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"Le réchauffement climatique ne se met pas en pause"
Selon une étude de l’Organisation météorologique mondiale, le globe vient de connaître son année la plus chaude en moyenne depuis le début des relevés de températures en 1880.
El Niño, le courant chaud équatorial du Pacifique porte sans doute une part de responsabilité dans ce nouveau record de chaleur. Mais ce n’est pas là qu’il faut aller chercher des excuses pour Compton Tucker.
“2015 aurait été l’année la plus chaude jamais enregistrée même sans El Niño”, tempère ce chercheur de la NASA. “Mais l’impact d’El Niño que l’on a constaté sur la fin 2015 a fait augmenter sensiblement les températures globales, plus que prévu”.
D’après l’Organisation météorologique mondiale et l’Agence américaine océanique et atmosphérique, les températures en 2015 ont été supérieures d’un degré par rapport à ce qu’elles avaient été avant l‘ère industrielle.
“2015 a été l’année la plus chaude avec une grande marge. Nous venons d’observer les 5 années les plus chaudes en moyenne et aussi la décennie la plus chaude. Le réchauffement climatique ne se met pas en pause”, regrette Clare Nullis, porte-parole de l’Organisation météorologique mondiale.
“On peut dire qu’en conséquence du changement climatique, on peut s’attendre à voir de plus en plus d‘événements extrêmes comme de fortes vagues de chaleurs, de fortes précipitations”, poursuit-elle. “Il faut vraiment que l’on conserve l’augmentation de la température sous un maximum absolu de 2 degrés si l’on veut garder une bonne chance de survivre”.
En décembre dernier, 195 États se sont mis d’accord à la COP 21 de Paris pour limiter l’augmentation de la température globale à 1 et demi degré. Rendez-vous dans un an pour voir si l’année 2016 battra le record de 2015.
euronews
Selon une étude de l’Organisation météorologique mondiale, le globe vient de connaître son année la plus chaude en moyenne depuis le début des relevés de températures en 1880.
El Niño, le courant chaud équatorial du Pacifique porte sans doute une part de responsabilité dans ce nouveau record de chaleur. Mais ce n’est pas là qu’il faut aller chercher des excuses pour Compton Tucker.
“2015 aurait été l’année la plus chaude jamais enregistrée même sans El Niño”, tempère ce chercheur de la NASA. “Mais l’impact d’El Niño que l’on a constaté sur la fin 2015 a fait augmenter sensiblement les températures globales, plus que prévu”.
D’après l’Organisation météorologique mondiale et l’Agence américaine océanique et atmosphérique, les températures en 2015 ont été supérieures d’un degré par rapport à ce qu’elles avaient été avant l‘ère industrielle.
“2015 a été l’année la plus chaude avec une grande marge. Nous venons d’observer les 5 années les plus chaudes en moyenne et aussi la décennie la plus chaude. Le réchauffement climatique ne se met pas en pause”, regrette Clare Nullis, porte-parole de l’Organisation météorologique mondiale.
“On peut dire qu’en conséquence du changement climatique, on peut s’attendre à voir de plus en plus d‘événements extrêmes comme de fortes vagues de chaleurs, de fortes précipitations”, poursuit-elle. “Il faut vraiment que l’on conserve l’augmentation de la température sous un maximum absolu de 2 degrés si l’on veut garder une bonne chance de survivre”.
En décembre dernier, 195 États se sont mis d’accord à la COP 21 de Paris pour limiter l’augmentation de la température globale à 1 et demi degré. Rendez-vous dans un an pour voir si l’année 2016 battra le record de 2015.
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