Cependant, le HCP estime que l’économie marocaine ne tire pas encore le plein bénéfice de ces industries (automobile et aéronautique), car elles « ne parviennent pas à créer un effet d’entrainement sur l’appareil productif et ainsi relever substantiellement la valeur ajouté non agricole ».
Pour les économistes, il n’y a même pas lieu de parler d’une compétitivité marocaine sur le marché de l’automobile. « C’est Renault qui est compétitif. Il ne faut pas cacher la réalité », argue Mohamed Chiguer, soulignant que la Chine, l’Inde, le Brésil, ont chacun leur voiture. « Où est la voiture du Maroc ? », demande-t-il, estimant que le royaume devrait lui aussi « exiger le transfert de compétences » pour pouvoir mieux profiter de l’implantation des firmes internationales dans des secteurs aussi porteurs.
Mais à ce niveau, Najib Akesbi propose plus de réalisme. « Le Maroc ne peut pas imposer quoi que ce soit, car c’est une question de rapport de force », juge-t-il. En revanche, il est effectivement d’avis que « nos ingénieurs ne sont que des exécutants ». « Si ces multinationales décident de relocaliser leur production, j’espère que ce ne sera pas le cas, le secteur va se retrouver à la case départ ».
Pour l’heure, le gouvernement, qui a tablé sur une croissance de 3% en 2016, n’a pas encore revu ses prévisions. Mais l’exercice semble incontournable en raison de la situation actuelle. Pour les économistes, l’Exécutif ne devrait plus « se focaliser uniquement sur la question des équilibres budgétaires », mais y associer « la maîtrise des ressorts de la croissance » pour aller de l’avant et sortir de la dépendance pluviométrique.
yab iladi
Pour les économistes, il n’y a même pas lieu de parler d’une compétitivité marocaine sur le marché de l’automobile. « C’est Renault qui est compétitif. Il ne faut pas cacher la réalité », argue Mohamed Chiguer, soulignant que la Chine, l’Inde, le Brésil, ont chacun leur voiture. « Où est la voiture du Maroc ? », demande-t-il, estimant que le royaume devrait lui aussi « exiger le transfert de compétences » pour pouvoir mieux profiter de l’implantation des firmes internationales dans des secteurs aussi porteurs.
Mais à ce niveau, Najib Akesbi propose plus de réalisme. « Le Maroc ne peut pas imposer quoi que ce soit, car c’est une question de rapport de force », juge-t-il. En revanche, il est effectivement d’avis que « nos ingénieurs ne sont que des exécutants ». « Si ces multinationales décident de relocaliser leur production, j’espère que ce ne sera pas le cas, le secteur va se retrouver à la case départ ».
Pour l’heure, le gouvernement, qui a tablé sur une croissance de 3% en 2016, n’a pas encore revu ses prévisions. Mais l’exercice semble incontournable en raison de la situation actuelle. Pour les économistes, l’Exécutif ne devrait plus « se focaliser uniquement sur la question des équilibres budgétaires », mais y associer « la maîtrise des ressorts de la croissance » pour aller de l’avant et sortir de la dépendance pluviométrique.
yab iladi
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