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Sahara : Lorsque Bouteflika disait, officieusement, à une journaliste que « le Sahara est marocain »

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  • Sahara : Lorsque Bouteflika disait, officieusement, à une journaliste que « le Sahara est marocain »

    Après la victoire de Bouteflika aux élections présidentielles de 1999, il a donné une interview à la journaliste Giselle Khoury, au cours de laquelle il a évoqué « officieusement » sa véritable position sur le Sahara marocain. Mademoiselle Giselle Khoury est reconnue dans le Monde arabe comme une journaliste respectée, ce qui confère une crédibilité incontestable à l’interview du président.

    Depuis que l’interview candide de Bouteflika a été publiée, en 2004 et en 2012, dans le journal Al Ousbae, elle a entraîné une légitimité à être utilisée à des fins politiques ou judiciaires pour la valeur qu’elle représente ; un témoignage de la plus grande puissance en Algérie. Le Maroc doit être en mesure d’utiliser la position de Bouteflika dans ses stratagèmes politiques et de l’exploiter comme la formidable arme politique qu’elle représente.
    L’interview suivante a été traduite aussi fidèlement que possible, sur la base de la traduction française de l’interview par le Colonel Mellouki.

    Question : Quelle est votre position sur la question du Sahara ? Le Maroc a-t-il des droits sur ce territoire ?
    Réponse : Le Sahara est une terre marocaine depuis des générations, de père en fils, et je ne peux pas nier ce que l’histoire a confirmé ; mais en qualité de président de l’État algérien, je suis obligé de me positionner contre cette vérité historique flagrante et de soutenir le Polisario et ses maîtres à penser pour des raisons strictement politiques.

    Question : Que voulez-vous dire ? Voulez-vous insinuer que votre position est de vous conformer aux militaires qui sont notoirement hostiles envers le Maroc ?
    Réponse : Je ne flatte personne ma chère Giselle ; la politique est mon voyage et mon travail, mais la vérité est que j’ai des amis parmi les militaires en qui j’ai une confiance aveugle, et ils pensent que c’est dans l’intérêt de l’Algérie d’adopter cette attitude hostile envers le Maroc, en ce qui concerne le Sahara. Je suis dans l’obligation de défendre leur cause.

    Question : Vous êtes un homme politique intelligent. Quel est le secret de votre hostilité personnelle vis-à-vis de la thèse du Sahara marocain, en dépit de votre longue expérience et de vos connaissances en histoire, qui confirme une telle thèse ?
    Réponse : Je vais vous donner une réponse qui ne peut pas être publiée. En toute honnêteté, je confirme que le Sahara est un territoire marocain et le monde entier devra, finalement, accepter cette vérité, parce que les archives de l’histoire le prouve, et un droit reste un droit même si l’injustice tente de le piétiner. En particulier, en ce qui concerne le Polisario qui n’a aucune légitimité ou aucun pouvoir, il ne constitue pas une entité. Les rumeurs de la présence de pétrole dans cette région ne sont pas fondées et elles disparaîtront avec le temps. Je connais le Sahara très bien, pièce par pièce, et s’il abritait du pétrole, vous auriez déjà trouver des multinationales qui se disputent pour exploiter les droits sur le terrain.

    Question : Puisque c’est le cas, et que vous reconnaissez les droits du Maroc, pourquoi persévérez-vous dans votre opposition contre le Maroc, un pays qui n’a fait que chasser le colonisateur (Espagne) par des moyens pacifiques ? Pourquoi cette hostilité envers un pays qui a soutenu l’Algérie dans son combat pour l’indépendance ? Avez-vous oublié que les troupes marocaines ont joué un rôle actif important dans votre combat pour l’indépendance ? L’histoire ne l’oubliera pas, même si vous vous l’oubliez.
    Réponse : L’attitude envers le Maroc me dépasse. Je n’ai pas ce pouvoir de décision.

    Question : Mais vous êtes le président de l’Algérie ?
    Réponse : Il s’agit d’une question politique importante sur laquelle je n’ai aucun pouvoir. Je vous prie, Giselle, de clore ce sujet.

