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18,68% des travailleurs sont des femmes

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  • 18,68% des travailleurs sont des femmes

    ce qui est surprenant c'est le nombre de femmes violentees
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    18,68% des travailleurs sont des femmes


    La ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine Nouara Saadia

    Djaafer a qualifié « le rapport du PNUD » sur le développement humain dans le monde arabe, et plus spécialement le développement de la femme arabe, « d’inéquitable » à l’égard des femmes algériennes.

    Elle aurait souhaité que les rédacteurs du rapport relèvent la situation de la femme algérienne actuelle et son implication dans le monde du travail par sa présence dans différents secteurs, au lieu de généraliser « et mettre les conditions de toutes les femmes arabes dans le même sac ». La ministre a insisté, dans ce sens, sur la nécessité de collecter des données et de lancer des études pour montrer le vrai visage de la situation de la femme algérienne aux organisations internationales.

    En effet, deux enquêtes nationales ont été présentées, hier, au siège du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière par le Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), l’une porte sur l’intégration socioéconomique des femmes en Algérie et l’autre sur la prévalence de la violence à l’égard des femmes algériennes. Pour ce qui est de l’intégration, il est indiqué dans l’enquête du CRASC que 18,68% seulement de la population occupée sont des femmes.

    Nul ne peut contester le fait que la majorité des femmes algériennes ont franchi le seuil du cocon familial vers le monde extérieur et vers le monde du travail. Mais est-ce que cela suffit ? Certainement pas, car une bonne partie de ces femmes méconnaissent leurs droits et les lois. Il a été indiqué dans l’enquête faite par le CRASC qui a concerné 13.755 femmes à travers 16 wilayas du pays dans le milieu rural et urbain, que les femmes activant dans le secteur privé sont plus présentes dans l’informel que dans le formel, surtout quand il s’agit de celles ayant un niveau d’instruction pas très élevé. Les résultats de l’enquête font état de la présence de la femme sans instruction à 60% dans le secteur informel, alors qu’elle est présente seulement avec 6,4% dans le secteur privé formel et 33,5% dans le secteur public.

    Les enquêteurs attestent qu’aujourd’hui les secteurs privés formel et informel se concurrencent pour une main-d’oeuvre féminine. Tant mieux pour les femmes. Si aujourd’hui elle se contente d’un revenu financier, demain elle cherchera une couverture sociale et plus d’organisation pour rejoindre le secteur formel. Les spécialistes ayant présenté les résultats de l’enquête ont bien cerné le problème en indiquant que la pratique de l’activité informelle est un des modèles dominants d’entrée dans la vie active. Les enquêteurs ont précisé que 50% des femmes qui travaillent dans l’informel se sont dites prêtes à le quitter pour un emploi dans le secteur formel.

    Ils ont également précisé que si le quart des femmes qui ont investi le secteur formel l’ont fait pour subvenir aux besoins de leurs familles, elles sont pourtant près de la moitié, soit 45,34%, à le faire pour subvenir à leurs besoins personnels.

    L’objectif est la recherche d’une autonomie par l’accès au revenu, c’est déjà un acquis pour la promotion de la femme chez les sociologues et les anthropologues ayant effectué cette enquête.

    Toujours selon l’enquête, les femmes d’un niveau d’instruction élevé sont beaucoup plus présentes dans le secteur public en premier lieu et dans le secteur privé formel en deuxième lieu. Celles d’un niveau moindre activent dans le secteur informel. Le niveau d’instruction reste le facteur déterminant dans l’accès à l’information. Plus la femme est instruite mieux elle accède à l’information et plus elle a de chance d’intégrer le monde du travail. Les enquêteurs ont attesté que l’écrasante majorité des femmes interrogées ne sont pas informées sur les dispositifs ANSEJ et ANGEM qui leur offrent l’opportunité de monter leurs propres projets. Mais, il reste que les meneurs de l’enquête sont très optimistes en attestant que la majorité des femmes interrogées, notamment celles âgées entre 16 et 24 ans, optent pour la poursuite de leurs études et formation au cas où une bonne opportunité se présente. Cela témoigne, selon les enquêteurs, d’un certain confort.

    Une femme sur dix est violentée physiquement par son époux ou par son fiancé, deux femmes sur dix violentées verbalement par leur conjoint et trois femmes sur dix déclarent qu’elles subissent des pressions psychologiques de la part de leur mari.

    Mais le plus surprenant, dans l’enquête effectuée par le CRASC sur la prévalence de la violence à l’égard des femmes (du mois de juin 2005 au mois de juin 2006), est que certaines femmes interrogées ont déclaré avoir subi des violences sexuelles de la part de leurs époux, « des rapports sexuels forcés ». L’enquête a concerné 2.043 femmes à travers 11 wilayas du pays. Les résultats ont fait ressortir que 10,9% des femmes sur les 2.043 femmes interrogées ont déclaré avoir subi des violences sexuelles forcées par leur mari.

