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"La règle 51/49, un atout pour les investisseurs français"

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  • "La règle 51/49, un atout pour les investisseurs français"

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    M. Jean-Louis Levet, haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne a déclaré, mercredi soir à Oran, que « la règle 51/49 pourrait être un atout pour les investisseurs français », qui selon lui, « ont tout à gagner en investissant à long terme en Algérie que d'y exporter seulement.».



    Jean-Louis Levet, qui intervenait lors d’un cycle de rencontres économiques lancé par le FCE sous le thème « les diners débats du FCE, a souligné que cette disposition régissant l’investissement étranger en Algérie pourrait être un « atout » qu’une « contrainte ».

    Car, explique-t-il, elle permet de trouver des partenaires (algériens) fiables qui vont aider les joint-ventures créées à se mouvoir dans un environnement administratif, financier et foncier que les partenaires français ne connaissent pas forcément. Et d’ajouter «il n’est pas plus compliqué d’aller en Algérie que d’aller au Brésil, en Roumanie ou en Chine.». Les coréens et les chinois s’implantent alors qu’ils ne savent rien sur la culture locale. Et de conclure sur ce sujet « Il y a un problème dans les têtes. »

    L’orateur a fait un véritable plaidoyer pour le renforcement de la coopération algéro-française, qui pour lui, doit incontestablement changé de méthode et d’échelle pour ne plus être simplement une démarche commerciale à l’égard de l’Algérie, désormais considérée comme un partenaire «privilégié », a affirmé Jeans Louis Levet, qui dira :«La France et l’Algérie ont un avenir commun et, pour cela, il faut que nous progressions ensemble».

    Au cours de son tour d'horizon sur la coopération depuis la Déclaration d’Alger sur l’amitié et la coopération entre la France et l’Algérie, signée le 19 décembre 2012 à Alger, Jeans Louis Levet, expliquera aux membres du FCE présents que : «Dans le cadre de ma mission, il s’agit de structurer une stratégie de long terme en concertation et relation étroite avec nos amis algériens».

    «Aujourd'hui, notre souci, avec nos interlocuteurs algériens, c'est d'avancer dans notre dynamique de partenariat qui vise l'excellence et l'exemplarité », a-t-il affirmé. Pour le haut responsable français, même si les deux pays traversent une conjoncture économique difficile, il faut que la France soit aux côtés de l'Algérie, parce qu'aujourd'hui, a-t-il argumenté, «l'Algérie est à nos côtés». «Le partenariat avec l'Algérie est stratégique, parce que nous voulons construire, de part et d'autre, un nouveau mode de développement qui définisse les priorités, structure les projets et ouvre de nouveaux périmètres d'action aux entreprises privées algériennes.»

    Pour le responsable français, l’approche que Paris privilégie consiste à «jouer sur les fondamentaux de la prospérité des Nations aujourd’hui». «C’est-à-dire tout ce qui concerne les domaines ou la France possède une véritable expertise tel que l’agriculture et l’agroalimentaire, l’environnement et la vie durable tenant compte que dans une quinzaine d’années l’Algérie comptera, selon l’orateur, 50 millions d’habitants pour qui, des dispositions doivent être pensées et projetées dès aujourd’hui telles que l’habitat, la gestion des déchets…, et de dire à ce propos « La France et l’Algérie doivent constituer un duo dans la transition énergétique.».

    Il citera également la santé avec ses 600 hôpitaux qui nécessitent une modernisation, le transport avec ses segments aérien, maritime et terrestre, l’ingénierie, la recherche, l’enseignement supérieur, la formation, l’apprentissage et, bien sûr, le monde de l’entreprise».

    Ceci étant dit, Jean Louis Levet, a dressé tout au long de son intervention les différentes pistes et les chantiers à exploiter d’un côté comme d’un autre de la méditerranée. A une question d’un intervenant, sur la baisse du prix du baril de pétrole, il dira sur le ton de la plaisanterie : «Il n’y a aucune corrélation entre ma présence en Algérie et la chute du prix du baril de pétrole» et de conclure «cette baisse il faut la vivre comme une contrainte constructive et pas négative.»

    econews
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