    M. Bouteflika, a ensuite réitéré son souhait de ne pas publier cette conversation. Une conversation motivée, a-t-il ajouté, par l’amour d’une personne qu’il respecte beaucoup (Mademoiselle Giselle Khoury). Maintenant, ce ne serait pas la première fois qu’un homme puissant se confie à une jolie femme, mais un président qui se confie à une journaliste réputée sur une question politique extrêmement sensible, constitue une occasion pour le Maroc que nous ne pouvons pas nous permettre de laisser passer.
    Dans cet interview, Bouteflika, bien qu’il soit chef de l’État algérien, prétend n’avoir aucun poids politique ou pouvoir de décision sur la question du Sahara. Étant donné l’importance des militaires dans les sphères privées et publiques algériennes, cela n’est pas surprenant. En effet, l’élite militaire algérienne joue un rôle dominant dans la politique algérienne depuis l’indépendance en 1962, lorsque l’armée a émergé comme la seule puissance dans un paysage politique ébranlé.
    Alors, si Bouteflika n’a aucune emprise politique sur cette question, qu’est ce qui rend la question du Sahara, selon l’élite militaire algérienne, une question d’intérêt national ? La réponse la plus simple est de continuer à distraire le Maroc et de conduire le pays à exaspération pour que nous ne pensions jamais à revendiquer la terre que l’Algérie a déjà prise au Maroc. En reconnaissant que le Sahara est indéniablement un territoire marocain, « de père en fils », Bouteflika reconnaît qu’en accueillant le Polisario, à Tindouf (ancien territoire marocain), l’Algérie accueille les rebelles marocains qui ont pris les armes contre leur propre pays.
    L’ancien « ministre » de la justice pour le Polisario, Bouhali, a en effet officiellement reconnu la présence des membres d’Al Quaeda et de Mujao à l’intérieur des camps de Tindouf, ne laissant aucun doute quant à l’implication du Polisario dans les activités terroristes dans la région du Sahel. Le Polisario n’a aucune position juridique ou légitimité démocratique pour aspirer à la représentation de la population saharienne. Le Polisario a peut être commencé comme un groupe politique sur la base d’idéologies marxistes, mais comme le groupe FARC en Colombie, il est progressivement devenu une maffia par définition, impliqué dans les activités qui incluent, sans s’y limiter, le trafic de stupéfiants, la traite des êtres humains et les activités terroristes.
    Par conséquent, l’Algérie soutient et encourage une organisation terroriste sous son pouvoir. Conformément au droit international, tel acte est pénalisé par la Cour pénale internationale. C’est la responsabilité du Maroc de faire la lumière sur cette réalité.
    Pour accroître le soutien au Maroc saharien et mettre fin à ce long conflit non résolu, le Maroc démonte progressivement l’argument faible des droits de l’homme algériens, largement exagéré pour justifier leur soutien au Polisario. La récente élection du Maroc au Conseil des droits de l’homme de l’ONU est une preuve de la reconnaissance de la communauté internationale du rôle du Roi Mohammed VI dans l’amélioration des droits de l’homme ces dernières années.
    Sans vouloir verser dans le mélodrame, outre l’importance de l’intégrité territoriale de notre pays, la question du Sahara est en réalité nuisible à la sécurité internationale. Dans ce contexte, le monde ne peut pas se permettre d’avoir un état en déroute et non viable dans le Sahel, une région qui est devenue un refuge terroriste, tout comme la région afghane à son apogée dans les années 90. Il est indéniable que ce conflit est un conflit artificiel, créé, financé et soutenu par les militaires algériens. Nous ne pouvons pas laisser les mensonges répandus par la propagande algérienne prévaloir. La population algérienne devrait réaliser que le moment est venu de faire pression sur leur gouvernement pour arrêter de jeter les ressources du pays dans un conflit qui n’a aucune raison d’exister, et commencer à investir l’argent du pétrole pour aborder les questions qui pourraient vraiment bénéficier à l’économie et au peuple algérien.

    Ghita Sebti
    "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

  • #2
    C'est évident que le Sahara est marocain. Toutes les cartes d'époque le prouvent. Les historiens specialistes de l'Afrique sont également unanimes sur le sujet. Il n'y a jamais eu d'autre pays ou Etat dans la région. Même l'Algérie n'existait pas avant sa création par les Français.

    Boutef ne peut rien faire. Il fallait créer pour l'Algérie un grand méchant loup dans la région pour unir le peuple autour d'une mafia putschiste et illégitime, qui a écarté ou assassiné les vrais héros et martyrs algériens.

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    • #3
      y a mille et une preuve historique pour le sahara marocain, mais aucune donnant la légitimité de la création de l'état algérienne apart le referendum francais

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      • #4
        Autant insinuer que la Mauritanie et Ceuta et Mellila sont marocaines!
        Dernière modification par rago, 28 janvier 2016, 14h47.

