Le PADS dans la continuité et la fidélité aux idéaux communistes
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La publication du texte de cette intervention s'inscrit dans un effort de réflexion qui doit se poursuivre pour élaborer un bilan scientifique critique et autocritique du mouvement communiste algérien. Ce travail de réflexion doit être mené par tous ceux qui sont demeurés fidèles aux idéaux communistes el continuent leur combat pour le triomphe de ces idéaux, que ce soit comme militants organisés au sein du PADS ou comme militants agissant à partir de structures d'action avec la perspective de contribuer à l'édification d'un grand parti communiste.
Le texte de cette intervention tend à susciter un effort de ressourcement dans les principes révolutionnaires de la théorie marxiste-léniniste. Il ne s'agit pas de faire l'histoire pour l'histoire mais de tirer sur la base de ce principe les enseignements qui éclaireront le chemin de nos combats actuels. Il n'y a pas d'action révolutionnaire sans théorie révolutionnaire. Il ne peut davantage y avoir d'action révolutionnaire sans l'autocritique révolutionnaire de l'action passée des communistes à la lumière de cette théorie révolutionnaire.
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Chers amis et chers camarades,
Nous célébrons aujourd'hui un double anniversaire :
Cet acte était le fruit du rapprochement et des efforts conjugués des militants et dirigeants du P.C.A et d'éléments de gauche avancés venus du F.L.N. Le PAGS se revendiquait clairement comme l'héritier du PCA et affirmait sa détermination à poursuivre les luttes pour une société nouvelle. Mais, le passage du P.C.A au P.A.G.S n'était pas un simple changement de sigle.
Dans le contexte marqué à l'époque par l'immense prestige du système socialiste mondial et en particulier de I'URSS, par la fierté légitime ressentie après la victoire sur le colonialisme, par la volonté des représentants les plus progressistes du mouvement national de ne pas se contenter de I'indépendance politique mais de peser pour lui donner un contenu économique et social, reflétant les aspirations des masses populaires à la justice sociale, les communistes algériens avaient amorcé une réflexion pour contribuer à faire converger vers des cadres organisés appropriés les aspirations d'un large spectre de forces politiques à l'instauration de la société socialiste, Cette réflexion avait aussi pour objet de neutraliser les pressions hégémoniques des éléments droitiers du nouvel Etat qui avaient réussi à imposer en novembre 1962 l'interdiction du P.C.A.
Elle tendait à définir les tâches et objectifs tactiques de nature à mettre dans les faits ces éléments droitiers en contradiction avec les options socialisantes officiellement adoptées ( en juin 1962 dans le " programme de Tripoli " ) par le F.L.N., front qui avait conduit la guerre de libération nationale a s'était proclamé parti unique dirigeant quelques mois seulement après I'indépendance. Le coup d'Etat du l9 juin 1965 suivi par la répression qui s'était abattue sur les communistes et l'aile gauche du F.L.N. qui avaient dénoncé ensemble ce coup de force, ont créé une nouvelle situation. La naissance dans la clandestinité du P.A.G.S. est le produit de cette évolution.
La célébration de ce double anniversaire intervient également à un moment où notre pays et sa classe ouvrière, ainsi que ses couches démocratiques sont confrontés à une dure épreuve. Ils font face à une subversion armée barbare des hommes de main de la bourgeoisie islamiste ultra-réactionnaire qui s'est déjà soldée par la mort de plus de 100.000 personnes. Ils sont confrontés aussi à l'autoritarisme d'un pouvoir qui se croit tout permis après l'élection présidentielle de novembre 1995 et le récent référendum. Notre peuple endure les affres d'un appauvrissement généralisé en passe de ramener la condition des travailleurs à celle qui était la leur en 1954. Il subit les effets conjugués d'une crise généralisée qui dure depuis 10 ans et d'une politique antipopulaire menée avec d'autant plus de mépris que le terrorisme rend la riposte difficile.
