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Le vieil ours et l'ourson

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  • Le vieil ours et l'ourson

    Je suis un ours, un vieil ours. Je vis dans ma tanière, je l'ai aménagé dans une grotte, loin des autres ours qui ne pensent qu'au miel et aux abeilles, des abeilles poilues...

    Je sors de temps en temps pour me dégourdir les jambes, échanger quelques grognements avec mes congénères, mais je ne grogne pas avec les femelles de mon espèce et les autres femelles...

    Quand j'étais un jeune ours, j'aimais le romantisme, les histoires de princesses et de princes, d'abord charmants, puis charmeurs...

    J'ai vite compris que les ourses dévorent les ours, un peu comme chez certaines araignées ou chez les mantes religieuses...

  • #2
    UN JOUR , l'ourse entend un bruit bizarre ...
    son instinct est en éveil.. elle rappelle son ourson .... l'ours est la bas à l'orée du bois entrain de se frotter le dos contre un arbre ... il bougonne à l'appel de l'ourse ...
    " toujours a s’affoler celle ci "

    mais en fait ....

    la suite ?
    La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

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    • #3
      Ouais, ça pourrait être développer...

      Mais c'est un peu plus loin dans la chronologie des bipèdes...

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      • #4
        d'accord ....
        fi gaffe aux amandes religieuses et au baba au rhum
        La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

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        • #5
          fi gaffe aux amandes religieuses et au baba au rhum

          Les amendes n'amendent que ceux qui payent...

          Les amandes sont bonnes pour la santé, contrairement à la religion...

          Le baba imbibé de rhum, beurk et le rhum, c'est trop fort, un bayleys, oui...

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          • #6
            Quand vint le printemps et le soleil finalement,
            Je suis sorti de ma tanière affamé évidemment,
            Et je vis une belle ours qui poussait un grognement,
            Je m'approcha et elle me sourit tendrement,

            Oubliée la faim qui me rongeait les viscères,
            Oublié la solitude de mes longues nuits d'hiver,
            Ebloui par son charme , je tomba par terre,
            Encore un coup de mes vieilles artères

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            • #7
              Non, ce n'est pas la suite que je compte donner à cette histoire...

              La langue pendante, c'est pas mon truc et les vieux cochons non plus...

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              • #8
                La langue pendante, c'est pas mon truc et les vieux cochons non plus...
                Tu refuses l'amour ? Tu mets toutes les ourses dans le même sac ?

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                • #9
                  Non, je n'en vois qu'une et ça suffit à me demander ce qu'il y a de différend chez les autres...

                  Je suis né en France dans les années où le sida n'existait pas, aujourd'hui je suis père et grand-père, l'amour, je le vis avec ma femme depuis 40 ans et si tu veux bien, c'est domaine réservé, non divulguable...

                  Les mettre toutes dans le même sac? Je ne me pose pas la question, ce n'est pas un problème pour moi...

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                  • #10
                    C'est beau l'amour et la fidélité !

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                    • #11
                      Je pense aussi...

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                      • #12
                        Avant de choisir de m'exiler dans ma grotte au fond des bois, je vivais avec ma femelle...

                        Nous quittions notre nid douillet pour aller chasser avec les autres ours de la forêt...

                        Pendant que je chassais avec mes congénères, ma compagne allait ramasser des fruits avec les autres ourses...

                        Quand je rentrais le soir à notre tanière, j'avais toujours une friandise pour mon ourse, souvent du gâteau de miel, elle en raffolait...

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                        • #13
                          Je ne me souviens plus depuis combien de temps je vis seul dans ma tanière. Je la quitte rarement, je sors le matin à l'aube ou le soir à la tombée de la nuit. J'ai eu du mal à m'y faire, plusieurs années sans doute. J'ai appris à apprivoiser ma solitude, elle m'est fidèle, ne me contredit pas, ne me trahit pas. J'ai léché mes vieilles blessures. Je suis l'ours le plus heureux du monde, c'est ce que je me dis. je vis avec mes souvenirs, ils me tiennent chaud.

                          Plus jeune, beaucoup plus jeune, nous vivions dans une forêt là-bas, plus loin. Un jour, des hommes nous ont capturé, ma famille et moi. Quand ils ont jeté sur nous ce filet, je me souviens que mon père s'est cassé les griffes en voulant le déchirer. Puis ils nous ont chargé dans une grande caisse avec des roues avant de mettre dans une chose que je n'ai plus jamais revu. J'ai vu une trappe se refermer, puis du bruit, un grand bruit, j'ai cru que mon cœur allait s'arrêter.

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