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        • #5
          Même les états-unis n’existaient pas ,n'empêche qu'ils sont les maîtres du monde
          L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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          • #6
            - Inventeur et héraut de la revendication marocaine, M. Allal El Fassi, la fonde d’abord sur l’histoire. Dans l’hebdomadaire qu’il a créé à cet effet (Sahara El Maghreb), le leader de l’Istiqlal rappelle inlassablement que les souverains du Maroc ont régné de l’Espagne au Sénégal et au Niger.-

            Monde diplomatique par feu Jean Lacouture

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            • #7
              - Inventeur et héraut de la revendication marocaine, M. Allal El Fassi, la fonde d’abord sur l’histoire. Dans l’hebdomadaire qu’il a créé à cet effet (Sahara El Maghreb), le leader de l’Istiqlal rappelle inlassablement que les souverains du Maroc ont régné de l’Espagne au Sénégal et au Niger.-

              J'avoue avoir bien ri Rago

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              • #8
                Sahara : Lorsque Bouteflika disait, officieusement, à une journaliste que « le Sahara est marocain »
                ...
                Ghita Sebti

                Source.
                Gheita wa Sebsi.

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                • #9
                  " J'avoue avoir bien ri Rago" Paleem

                  Et pourtant, ce sont là de véritables déclaration du demi-fou Allal El-Fassi.

                  Mais comment prendre au sérieux ses logorrhées lors que le Maroc n'existe que depuis 1956?

                  Heureusement que les Italiens ne réclament pas les territoires conquis par les Romains, sinon nous serions nombreux à être Italiens.

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                  • #10
                    En tout cas, l'Istiqlal sait comment occuper le peuple Marocain pendant que Mohamed Vi et sa bande se remplissent les poches

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                    • #11
                      Paleem

                      En tout cas, l'Istiqlal sait comment occuper le peuple Marocain pendant que Mohamed Vi et sa bande se remplissent les poches
                      pourquoi détourner le sujet??? ici le sujet est Sahara : Lorsque Bouteflika disait, officieusement, à une journaliste que « le Sahara est marocain et non l'Istiqlal
                      "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

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                      • #12
                        Voilà un démenti cinglant aux mensonges de ce sujet.
                        __________________________


                        L'historien Pierre Vermeren, maître de conférences à la Sorbonne spécialiste du Maghreb, revient pour RFI sur cette histoire tumultueuse et ses derniers développements, au regard des évolutions géopolitiques dans cette région.

                        Sahara occidental: Bouteflika «a appuyé sur une plaie qui fait très mal à Rabat».

                        Et qu’en est-il en Algérie ?

                        Je pense que, pour le coup, c’est plutôt une question de diplomatie internationale. C’est une manière d’affirmer sa puissance. C’est une manière, aussi, de revenir aux origines de l’Algérie indépendante, puisque la guerre d’Algérie s’est en grande partie déroulée dans le nord-est du Maroc.

                        Et en 1963, cette fameuse « guerre des sables » rappelle que les relations entre les deux pays ont toujours été sur un mode très nationaliste, très guerrier, très revanchard. Et on n’est pas vraiment sorti. Je rappelle qu’en 1963, déjà, le président Bouteflika était ministre des Affaires étrangères de Ben Bella. Il était déjà en première ligne sur ce dossier. Il l’est toujours.

                        Source: RFI

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                        • #13
                          Il faut se souvenir que Bouteflika n'a eu de cesse de considérer, à juste titre, le régime marocain pur le comble de l'abomination.

                          En outre, le fait qu'il ait opté à la nationalité algérienne confirme sa haine envers son pays d'origine. En l'espèce, Boutef avait insinué qu'il n'enviait pas le sort réservé son ami Medhi Ben Barka et pour cause son choix de la nationalité algérienne.


                          Ironie du sort, avec Ben Barka et Bouteflika, le Maroc s'est délesté de deux (2) de ses enfants les plus illustres.

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                          • #14
                            Pour mieux comprendre la relation entre Bouteflika et le Maroc :

                            Commentaire


                            • #15
                              Tout algérien qui critique son pays depuis l'étranger n'est pas digne de bone foi. Sinon, pourquoi pas s'en consacrer l'intégrité philosophique de Rachid Boudjedra?
                              ______________________

                              «En chacun de nous sommeille un censeur car la société est basée sur le mensonge et l’intellectuel n’est pas un sauveur, c’est quelqu’un qui peut proposer des idées.» Ce qu’il pense du troisième mandat de Bouteflika ? Boudjedra indique qu’il n’est ni pour le premier ni pour le deuxième et encore moins pour un troisième.

                              «Je suis de gauche et lui de droite, c’est un honneur pour moi qu’il ait un jour cité tous les écrivains algériens sauf moi preuve que je suis honorable et qu’il n’y a rien à bouffer avec moi.»

                              Ne perdant pas espoir de voir un jour l’Algérie renouer avec l’écriture et les arts, l’hôte de Igelfan avoue avoir un peu de culpabilité envers l’Algérie : «Je peux vivre partout dans le monde où je suis traduit dans 32 langues, mais je ne peux pas quitter mon pays», concluant qu’«il faut dire le mal de l’Algérie ici et pas là-bas au risque de devenir louche».oeilfermé

                              Source: Soir d'Algérie

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