Aujourd'hui, ce n'est pas l'un des moindres paradoxes apparents que de constater que ce double anniversaire est passé sous silence et complètement ignoré par ceux, qui de façon subtile, continuent à usurper le prestige du P.A.G.S alors qu'ils ont travaillé à sa destruction. Après être parvenus à leur fin, c’est-à-dire priver la classe ouvrière de son parti politique, ils ne refusent nullement d'être gratifiés par des formulations rehaussées par des "ex" dont les médias bourgeois ont fait une mode pour désigner les partis qui ont rompu avec l'idéal et les principes communistes. C'est le cas de la formation Ettahaddi qui se fait affubler de titres " Ex P.A.G.S." ou "ex Parti communiste" pour faire croire que c'est par une décision des communistes eux-mêmes qu'il n'y a plus d'organisation communiste en Algérie.
Parti des communistes algériens, le P.A.D.S est né en mars 1993 pour reprendre fermement le flambeau que des générations de communistes ont porté au prix de leur vie pour éclairer le chemin de leur combat glorieux. Le P.A.D.S est né de la volonté des travailleurs et militants révolutionnaires de reconstituer leur parti après la mascarade qu'un groupe de responsables du P.A.G.S avaient montée quelques semaines plus tôt pour liquider ce parti et prononcer publiquement le reniement des idéaux communistes.
Le P.A.D.S est le parti qui se revendique fièrement de ce qu'il y avait de meilleur et de révolutionnaire dans les traditions léguées par le P.C.A et le P.A.G.S.
En célébrant ce double anniversaire, il est légitime de mettre en relief I'action méritoire, glorieuse et héroïque des communistes aux différentes étapes de I'histoire récente de I'Algérie.
Pour des raisons de classe naturelles autant que par étroitesse, leur apport fait t'objet de déformations incessantes, quand il n'est pas tout simplement ignoré.
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La publication du texte de cette intervention s'inscrit dans un effort de réflexion qui doit se poursuivre pour élaborer un bilan scientifique critique et autocritique du mouvement communiste algérien. Ce travail de réflexion doit être mené par tous ceux qui sont demeurés fidèles aux idéaux communistes el continuent leur combat pour le triomphe de ces idéaux, que ce soit comme militants organisés au sein du PADS ou comme militants agissant à partir de structures d'action avec la perspective de contribuer à l'édification d'un grand parti communiste.
Le texte de cette intervention tend à susciter un effort de ressourcement dans les principes révolutionnaires de la théorie marxiste-léniniste. Il ne s'agit pas de faire l'histoire pour l'histoire mais de tirer sur la base de ce principe les enseignements qui éclaireront le chemin de nos combats actuels. Il n'y a pas d'action révolutionnaire sans théorie révolutionnaire. Il ne peut davantage y avoir d'action révolutionnaire sans l'autocritique révolutionnaire de l'action passée des communistes à la lumière de cette théorie révolutionnaire.
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Chers amis et chers camarades,
Nous célébrons aujourd'hui un double anniversaire :
- celui de la tenue il y a 60 ans du congrès constitutif du P.C.A. (Parti communiste algérien), les 17 et l8 octobre 1936 ;
- celui de la déclaration du 26 janvier 1966 par laquelle les communistes algériens procédaient à I'acte fondateur du P.A.G.S. (Parti algérien de I'avant-garde socialiste).
Cet acte était le fruit du rapprochement et des efforts conjugués des militants et dirigeants du P.C.A et d'éléments de gauche avancés venus du F.L.N. Le PAGS se revendiquait clairement comme l'héritier du PCA et affirmait sa détermination à poursuivre les luttes pour une société nouvelle. Mais, le passage du P.C.A au P.A.G.S n'était pas un simple changement de sigle.