    Pour les enquêteurs, peu importe le chiffre, ce sont les déclarations et les dénonciations qui semblent à leur avis les plus importantes. Pour eux, aujourd’hui les femmes algériennes ne veulent plus subir les violences quelles soient physiques, verbales, psychiques ou sexuelles. Les répercussions de la violence contre les femmes notamment dans le couple sont considérables. En effet, l’enquête a fait ressortir qu’un enfant sur cinq de mère violentée présente des troubles du sommeil, des problèmes de nutrition et des problèmes à l’école. Les meneurs de l’enquête ont essayé de comparer la prévalence de la violence en Algérie à l’égard des femmes avec d’autres pays. Ils ont déclaré que le taux de la violence à l’égard des femmes algériennes est beaucoup plus important par rapport aux pays du Nord mais inférieur par rapport à certains pays du Sud.

    La ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine a déclaré dans ce sens que la stratégie nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes sera présentée au début de l’année 2007. Certains parlent même de l’introduction d’une loi qui réprime la violence domestique en pénal. Même s’il est admis que le débat sur la condition féminine et sur la violence à l’égard de femmes était riche, plusieurs intervenants ont soulevé le manque de détails sur les facteurs qui poussent les hommes à violenter leurs femmes.

    M. Aziza

  • #2
    ET dire qu'il y a peu les discussions sur la violence en Algérie passer pour généralisante , inconciente de la vraie réalité algérienne...
    Et dire qu'il y a si peu de femmes qui travaillent et qu'on laisse travailler..........

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    • #3
      18,68%.... c'est une honte pour un pays qui se veut moderne etc etc ....
      Rien n'est plus dangereux que l'ignorance en action, disait Goethe.

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      • #4
        La violence à l'encontre des femmes est, malheureusement, généralisée et ceci même en Suède. En Espagne,, il meurt trois femmes par jour suite à des sévices de leurs époux.

        Quant aux emplois occupés par les femmes, tant que la religion sera omniprésente en Algérie, le taux d'occupation de la gent féminine ne devrait guère progresser.
        __________________________________

        Plus de 50% des Algériennes victimes de violences

        ALGÉRIE - 25 décembre 2006 - AFP

        Environ 54 % des femmes algériennes sont victimes de violences diverses, selon une enquête officielle rendue publique lundi à Alger.
        Les résultats de l'enquête incitent à "redoubler d'effort afin de faire changer certains comportements et pratiques", a estimé le ministère délégué à la famille et de la condition féminine.

        Plus de 25 % des violences subies par les femmes sont verbales, 22 % morales et 6 % physiques, selon cette enquête réalisée par un organisme officiel en partenariat avec le ministère délégué à la Famille et à la condition féminine.

        Réalisée entre janvier et février 2006, l'enquête a touché 2043 femmes de 11 départements qui ont eu à répondre à près de 300 questions. 54 % d'entre elles sont mariées tandis que 33 % sont célibataires.

        Le ministère a annoncé "la mise en oeuvre d'une stratégie nationale relative à la violence contre les femmes, élaborée en collaboration avec plusieurs départements ministériels dont celui de la santé, des Affaires religieuses et de la solidarité nationale".

        Cette étude a également révélé qu'en milieu professionnel, 12,10 % des violences sont verbales et 2,5 % physiques, alors que le harcèlement sexuel est estimé à 1,6 %.

        Dans la rue, 6 % des violences sont verbales et 6 % physiques. Les violences sexuelles sont de 0,6 % dans la rue et de 1,9 % en milieu scolaires et de formation professionnelle, selon l'enquête.

        Dressant un tableau comparatif des violences conjugales et familiales, l'enquête relève que 19,1 % des violences conjugales et 16 % des violences familiales sont verbales.

        En outre, 9,4 % des femmes sont agressées physiquement au domicile conjugal contre 5,2 % en milieu familial où les violences émanent du frère, du père ou de la mère.

        En milieu professionnel, ces violences sont le fait de clients et de collègues.
        Cette étude a également révélé qu'au cours des 12 derniers mois, 9,4 % des Algériennes ont été victimes de violences.

        Treize femmes sont mortes en 2005 en Algérie après avoir été battues par leurs proches selon des statistiques officielles publiées en novembre 2005.

        Source:hebdomadaire L'intelligent Jeune Afrique

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        • #5
          Treize femmes sont mortes en 2005 en Algérie après avoir été battues par leurs proches selon des statistiques officielles publiées en novembre 2005.

          ça pue le mensonge horrible.

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          • #6
            Le nombre de treize doit découlé d'une staststique de meurtres annoncés, or il est certain que nombreux autres ne sont pas annoncés à la justice.
            _____________________________

            Vue de l'étranger, une telle initiative a de quoi étonner dans un pays considéré comme un modèle d'égalité entre les sexes. N'y a-t-il pas autant de femmes que d'hommes au gouvernement et au Parlement? N'ont-elles pas, à plus de 70%, un emploi, à temps plein ou partiel? Cela ne suffit pas, estiment les fondatrices d'Initiative féministe (IF). Les Suédoises continuent, en moyenne, à gagner des salaires de 20% inférieurs à ceux des hommes. Elles sont encore battues ou violées. «La société patriarcale perpétue subordination et discriminations», dénonce l'ex-communiste Gudrun Schyman, personnalité la plus en vue de cette formation, qui revendiquait 4 000 membres à la mi-avril.

            Voir aussi:
            http://www.lexpress.fr/info/monde/do...asp?ida=418469

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            • #7
              ça pue le mensonge horrible.
              c tellement gros que ça passe

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