéliennes Delek Drilling et Avner Oil Exploration.
Par l’intermédiaire de l’ex Premier ministre Tony Blair, envoyé du « Quartet pour le Moyen Orient », est préparé un accord avec Israël qui enlève aux Palestiniens les trois quarts des futurs revenus du gaz (3/4 des 10%)… en décidant de ne verser que le quart de la part qui leur revient (soit 2,5%) sur un compte international contrôlé par Washington et Londres…, cela en suite d’avoir largement soudoyé Yasser Arafat pour favoriser cette duperie (il sera« atomisé »par la suite, son épouse gardant « le magot » en contrepartie de son « exil » en Suisse)…, mais, immédiatement après avoir gagné les élections de 2006, le Hamas refuse l’accord, en le qualifiant de vol… et demande sa renégociation.
Comme le Hamas vient contrarier le pillage des ressources énergétiques Palestiniennes par Israël, en 2007, l’actuel ministre israélien de la Défense, Moshe Ya’alon indique que :« Le gaz ne peut pas être extrait sans une opération militaire qui éradique le contrôle du Hamas à Gaza »…, pour justifier cela, le Hamas est déclaré « organisation terroriste » !
Dans le même temps, des négociations entre Israël et British Petroleum Group, prévoient que le gaz situé au large des côtes de Gaza, dès qu’il sera extrait, sera acheminé directement par un gazoduc sous marin jusqu’au port israélien d’Ashkelon au seul profit d’Israël, les Palestiniens étant dans l’impossibilité de s’y opposer !
En 2008, Israël qui espère détruite totalement le Hamas, lance l’opération Plomb durcicontre Gaza…, l’horreur du massacre perpétré contre les civils Palestiniens, pousse certains politiciens Européens à forcer Israël à stopper ce que certains nomment « un nouveau génocide »… (les négociations avec BPG ont été suspendues après la guerrePlomb Durci 2008-2009 puisque Gaza restait Palestinienne).
En septembre 2012 l’Autorité Palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas, annonce que, malgré l’opposition du Hamas, elle a repris « les négociations » sur le gaz avec Israël.
Comme ces « négociations » n’aboutissent strictement à rien d’autre que pour Israël :« gagner du temps et l’utiliser pour exploiter le gaz et le pétrole Palestinien »…, l’Autorité Palestinienne demande et obtient, deux mois plus tard, l’admission de la Palestine à l’ONU en tant qu’Etat observateur non membre, ce qui renforce sa position dans « les négociations »…, Gaza-Marine reste cependant bloqué, empêchant les Palestiniens d’exploiter la richesse naturelle dont ils sont propriétaires.
L’Autorité Palestinienne estime avec raison que les Israéliens ne cherchent réellement aucune « négociation »… et prend une autre voie : le 23 janvier 2014, lors de la rencontre du président palestinien Abbas avec le président russe Poutine, est discutée la possibilité de confier à la société Russe Gazprom l’exploitation du gisement de gaz (Gaza Marine) dans les eaux territoriales de Gaza…, c’est l’agence Itar-Tass qui l’annonce, en soulignant que Russie et Palestine entendent renforcer la coopération dans le secteur énergétique…
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