Dans le contexte marqué à l'époque par l'immense prestige du système socialiste mondial et en particulier de I'URSS, par la fierté légitime ressentie après la victoire sur le colonialisme, par la volonté des représentants les plus progressistes du mouvement national de ne pas se contenter de I'indépendance politique mais de peser pour lui donner un contenu économique et social, reflétant les aspirations des masses populaires à la justice sociale, les communistes algériens avaient amorcé une réflexion pour contribuer à faire converger vers des cadres organisés appropriés les aspirations d'un large spectre de forces politiques à l'instauration de la société socialiste, Cette réflexion avait aussi pour objet de neutraliser les pressions hégémoniques des éléments droitiers du nouvel Etat qui avaient réussi à imposer en novembre 1962 l'interdiction du P.C.A.
Elle tendait à définir les tâches et objectifs tactiques de nature à mettre dans les faits ces éléments droitiers en contradiction avec les options socialisantes officiellement adoptées ( en juin 1962 dans le " programme de Tripoli " ) par le F.L.N., front qui avait conduit la guerre de libération nationale a s'était proclamé parti unique dirigeant quelques mois seulement après I'indépendance. Le coup d'Etat du l9 juin 1965 suivi par la répression qui s'était abattue sur les communistes et l'aile gauche du F.L.N. qui avaient dénoncé ensemble ce coup de force, ont créé une nouvelle situation. La naissance dans la clandestinité du P.A.G.S. est le produit de cette évolution.
La célébration de ce double anniversaire intervient également à un moment où notre pays et sa classe ouvrière, ainsi que ses couches démocratiques sont confrontés à une dure épreuve. Ils font face à une subversion armée barbare des hommes de main de la bourgeoisie islamiste ultra-réactionnaire qui s'est déjà soldée par la mort de plus de 100.000 personnes. Ils sont confrontés aussi à l'autoritarisme d'un pouvoir qui se croit tout permis après l'élection présidentielle de novembre 1995 et le récent référendum. Notre peuple endure les affres d'un appauvrissement généralisé en passe de ramener la condition des travailleurs à celle qui était la leur en 1954. Il subit les effets conjugués d'une crise généralisée qui dure depuis 10 ans et d'une politique antipopulaire menée avec d'autant plus de mépris que le terrorisme rend la riposte difficile.
Aujourd'hui, ce n'est pas l'un des moindres paradoxes apparents que de constater que ce double anniversaire est passé sous silence et complètement ignoré par ceux, qui de façon subtile, continuent à usurper le prestige du P.A.G.S alors qu'ils ont travaillé à sa destruction. Après être parvenus à leur fin, c’est-à-dire priver la classe ouvrière de son parti politique, ils ne refusent nullement d'être gratifiés par des formulations rehaussées par des "ex" dont les médias bourgeois ont fait une mode pour désigner les partis qui ont rompu avec l'idéal et les principes communistes. C'est le cas de la formation Ettahaddi qui se fait affubler de titres " Ex P.A.G.S." ou "ex Parti communiste" pour faire croire que c'est par une décision des communistes eux-mêmes qu'il n'y a plus d'organisation communiste en Algérie.
Parti des communistes algériens, le P.A.D.S est né en mars 1993 pour reprendre fermement le flambeau que des générations de communistes ont porté au prix de leur vie pour éclairer le chemin de leur combat glorieux. Le P.A.D.S est né de la volonté des travailleurs et militants révolutionnaires de reconstituer leur parti après la mascarade qu'un groupe de responsables du P.A.G.S avaient montée quelques semaines plus tôt pour liquider ce parti et prononcer publiquement le reniement des idéaux communistes.
Le P.A.D.S est le parti qui se revendique fièrement de ce qu'il y avait de meilleur et de révolutionnaire dans les traditions léguées par le P.C.A et le P.A.G.S.
En célébrant ce double anniversaire, il est légitime de mettre en relief I'action méritoire, glorieuse et héroïque des communistes aux différentes étapes de I'histoire récente de I'Algérie.
Pour des raisons de classe naturelles autant que par étroitesse, leur apport fait t'objet de déformations incessantes, quand il n'est pas tout simplement ignoré.
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